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mercredi 26 juillet 2023

SÉTE 22. CASERIO, terroriste ou résistant ?

 

Sante_Geronimo_Caserio 1894 Domaine public Auteur inconnu

Aïe, Caserio... Sante Geronimo Caserio (1873-1894), anarchiste lombard, apprenti boulanger à Sète lorsqu’il décide de tuer le président Sadi Carnot, qui succombera effectivement des coups de couteau reçus dans le foie, le 24 juin 1894 à Lyon. On a beau en vouloir aux anarchistes, ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas en vouloir aux riches bourgeois se réservant les meilleures études, accaparant un pouvoir générant une richesse fondée sur l’exploitation du travail pour n’en redistribuer qu’un strict minimum de miettes, de quoi empêcher la révolution, passe encore pour des accès seulement de révolte. D’ailleurs il est intéressant de constater qu’entre deux remises en cause radicales du système capitalistique, ils n’ont de cesse que de grignoter, de récupérer imperceptiblement sur les concessions pour lesquelles on leur a forcé la main. Par les moyens de coercition dont ils disposent, ils sont coupables de rétention lorsque les vérités ne sont pas bonnes à mettre à portée de la plèbe. Suppôts de la censure, de l’interdiction, du " tant que cela ne fait pas de vague(s) ", ils ont été obligés d’évoluer vers une main mise plus dans l’ombre, occulte, plus élaborée, finassière. Ainsi, à présent que l’internet permet d’avoir des masses d’informations, justement, ils savent noyer les preuves de leurs bassesses et vilenies au milieu d’une masse énorme de communications anodines, les vérités se retrouvent alors telles des aiguilles dans une botte de foin ; ou alors ils font parler des organismes d’État officiels mais en se gardant bien de dire qu’ils les ont à leur main ; l’exemple qui suit, nous éloignerait-il du mont Saint-Clair, confirme que l’INSEE doit savoir triturer les chiffres pour en donner un faux rendu, afin que l’on doutât d’un ressenti pourtant proche de la réalité... Que n’ont-ils les moyens de contrôler les ferments menant à la violence ? Objectivement, tout en condamnant ses moyens extrêmes, Caserio est respectable. Fidèle à son combat, il a dit aux juges « si vous voulez ma tête, prenez-la ! » ; un mois plus tard il était guillotiné. Cela gêne ceux qui font l’Histoire et dirigent le Monde suivant le principe légalisant le pillage, qu’une tête de révolutionnaire vaille celle d’un apparatchik, que cet autre son de cloche puisse s’entendre et contaminer, même étouffé ! Ce doit être pour ne faire aucune publicité que le GDEL, l’encyclopédie Larousse fait l’impasse, encore en 1970, sur Caserio. Mais nous avons appris depuis longtemps que cette France prompte à noyer le poisson dans les hommages appuyés ne démontre que ses talents d’arnaqueuse, qu’elle constitue une nébuleuse de cooptés, de professionnels de la politique qui nous ont menés au pied du mur, de promotions d’énarques plus versés à sauver leur corporatisme que le pays, une France rance, preste pour virer casaque, à faire allégeance à Hitler. Alors quand ils peuvent épingler un hochet sur un bienfaiteur aussi innocent qu’altruiste, ils ne font que se l’approprier, phagocyter la conduite honorable d’un idéaliste afin de mieux cacher leurs turpitudes et vénalités derrière... Et combien se font avoir à la légion d’horreur, au mérite, aux arts et lettres, à la famille idéale ? Oui rance, foncièrement collabo, pourrissant sur pied à force, mais chut, faut pas le dire, faut pas remettre en cause le système toujours au profit des mêmes... tant qu’il n’implose pas pour tout le monde !

De ce point de vue, les Anglais sont beaucoup plus respectables, ce doit être la raison pour laquelle, du haut de notre arrogance, nous avons une dent contre eux ! 

Portrait_officiel_de Marie François Sadi_Carnot 1837-1894 Domaine public.


samedi 25 mars 2017

UNE PLEINE CORBEILLE À LINGE ! COMME AVANT ! / les oreillettes

Merveilles, bunyètes, oreillettes. Si la coutume n’est plus respectée à la lettre : il en va ainsi des traditions dont certaines doivent bon gré mal gré s’adapter à la modernité, je pense à celle de pays d’accueil que les politicards douteux nous bassinent à tout-va, la bassine à frire, elle, peut encore et heureusement marquer le carnaval (merci Laeti !), la fin du carême ou le printemps serait-ce avec une vigilance orange (merci Camillou, merci Titi !). 

C’est seulement que nous avons hérité et que nous devons transmettre une force de vie liée à des rites aussi païens que paysans... (faute de goûter cette préparation du 24 mars, faut bien que je me console avec ma gourmandise de mots !) 

Oreillettes parce qu’elles ressemblent, une fois cuites, à des oreillasses (Jean Ferry en avait, de belles oreilles !) ? Oreillettes parce qu’on mettait la pâte à lever sous l’oreiller (l’eau dans le verre gelait sur la table de nuit !) ?

L'oreillette c'est le soleil, disent d’autres, le renouveau et l’espoir en de belles récoltes ! Toutes ses variantes en bien de régions et pays élèvent vers l'infini la même espérance.

Quand une infime minorité malfaisante de meneurs dénaturés impose sa vision "pépètière" du monde, craquons, croquons des oreillettes pour leur signifier que leurs pépètes sont à vomir, elles !

Photo empruntée à ma nebeude Laeti ! Gros poutous ! Tontonton !)