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lundi 13 mars 2023

MAYOTTE ! un rapport explosif !

Révélé par Médiapart, un rapport si explosif qu'il est caché par le gouvernement depuis janvier 2022.

Un rapport intrinsèquement objectif... complètement à l'opposé de ce que pense et dit Edwy Plenel (mais nous ne sommes pas à une outrance près de sa part, quand bien même le ton serait départi, souriant, pédagogique même). Que dit-il ce monsieur invité par la télé bienpensante ? Dans l'esprit "On a volé un morceau à une entité, à l'archipel des Comores..." c'est tout sauf un argument... dans ce cas Gibraltar est un morceau volé à l'Espagne, les enclaves espagnoles des morceaux volés au Maroc, les Îles Anglo-Normandes devraient appartenir à la France et la Corse à l'Italie à en croire Mussolini ! 

Qu'est-ce qu'il raconte encore le trotskiste ? Que le territoire occupé par la France, parce que c'est l'Europe, attire l'immigration comorienne... certes sauf que les gouvernements successifs ont bien pris soin de transformer l'île en cul-de-sac : ce n'est pas un marchepied pour la Réunion, pour la métropole et l'UE, l'île est déjà un camp de rétention ! A quoi sert en même temps d'invoquer une solidarité nationale qui non seulement ne trouve pas à s'appliquer mais qui en plus, débouche sur de la non-assistance à territoire en danger ! 

Et avec ça ? plus grand chose comme il y a longtemps que je n'écoute plus ces émissions boboïsantes à tendance wokiste. Néanmoins, Joseph Krasny, le pseudo renié de Plenel, le solidaire de septembre noir dans l'assassinat, à Münich, en 1972, des sportifs israéliens, en tire des prolongements douteux lorsqu'il évoque un racisme anti-mahorais à la Réunion. Pourtant, en proférant "Band Komor", la Réunion n'est pas plus raciste et venimeuse qu'une France jacobine d'il n'y a pas si longtemps... même s'ils n'ont pas voulu donner de l'eau lors de la grave pénurie d'eau de 2017. Mieux que chez les Etatsuniens, le "melting pot " (que les profs propagandistes nous ont vendu sans bémols dans les années 60) consiste plus à vivre à côté qu'ensemble... Sinon, comme bien des Français, ils sont contre l'immigration.  

Du temps du gouverneur, ses mensonges et ceux de l'État étaient d'un autre ordre. Photo autorisée wikimedia commons

Alors, ce rapport qui ne permet pas à Plenel d'attaquer bille en tête ? Il suffit de le lire sans se dire de qui ça vient, vu qu'il sert autant les contre que les pour Mayotte française. 

Notons (je me permets de prolonger...) : 

* il émane des inspections générales de six ministères (santé, justice, éducation, affaires sociales, affaires étrangères, intérieur). 300 personnes entendues sur plusieurs semaines. 

* Mayotte, département le plus pauvre de France aux moyens plus faibles que dans les autres outremers (la dotation par élève, par exemple, ne faisait qu'à peine plus de la moitié de ce qui est la norme [je crois l'avoir déjà évoqué sur Avox). 

* l'État est débordé par une situation sur le fil du rasoir par rapport à l'acceptable, une offre de santé insuffisante et fragile (même avec le titre de première maternité de l'UE !), un problème migratoire submergeant les capacités de l'État, en retard de deux dizaines d'années, qui a failli à sa mission. 

* une insécurité grandissante avec des agressions mortelles (le 15 février dernier, un jeune de 19 ans  mort des suites d'une attaque avec barre de fer) (je ne fais pas le lien avec l'immigration...) 

* Dard Malin (pardon de garder des réflexes pour échapper à la censure facebouquienne (ils m'ont même interdit de dire "faux-jeton" ! faut pas dire non plus que les Français sont des moutons ou des veaux...) en premier, veut le cacher, ce rapport, lui qui pourtant s'est montré quelques fois dans l'île contrairement à d'autres (Vous le connaissez vous, le délégué aux Outre-mer ?). Sauf que le ministre de l'Outre-Mer est un peu tête en l'air... Quelle idée d'aller dire à la télé locale qu'on ne pouvait rien contre des mineurs ? Ce qui ne peut que conforter ceux qui n'avaient pas encore franchi le pas de la délinquance...  

* presque la moitié des logements sont illégaux avec les plus grands bidonvilles de France, qui plus est sur des zones à risques. 

*  80% de la population est en dessous du seuil de pauvreté. 

* 75 ans d'espérance de vie. 

* 1/3 actif au chômage...

* Mais comme c'est huit fois pire aux Comores (1/4 de la population en extrême pauvreté) le mouvement migratoire n'arrête pas malgré les conditions difficiles de traversée, la fermeté nouvelle des contrôles qui ajoutent aux infortunes de mer. Des centaines de gendarmes devraient arriver dès avril, pour renvoyer un maximum de personnes et en priorité celles versées dans la délinquance délictueuse.

* La situation est si alarmante que même l'INSEE n'appliquant que les subtilités de calcul qu'on lui ordonne habituellement (n'avait-elle pas pour consigne de ne pas recenser toute la population, en vue de faire des économies dans la dotation globale ?) prévoit près de 800.000 habitants en 2050 (deuxième parenthèse : est-ce que cela sous-entend que le chiffre officiel des 280.000 habitants actuels est sous-évalué ?).   

* les journalistes informant de ce rapport caché mettent l'accent sur l'enfance en danger dont au premier rang ceux qui sont privés d'école (les locaux n'étant pas à l'origine du manque de place, font passer les nôtres, bien que pénalisés par le surnombre, avec  une salle de classe pour deux divisions pet un niveau qui s'en ressent, par exemple, les 3/4 au collège ayant des difficultés de lecture [9 x plus qu'en métropole). 

* Inquiétude aussi, l'alimentation insuffisante nous ramenant à l'épineuse question des rythmes scolaires imposés de force sous un climat tropical... si encore c'était pour assurer aux enfants un minimum de nourriture, de protéines mais peut-être que les autorités préfèrent se faire valoir en aidant des pays tiers, il est vrai que l'exemple de Mayotte fait tache pour un pays qui se veut dans le peloton de tête des États évolués ! 

* les jeunes de l'île sont en moins bonne santé qu'ailleurs en France... une situation dont les effets se ressentent dans la délinquance violente (81 % de prévalence des mineurs dans les vols avec violence... ce n'est pas moi qui le dis !). Et une tendance à l'autodéfense quand les cambrioleurs sortent du commissariat avant le cambriolé embourbé dans la paperasse s'il porte plainte (le nombre de plaintes, en lui-même, ne veut plus rien dire.   

* en prime, une désorganisation des services, des personnels sans expérience, une faible attractivité du territoire. 

Tout va donc tourner autour du renvoi massif aux Comores...  

Merci Médiapart, merci Krasny Plenel, si ce rapport n'arrive plus à fourbir vos arguments contre Mayotte, merci d'avoir donné du grain à moudre à Mayotte française. 

Bien charitablement à vous qui ne dites rien sur la biodiversité perdue par le déboisement, sur le pillage des ressources halieutiques par les bateaux-usines... et pas que chinois, russes ou coréens... 

photo anonyme de 1975 parue dans le n°29 de 1993 Jana na Leo


  

dimanche 14 août 2022

LA FRANCE N'EN FINIT PAS D'ALLER MAL (suite et fin)

Où va notre système de santé jadis envié ?

Une amie a eu la volonté de témoigner du triste et malheureux problème de santé enduré par sa mère.

La honte, ce pays ! Suite et fin, enfin j’espère…
Je me demande bien ce que sont ces soi-disant médecins généralistes du Samu qui décident si ton cas est une urgence ou pas. Des étudiants en médecine ou vraiment des médecins diplômés ? Dans ce dernier cas, c’est quelque peu effrayant !
Jeudi soir, j’avais donc réussi à relever ma mère et à la mettre au lit, espérant que cela irait mieux le lendemain. Sauf qu’en la levant vendredi matin, elle n’arrivait toujours pas à tenir sur ses jambes et avait, en position debout accrochée à mon cou, des douleurs dans sa hanche droite qui n’ont fait qu’empirer au cours de la journée. Il fallait donc trouver une solution pour qu’elle puisse aller aux urgences.
Son médecin traitant étant fermé ce vendredi en raison de la Féria de Béziers, j’ai tenté ma chance auprès de quelques médecins du coin, sans me faire trop d’illusions, sachant que rares sont ceux qui se déplacent, et encore moins s’il ne s’agit pas d’un de leurs patients habituels. Résultat : négatif.
Vers 14 h 30, je me suis dit, tant pis je rappelle le Samu, d’autant qu’entre temps ma mère m’avait (enfin !) expliqué que l’assise du vieux fauteuil de jardin avait en partie lâché sous son poids en s’y asseyant. Je tombe sur un autre médecin que la veille, lui explique la situation et ose avancer qu’il faudrait éventuellement faire une radio. Peut-être vexé que j’empiète sur ses prétendues compétences, il me répond : « Oui, il serait bon de faire une radio pour voir s’il n’y a pas des fissures dans le bassin au niveau de la prothèse, mais ce n’est pas une urgence, il faut voir avec le médecin traitant » !!!! Donc dans le meilleur des cas, attendre environ une semaine pour en savoir plus ! Et il me dit une nouvelle fois d’un ton sec : « Ce n’est pas une urgence ! » Je lui rétorque : « Ça, c’est bien la France » et lui raccroche au nez. C’est quand même inimaginable qu’un médecin diplômé (du moins je l’espère) réagisse de la sorte, c’est comme s’il m’avait lancé, la vieille nous emmerde, elle n’a qu’à rester dans son fauteuil et souffrir en silence ! Ce n’est rien d’autre que maltraiter sciemment les malades !
Me restait une troisième solution, avant la quatrième que je voulais en fait éviter : trouver une ambulance qui veuille bien la conduire aux urgences de la clinique Saint-Privat de Boujan, dont mes parents et moi, qui ai dû y aller en 2019, avons toujours été satisfaits. Mais c’était sans compter avec le bureaucratisme et l’autoritarisme français ! Des personnes charmantes m’ont expliqué que sans bond de transport délivré par le médecin ou… le Samu , ils ne pouvaient pas l’y conduire. Je me suis mise à rêver de Stuttgart où j’ai souvent dû appeler une ambulance pour conduire mon mari chez le médecin, aux urgences ou à l’hôpital. Sans bon de transport, ils t’envoyaient la facture et après c’était à toi à voir comment te faire rembourser.
Donc pas possible d’échapper à la quatrième solution : arriver par mes propres moyens à installer ma mère dans la voiture, qui n’est pas une grosse berline . Après avoir placé la voiture de telle sorte que la portière du passager soit devant l’une des portes-fenêtres et pris des mesures pour être sûre que ce soit faisable, je me suis passé plusieurs fois un film dans ma tête sur la façon dont je devais procéder. Et ce matin j’ai tenté le coup. Oh, je n’ai pas réussi dès la première fois, mais à la troisième ou quatrième tentative, c’était bon : ma mère était bien installée et on prenait la direction de la clinique. Un infirmier est venu la chercher avec un fauteuil roulant dans la voiture et en deux gestes (est-ce que ça fait mal là et là,), il se doutait déjà de ce que c’était. Ils l’ont fait tout de suite entrer dans la zone des urgences et moi j’ai attendu dans la salle d’attente. Au bout de trois heures et demie, ce qui m’a permis de finir un livre en allemand et d’en commencer un nouveau en français , ils sont venus me chercher et m’ont expliqué qu’il s’agissait d’une luxation de la prothèse de la hanche droite, qu’ils avaient essayé par deux fois de la remettre en place en sédatant ma mère, mais sans succès. Il fallait donc qu’elle passe au bloc opératoire pour que le spécialiste la remette en place, cette fois sous anesthésie. Peu de temps après j’ai quitté la clinique.
Vers 17 heures le médecin m’appelait pour me dire que cela s’était bien passé et que je pourrais venir chercher ma mère vers 19 heures, sans oublier les consignes pour les quatre prochaines semaines. Quelques minutes plus tard, c’était l’infirmière du service chirurgie qui m’appelait pour me dire à peu près la même chose. À 19 heures, j’étais à la clinique. Mais quand l’infirmière a vu que ma mère n’était pas très sûre sur ses jambes, elle a proposé de la garder pour la nuit et de voir demain avec le médecin avant de me rappeler. J’étais vraiment soulagée, car je ne me voyais pas rentrer avec ma mère encore chancelante.
Quand je repense à l’abruti du Samu hier qui voulait que ma mère attende au minimum une semaine avant d’en savoir plus, avec une prothèse luxée ! Non mais, là c’est de l’incompétence totale !!! On peut comprendre (ce qui ne veut pas dire être d’accord) que certains patients deviennent agressifs !

LA FRANCE EST MAL, LA FRANCE VA MAL... témoignage vécu.

Où va notre système de santé jadis envié ? 

Une amie a eu la volonté de témoigner du triste et malheureux problème de santé enduré par sa mère.

La honte, ce pays ! ou quand le SAMU te fait comprendre dans un langage certes plus châtié que le mien : Démerdez-vous toute seule !!!

Ma mère, 93 ans, s’est assise cet après-midi à l’ombre dans un des fauteuils du jardin, pas un des récents qui aurait eu une bonne hauteur mais dans un ancien plus bas. Et est arrivé, ce qui devait arriver : elle n’arrivait plus à se relever. J’ai réussi par deux fois à la relever en la faisant s’accrocher à mon cou mais ses jambes ne répondaient pas : douleurs et tremblements dans la jambe droite, la « saine », et un genou qui flanchait pour la jambe gauche aux séquelles de polio. J’arrivais à redresser la jambe gauche en appuyant mon genou contre le sien, mais dès que je retirais le mien son genou gauche flanchait à nouveau. Donc retour dans le fauteuil.
 
Selon ma bonne habitude allemande, j’ai donc fini par appeler le 112. Je suis tombée sur le central des pompiers et me suis presque fait engueuler ! Si elle était tombée par terre, ils seraient venus, mais comme elle était encore dans son fauteuil, ils ne viendraient pas. Ils m’ont quand même transmis au 15 où j’ai dû à nouveau expliquer le problème à un monsieur qui a seulement dit qu’il allait me mettre en relation avec un médecin généraliste. Et j’ai attendu, attendu, attendu …. en me disant que la batterie de mon portable serait presque vide quand j’aurais enfin quelqu’un au bout du fil ! Et puis j’ai enfin pu expliquer une troisième fois le problème. Et là, il me dit qu’il ne peut rien faire et que je dois voir avec les voisins s’ils peuvent m’aider ! Tu parles ! La plupart des voisins de ma mère ont plus de 70 ans, très souvent même plus de 75 ans (l’une des voisines de ma mère en a 86 !!!) et les deux qui sont un peu plus jeunes sont partis en vacances ! Et vu les handicaps de ma mère, il faut que ce soit des personnes qui aient un minimum de connaissance des gestes techniques que, personnellement, j’ai acquis en observant les infirmières qui venaient soigner mon mari. Je me suis alors mise à cogiter, à passer en revue ce que je faisais dans un cas semblable avec mon mari. À la troisième tentative j’ai réussi à relever ma mère, toujours en lui disant de s’accrocher à mon cou, et à l’asseoir dans un fauteuil de jardin récent que j’avais légèrement imbriqué dans celui où elle était assise. En tirant sur le fauteuil sur environ un quart du tour de la maison, je l’ai installée dans la salle à manger où elle a pu manger et boire. Là je viens de la mettre au lit non sans badigeonner sa jambe droite d’une pommade allemande à base de plantes (Teufelskralle = griffe du diable) qui a déjà donné de bons résultats sur ses cervicales ainsi que sur les miennes et mes genoux. J’espère que demain ça ira mieux ! Mais pour ma part, je risque d’avoir un sacré mal de dos !
Presque quatre heures plus tard, je suis toujours offusquée de l’attitude des secours. S’ils m’avaient dit on viendra quand on pourra, on aurait attendu au besoin jusqu’au milieu de la nuit.
 
Les trois dernières années avec mon mari, je ne sais combien de fois j’ai dû le relever parce qu’il était tombé, le transférer du fauteuil roulant dans un fauteuil « normal » ou le lit et inversement. Et puis une paire de fois j’ai dû appeler les secours car je n’y arrivais pas. Jamais je n’ai été rembarrée, tout au plus on me disait presque en s’excusant que cela pouvait mettre un certain temps car ce n’était pas un cas prioritaire. Je me souviens encore de la dernière fois où j’ai dû les appeler : le dimanche ou le lundi de Pentecôte 2016 et on m’avait prévenu que cela pourrait prendre deux heures avant que les secours n’arrivent. 45 minutes plus tard, ils sonnaient à notre porte. Ils ont relevé mon mari, l’ont ausculté sommairement. Je les ai remerciés chaleureusement et le monsieur et la dame m’ont humblement répondu : « Mais, on est là pour ça, Madame » !!!!! Je doute fort qu’en France on ait droit à une telle réponse !

mardi 6 mars 2018

MAYOTTE, DES BARRAGES EN GUISE DE BARRICADES ! (2) Déséducation, santé, justice, et alors ?



L’ÉDUCATION ou plutôt la déséducation. Même si la descente aux enfers est concrète en métropole, à Mayotte elle prend un tour catastrophique. Ils sont forts les hauts-fonctionnaires, pour faire comme si, pour plaquer une réforme des rythmes sans tenir compte des réalités locales ! Un des derniers en date, ex secrétaire-général du vice-rectorat, un certain Denis Lacouture, parti depuis à la retraite a osé dire :  


« À Mayotte j’ai eu l’impression d’être utile car des enfants nous arrivent toute l’année, nous avons le challenge de scolariser tous les enfants. J’ai participé à cela et j’en suis fier. »


Inutile d’argumenter contre de prétendus grands commis de l’État mués en ennemis du peuple. Il suffit d’écouter Madame la maire de Sada qui a toujours refusé d’appliquer dans sa commune la réforme démagogique de « la pôse méridienne ». Pas plus tard que ce 28 février, elle a expliqué (Mayotte Première, émission Kala oi dala malheureusement pas en replay à ce jour) qu’après avoir investi dans une nouvelle classe et un réfectoire à Mangajou, elle a reçu un coup de fil du vice-rectorat conseillant de demander une rallonge parce qu’ils créaient une division supplémentaire… Sûr que la fierté de Lacouture (16 ans d’Afrique quand même !) relève uniquement d’une impression…

Et parce qu’il faut nommer les ennemis du peuple, n’est-ce pas cynique de voir Nathalie Costantini, la vice-recteur, refuser de revenir sur la réforme qu’elle a même imposée dans les classes déjà « en rotation » (deux divisions, une le matin, l’autre l’après-midi)… Des journées de huit heures pour les gamins qu’elle aime tant (sic) ! Sacro sainte pôse méridienne de 3 heures oblige ! Elle a même ajouté la honte à l’indécence en prétendant que l’attitude calme des petits mahorais permettait ces pratiques… Avec des serviteurs de l’État de cet acabit, même le sureffectif chronique ne serait pas un problème !   

Par contre, chez ces gens-là rien sur l’injustice, l’inégalité foncière. Un rapport du sénat de 2008 s’en faisait l’écho :


« … Les données chiffrées transmises par le vice-rectorat de Mayotte permettent d'évaluer le montant consacré à l'accueil et à l'instruction par les structures de l'Education nationale à Mayotte des élèves étrangers. Celles-ci font état d'un coût total par élève de :

- 1.230 euros par an dans le premier degré, masse salariale comprise ;

- 4.322 euros par an dans le second degré, masse salariale comprise, pour un élève non boursier… »


En 2017, le CESEM local publiait son étude démarrée en 2015 (ils ont eu autre chose à faire depuis…) :

« … (en 2015, l’État investissait en moyenne 7760 euros par élève en France et seulement 4132 euros par élève mahorais)… »





Au chapitre de la SANTÉ, les Français de Mayotte étaient priés (un écriteau à l’entrée de l’hôpital) d’aller consulter auprès des quelques généralistes du plus grand désert médical français, tant les services sont surchargés, pour les ¾ de leurs interventions, par l’afflux massif d’immigrés souvent clandestins. Mais l’État n’y est pour rien comme le laisse entendre le lien ci-après :  




LA JUSTICE. Dans un pays civilisé, œil pour œil, dent pour dent c’est interdit. Le procureur est très vigilant et une défense jugée illégitime, à savoir un délinquant cambrioleur rousté, s’est soldée par une amende à cinq chiffres (Chiconi). Même les forces de l’ordre font très attention.  Il est plus facile pour le procureur de convoquer ceux qui, sur les réseaux sociaux, ont eu la critique trop leste à l’encontre de ses services… (il n’avait pas autre chose à faire). Consultez l’infokwezi ou le journal de Mayotte pour un pot pourri des faits délictueux à Mayotte. Et il faudrait encore parler des occupations illégales de terrains non seulement liées à la présence du plus grand bidonville de France sur les hauteurs de la capitale économique et contre lesquelles les solutions légales restent très frustrantes.


ET ALORS ? Ces défis n’ont pas été relevés depuis le choix des Mahorais en 1974 (Mayotte ne faisant que confirmer la volonté de rester française depuis 1958). Pire, ON les a laissé suppurer, sciemment pour les partisans d’un largage ou, d’une manière tout aussi coupable, par négligence. Il est intolérable d’entendre encore aujourd’hui le préfet Frédéric Veau expliquer que les problèmes de Mayotte viennent de son éloignement et de son insularité




MAYOTTE, DES BARRAGES EN GUISE DE BARRICADES !


Troisième semaine de blocage à Mayotte. La population proteste en premier contre l’insécurité (l’INSEE publie une baisse de 9 %, répétée à l’envi par le préfet et nos ministres, sauf que ce beau monde feint de ne pas savoir que les gens ne déposent plus plainte par lassitude). L’éducation, la santé, la justice souffrent également du mépris toujours ambiant de la part de Paris. Les palanquées de fonctionnaires (surtout « hauts » et particulièrement à l’Éducation), porteurs de civilisation se croient en terre de mission mais viennent surtout parce que Mayotte est un marchepied dans leur plan de carrière… Et à Paris, même passé sous la phalange du gros orteil, Mayotte reste encore un caillou dans le soulier français. 

INSÉCURITÉ, c’est d’abord vivre en cage sur sa varangue et derrière des barreaux et des portes en fer la nuit. L’insécurité, c’est cette policière réveillée dans son sommeil par des jeunes, tee-shirt sur le visage qui attaquent un volet en bois et reviennent la nuit suivante avec un pied-de-biche ! La femme d’un sous-préfet aussi a été attaquée chez elle. Un jeune que les voyous ont fait tomber pour son scooter et qui est hémiplégique depuis. Un entrepreneur tailladé à coups de machette il y a peu. Un gardien de nuit dont on a coupé deux doigts ! S’il y a toujours des réseaux complices de Mahorais pour tous les trafics vers Anjouan (magasins « Marchandises de Mayotte »), la surpopulation d’émigrés clandestins pèse dans cette délinquance que les grévistes voudraient qualifier de « terrorisme ». Le problème est là, non seulement on se fait dépouiller mais une violence extrême atteint au lynchage. 

Une insécurité du quotidien s’est introduite dans les transports et les établissements scolaires. Les transporteurs étaient en grève une semaine avant les congés pour des caillassages répétés. La préfecture met un policier dans certains bus comme elle le fit pour accompagner des randonneurs regroupés du dimanche (les plages désertes sont fortement déconseillées, même en groupe). Les personnels des lycées de Kahani et de Tsararano exerçaient leur droit de retrait encore veille de ces 15 jours de vacances scolaires. La police, la gendarmerie font le maximum avec 40 % des effectifs affectés aux établissements. 


mardi 6 février 2018

FRANÇAIS DISCRIMINES DE MAYOTTE ! / Mayotte, France en Danger !

Alors que l'hôpital public refuse d'accueillir les Français couverts par la sécu et cotisant à une mutuelle (1) (renvoyés vers le privé... 20 médecins pour les 260 000 habitants officiels... 500 000 plutôt avec plus de 50 % d'étrangers non recensés... et ce n'est pas Jamel Mekkaoui de l'Insee qui nous fera croire que cela relève du fantasme... il a des consignes et ne manque pas de talent pour enfumer avec ses chiffres mensongers), 

alors que les droits des citoyens ne sont ici que théoriques. Pour ne parler que des principaux : 

* droit à la sécurité (pourtant mentionné dès le début de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen), 

* droit à l'éducation (au rabais vu qu'il faut partager les moyens et que les sinistres crétins du vice-rectorat, virulents supplétifs des réformes lamentables, aggravent surtout la catastrophe). 

* droit à la santé (dysfonctionnement le moins indirect).

Le COLLECTIF des CITOYENS de MAYOTTE
  confirme et analyse hier lundi 5 février 2018, lors d'un temps de parole à KTV KweziFM : 

* dernier investissement en date de l’État : "la maison des étrangers".

* L’État subventionne de fait les naissances record à Mayotte !

* L’État laisse faire le remplacement de population.

* Si la victime n'est pas la femme d'un préfet, même un meurtrier ne sera pas poursuivi à Anjouan...

* Que les étrangers sur l'île soient régularisés, qu'on sache qui ils sont, où ils sont alors que l'anonymat assure aux délinquants et criminels la transparence, l'impunité la plus complète... Même les animaux d'élevage sont identifiés ! (l'INSEE de Mekkaoui peut les recenser...)

* Les politiciens locaux ? On ne peut pas compter sur eux ! Ils sont démissionnaires, ne dénoncent pas les constructions illégales vu que l’État aussi s'en lave les mains... Mayotte ne s'en sortira jamais... les élus ne sont que des opportunistes du système...

(1) une plainte est en cours d'instruction pour discrimination. 

jeudi 9 novembre 2017

PLANS MORT-NÉS, DÉPRIMANTS, PAS ROSES... / Mayotte en Danger

Un mal normal morose. Et ces manipulateurs qui voudraient encore nous y faire croire ! Quand écouter les infos devient une épreuve ! 

TWITS TWEETS mais pas ceux des petits oiseaux
 
#immigration #Collomb 300 000 irréguliers en France ? mais monsieur le ministre il ne faut pas compter seulement Mayotte !
 
#mayotte #santé Les Assises des Outre-Mer incitent aux idées... les bonnes volontés vont corriger 3 fois moins de moyens 4 fois plus de mortalité infantile, ben voyons... Merci Buzin, merci Girardin... malhonnêtes plus fuyantes qu'un Mac-Mahon jadis "Que d'eau, que d'eau !"

Et 25 fois moins de médecins libéraux ! Oui, Mac-Mahon qu'on prit pour un bêta pour ses mots à la vue d'une inondation inédite est plus honnête que ces bêtasses de Girardin et Buzin, aux Outre-mer et à la santé toujours dans les annonces alors qu'on ne voit rien venir ! Quand une ministre dira "Quel gâchis ! Quel gâchis !" ce sera déjà admettre et avouer que les politicards, tous sexes confondus, y sont pour beaucoup !

#mayotte #assisesoutremer Le dirlo de l'hôpital s'en va mais suivi par une escouade de chirurgiens : salaire x 2.2 à Wallis = hémorragie ici ! Arrêtez la concurrence de fait pour votre débile "diviser pour régner" !

L'anesthésiste a suivi, un cardiologue aussi ! A 1.4 à Mayotte (pourquoi pas 1,53 comme à la Réunion ?), les conditions de vie délétères font déserter le territoire !

#mayotte #santé image à l'extérieur d'un hôpital phagocyté par la Réunion, un Lambaréné sans le bon docteur Schweitzer pour compenser !

Le centre Hospitalier de Mayotte ? une antenne de la Réunion, dépendant de l'ARS Réunion... le rapprochement quand ça rapporte à la grande sœur, par ailleurs si jalouse de sa cadette ! Et qu'a fait, que fait maman la France ? RIEN... ne serait-elle qu'une mère indigne ?

#mayotte #santé 172 millions décidés ! Super les 150 lits, les 10 blocs opératoires supplémentaires mais pitié, PAS DE NOUVELLE MISSION DE L'IGAS !

Pas si vite ! "décidés" ne signifie pas "débloqués" (souvenez-vous des promesses faramineuses mais en l'air logiquement et pourtant si normales de la part de Hollande) !

#mayotte #santé Cocagne ! 172 millions ! à débloquer dare-dare ! L'IGAS ? 20 missions en 28 ans d'après la Cour des Comptes ! ça papote, ça patine et ça freine ! Ce n'est pas ça avancer !

Sais pas si j'allume la radio demain...

lundi 6 novembre 2017

MAYOTTE "Sois sage ô ma douleur..." (1) / Mayotte en danger !

Je levai l'ancre un matin de septembre 1994...  

"... Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin, 
Mon âme rêveuse appareille
pour un ciel lointain..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / LE SERPENT QUI DANSE

"Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes, 
L'univers est égal à son vaste appétit. 
Ah que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !.."
Charles Baudelaire / Les fleurs du Mal / LE VOYAGE 


Je vis... 
"... Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux
et des femmes dont l’œil par se franchise étonne..." 
Charles Baudelaire / Spleen et idéal : PARFUM EXOTIQUE

"... Là, tout n'est qu'ordre et beauté, 
Luxe, calme et volupté..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / L'INVITATION AU VOYAGE

Hier soir... 

"... Ce soir la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté sur de nombreux coussins, 
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / TRISTESSES DE LA LUNE 

Mayotte, alors que la brousse se réveille dans les chants des passereaux, (qu'ils en soient loués), que la verdure semble harmonie, l'incertitude, l'inquiétude irradient au moment d'allumer la radio pour les infos...Là, tout n'est que désordre et mocheté, misère, tumulte et abjection. Et pourtant, on ne peut rester hors du monde, dans une bulle surtout qu'elle va crever, la bulle : les petits oiseaux en sursis, la terre assoiffée... à peine quelques gouttes pour une pluie des mangues en retard d'un mois ! 

D'où mes tweets têtus, rageurs : 

  faute de bateau pour Anjouan (2) la reconduite aux frontières se fait par avion ! Mais où partent nos impôts ?

forêt défrichée à grande échelle Le bidonville insalubre, la mise en culture pognon pour le proprio. QUE FAIT L’ÉTAT ?

  ASSISES OUTRE-MERS ? Participation démocratique ? Questions de forme, blabla ! Rien sur le fond de mépris normalisé !

  faut être à l'article de la mort pour 1 prise en charge Mourir pour occlusion intestinale traitée trop tard par ex. !

  1 cyclone, des écoles en rotation, choquant mais provisoire à St-Martin A Mayotte sans cyclone normal et permanent ! 

hôpital submergé en grève L'ARS + ministre reporte donc la réunion urgente prévue le 2 nov depuis 3 sem au 4 décembre

santé en faillite Évacuations systématiques à la Réunion Le dir de l'hôpital dit de revenir au boulot avec sérénité !

tjrs des écoles closes à cause des rythmes scolaires Oh 1 si bonne réforme pas vrai Constance Cynique vice-recteur ?!!

Et puis comme un contrepoison, un antidote, un gros nuage gris et gras dans un ciel trop bleu, les vers de Baudelaire, bruts de pessimisme mais empreints de beauté aussi. L'illusion d'un paradis. Les contradictions entre l'apparente indolence et des hommes au corps mince et vigoureux qui ne le seraient pas sans la vie très physique qu'ils menaient. 
J'ai pensé aussi à "...UNE MALBARAISE" mais sa lascivité d'odalisque rappelle trop l'esclavage sexuel... Quand l'anachronisme se confronte à la contemporanéité...  

(1) Charles Baudelaire / 1868 / RECUEILLEMENT 
(2) grève au port de Mutsamudu (Anjouan). 

Crédit photos : 
2. Maoulida carte postale photo Bruno Marie Ed. Baobab. 
4. carte postale C. Schaub Kostia créations. 

mardi 18 juillet 2017

Français au rabais comme pour le reste des droits ! / Mayotte en Danger

France Mayotte Matin 11 juillet / focus du jour / Mesure sociale /
« Mayotte bénéficie bien du dispositif «garantie jeune» mais avec une barre fixée à seulement 50 % du droit commun » 

Français au rabais comme pour le reste des droits !

Et pendant ce temps, Ali, un vieux monsieur à 300 € de retraite, qui n'y voit plus, est obligé de séjourner en métropole depuis mars pour se faire soigner les yeux ( 2 allers-retours déjà) !
Mais à Mayotte ce n'est pas un problème car, comme le dirait la vice-recteur à propos des enfants si gentils et patients qu'on peut leur faire subir et la rotation et la réforme (journée de 7,5 h sans les PET !), les grands enfants peuvent d'autant plus se cotiser qu'ils sont souvent nombreux ! 

Un zébu d'Ali s'est fait voler maintenant qu'il n'y est plus pour les garder ! Mais l'insécurité n'est pas pire qu'ailleurs disent nos fonctionnaires patentés... France Mayotte Matin exagère sûrement : 

" FMM 12 juillet / focus du jour / pression migratoire / « Mayotte premier foyer d’immigration de France et premier centre de rétention administrative toutes catégories confondues »

Et aujourd'hui même, le 18 juillet, le journal ne devrait pas affoler le bon et doux peuple des tropiques : 
   

" FMM 18 juillet / focus du jour / insécurité et immigration / «Plus d’un an après le lancement du plan sécurité pour Mayotte le bilan démontre le désastre qui se joue au quotidien»" 

Un ressenti certainement. Vous voulez ressentir le paradis ?
Venez donc à Mayotte, un paradis, pour ceux qui y croient du moins, c'est moins loin... puisqu'on y crève plus vite et plus dépouillé qu'ailleurs en France !

dimanche 16 juillet 2017

RACISTES, LES MAHORAIS ! / Mayotte en Danger !

Faire respecter la propriété privée dans un pays de droit et en vouloir aux autorités parce que la loi protège davantage des occupants illégaux légalement incrustés pour des années, c’est être raciste ! L'est-ce aussi d'exiger d'être soigné à hauteur de ce que peut offrir un pays dit "civilisé" ?

J’en connais un autre de raciste, un instituteur qui plus est ! Voilà quelques mois, il a été piqué par une scolopendre et si la piqûre est particulièrement douloureuse avec la partie touchée qui reste enflée, pour lui cela fut plus mauvais puisqu’une nécrose des tissus en a résulté. 

Hospitalisé à Mamoudzou il a attendu 3 jours avant d’être traité et le mal prit le dessus par rapport à des soins trop intermittents. La nécrose progressant, notre patient exigea de signer une décharge pour partir, à ses frais, à la Réunion... Les risques d’y laisser la paillasse y étant moindres qu’à Mayotte... La gravité des lésions a nécessité une greffe de peau. Il a fini les trois derniers mois de l’année en arrêt-maladie... 

En 1996, Stéphane, un voisin, piqué par un poisson-pierre fut évacué sanitairement et sans délai à la Réunion...
Doit-on en conclure que, plus de vingt ans plus tard, loin de s’améliorer, les conditions de vie et de soins se sont dangereusement dégradées à Mayotte ?
Doit-on considérer que LE DEVOIR D’ACCUEIL DES IMMIGRÉS doit passer avant les DROITS DES citoyens ? 

Faut-il toujours, avec force paperasse et en supportant les frais d'une mutuelle, faire valoir ses DROITS alors que les DEVOIRS, eux, sont automatiquement imposés, pénalités à l'appui ? 
 
RACISTES, LES MAHORAIS ? Dans ce cas, je le suis aussi !!! Et tant pis si la télé veut me faire pleurer avec ses réfugiés du jour !  

PS : en juin dernier, un directeur d’école est parti à ses frais (voyage et séjour), à la Réunion se faire soigner les reins. Malheureusement pour lui, le matériel étant en panne on lui a dit de revenir au mois d’août... Un pays se targuant d’être la 5me ou 6me puissance mondiale s’avère pourtant incapable d’assurer la continuité territoriale, ce qui, en parlant de santé, s’apparente à de la non-assistance à population en danger !  

PS2 : et comme par hasard une seule photo autorisée... celle du premier hôpital à Dzaoudzi datant de la France des colonies... et si je la mettais certains esprits très républicains, eux, considèreraient que c’est forcer le trait et argumenter à charge !

PS3 : est-ce un hasard si depuis deux ou trois ans, les ONG « droitsdel’hommistes » restent particulièrement silencieuses à Mayotte ?