Affichage des articles dont le libellé est réforme des rythmes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est réforme des rythmes. Afficher tous les articles

dimanche 10 décembre 2017

DEHORS LA VICE-RECTEUR ! / Mayotte en Danger !

(suite du temps de parole du 28 novembre dernier)

Question de principe car il ne faut surtout pas lâcher le morceau, question de crédibilité ! Nous ne sommes pas dupes des manœuvres tendant à faire accepter, à force de résignation, de lassitude, les dévoiements de l’administration, les mensonges de l’État ! Pas plus que nous n’avions à accepter les insanités de Perrin sur l’utérus des Mahoraises ou les remarques racistes de Coux sur l’accent local, nous rejetons Costantini qui a envenimé des situations déjà difficiles ! 

" Patrick Millan, patron de KweziFM (entretien du 28 novembre 2017) : avant de partir il va falloir régler quelques petits dossiers

Constance Cynique, maligne, pleureuse et immodeste du pataquès :
 « J’ai pas du tout envie de faire un bilan « on a fait ci, on a fait ça ». Ce qui me blesse, ce qui me touche c’est de ne pas avoir réussi à me faire comprendre Je n’ai pas réussi la totalité de ma mission. Il y a encore des gens qui quatre ans après posent les problèmes exactement de la même manière.
On est sur un mur d’incompréhension ; je ne veux pas jouer le pot de terre contre le pot de fer ; si je me bats c’est pour les enfants. L’inspecteur général a été enchanté de ce qu’il a vu, académie dynamique, gens qui avaient envie de faire, de s’engager, il a repéré des gens qui avaient envie de s’engager… autre image de ce qu’était Mayotte… Ce procès d’intention que je ne porte pas les dossiers au ministère les syndicalistes reçus là-haut le savent très bien, ils ne le disent peut-être pas en plateau, mais ils savent très bien les choses qui étaient remontées.

Maligne la guêpe ! Comme par hasard, pas de bilan ! C’est vrai que depuis qu’on met les rapports PISA et PIRLS sous le nez des gouvernants, les sinistres crétins des cabinets qui depuis 40 ans démolissent l’école en France ne se remettent toujours pas en question ! A Mayotte cet entêtement autoritariste pour des rythmes démagogiques a fait que depuis quatre ans, nous n’entendons plus parler de l’essentiel, du contenu des enseignements, de la prise en compte de l’échec scolaire. Ah nous nous souviendrons longtemps du panel de chronobiologistes justifiant la réforme des rythmes ! Dommage qu’un sage comme Boris Cyrulnik, si lucide sur ce qui se passe, ne soit pas entendu. Son analyse, pour faire court, compare les pauvres enfants d’Asie tourmentés pour cause de réussite scolaire, ceux de l’Europe du Nord chouchoutés, épanouis et les nôtres, victimes collatérales des ministres qui passent, des réformes avortées, des idéologies et des dogmes qui prévalent ! 

La consanguinité des cercles nomenklaturistes ? C'est cela qu'elle voulait nous faire comprendre ? La métastase des hauts-fonctionnaires inamovibles dans le cancer qui ronge la République ? Les raisons profondes qui ont promu l'abstentionnisme premier parti de France ?  

Et modeste avec ça ! Madame « je n’ai pas réussi la totalité de ma mission… » madame qui a seulement voulu gérer la pénurie, imposer des difficultés en excès aux Mahorais et faire avaler la pillule ! Dame de fer qui se prendrait, en plus, pour le pot de terre ? Et son inspecteur général vaut comme les fumeux chronobiologistes même s’il est heureux que son constat ne soit pas celui d’un défaitiste à propos d’enfants ! 

Pour ce qui est de la situation de Mayotte, on connait la vieille manie de l’administration, encore coloniale, d’appuyer le couvercle sur les problèmes de l’île. En laissant le temps courir, aux économies immédiates répondent des dépenses exponentiellement onéreuses lorsque le curatif prévaut sur le préventif. Les hauts-fonctionnaires ont quatre ans maximum pour passer la patate chaude et s’en laver les mains ! Voilà à quoi se réduisent les capacités d’une catégorie de grands serviteurs ! pas tous pourris, il va de soi… mais sachez bien que les récalcitrants, victimes de pressions, de coercition, restent condamnés au silence ! 

Autre parenthèse : qu’ils cessent aussi de faire comme si l’argent public sortait de leurs poches ! Dire « on a apporté 9,5 millions » tient de l’indécence quand un élève mahorais ne coûte que la moitié des 8000 € alloués à un métropolitain… 4000 euros qu’il faut partager, qui plus est, avec des clandestins non comptés parce qu’ils ne veulent pas les voir, dans la dotation par habitant ! 

La moitié de la moitié et il faudrait se réjouir d'être considéré français à 25 % ! 
 

DEHORS LA VICE-RECTEUR !

vendredi 8 décembre 2017

LES PARENTS & LA CYNIQUE CHEZ RAMINAGROBIS… / Mayotte, France en Danger




L’Union des parents et le snifsu se sont donc retrouvés à Paris, au ministère, le 7 décembre 2017. La nomenklatura joue la montre, comme quand elle dit qu’elle envoie une mission alors que le mal, le diagnostic sont établis depuis des lustres ! Quand le pouvoir est entre les mains de vendus, on envoie une énième mission… Toujours des manœuvres dilatoires pour étouffer, remettre aux calendes grecques… Illustration de la démocratie pervertie, le cartel des malfaisants, l’oligarchie des cabinets interprète sa loi à sa guise ! 

Sur ces entrefaites, on apprend que la France a encore régressé (avec les Pays-Bas), pour la lecture, depuis 2001… dernière en Europe ! 34ème au classement PIRLS ! lanterne rouge dans sa catégorie ! Et depuis quatre ans, ces irresponsables qui y sont pour beaucoup dans la montée des communautarismes, nous bassinent avec une réforme brune, rappelant, dans la forme, la prise en charge puante de la jeunesse par des régimes honnis, déniant le rôle premier des parents, ne pipant mot sur les enseignants, les enseignements, les méthodes, se déchargeant seulement sur les communes !
Pendant plus de quatre ans, on n’a plus parlé de français, de mathématiques et notre lamentable vice-rectrice, en charge de l’éducation des enfants, en arrive à se justifier avec les emplois crées à Mayotte ! Surréaliste ce nouvel argument de sa part ! 

Alors Blanquer, nouveau récipiendaire de ces ministères que la caste victorieuse se distribue en guise de prébendes, « pas dignes de notre pays » ces résultats ? Et derrière toi, ces sinistres crétins arcboutés sur les rythmes comme ils le sont longtemps restés sur la méthode globale, qui te soufflent qu’il faut en revenir à la dictée quotidienne ? Pauvre France à la merci de bonimenteurs manipulés par des cabinets gris ! Depuis 2000, Allègre, Lang, Ferry, Fillon, de Robien, Darcos, Chatel, Peillon, Hamon, V-Belkacem, bons à blablatérer… à faire durer, à attendre que le temps érode comme ils attendent pour le changement climatique !

Bref, nos ambassadeurs doivent attendre une semaine à Paris, une nouvelle réunion, cette fois avec la présence de Constance Cynique…
Grippeminaud se laissera-t-il abuser par la dame au nez pointu ? Sera-t-il bon apôtre avec nos contestants ?

lundi 4 décembre 2017

SUITE DES TARETS / MAIS QUI VEUT LA PEAU DE CONSTANCE CYNIQUE ? / Mayotte en Danger !



Actu : aux infos de Kwezi ce matin, les parents demandant à revenir aux horaires antérieurs à la réforme s’étonnent du silence des maires alors que 40 % des communes métropolitaines sont autorisées à abandonner ladite réforme. 
La grève est prévue demain matin. 
L’union départementale des parents et le SNI Fsu bientôt reçus au ministère…  

Répondre aux visions partiales, aux contrevérités, aux réponses à côté, ce n’est vraiment pas chercher un poil sur une coque tant les objections sont multiples ! Quel œuf cette vice-rectrice ! 
Rappel : les commentaires apparaissent en italique. 

CC con-sensuelle sur le turn-over des personnels administratifs toujours en contrats limités à 4 ans maximum, des pratiques administratives qui auraient l’avantage de remettre à chaque fois sur le métier l’ouvrage :

« … Quand quelqu’un reste dans la durée des choses, que la personne peut affirmer des étapes qui sont franchies […] une histoire que l’on peut raconter, les gens ne peuvent pas nous dire « avant c’était comme ci ». Que les gens soient rassurés pour « les gens » qui le souhaitent… »

Bien sûr que ceux qui le souhaitent seront un jour débarrassés sauf que ces hauts-fonctionnaires qui se succèdent sont du même acabit : Perrin, Coux, Costantini ! Quatre ans ce n’est pas s’investir « dans la durée des choses », c’est venir, partir et s’en laver les mains ! Pour les urgences, les priorités, les dossiers, toujours trois pas en avant et deux en arrière… c’est ne pas se bouger tant que la catastrophe n’est pas imminente !.. comme pour la crise de l’eau, par exemple, l’an passé ! A la décharge de l’Etat, les élus locaux qui ne valent pas mieux (en général), que les « expatriés » de l’administration parisienne !
Quant aux rythmes, et cela restera un leitmotiv de résistance tant que le pouvoir central s’opposera au bon sens de la population, avant c’était 7h- 12h et personne ne s’en fâchait !

Patrick Millan : Vous savez quand-est-ce que vous allez partir ?

CC insincère : « Non, j’ai une mission jusqu’à la fin année scolaire. Ce qui me porte, c’est les visites, j’ai vu des élèves qui apprenaient, des enseignants très contents de ce que l’on fait. Ce n’est pas abouti… oui le problème reste la pause méridienne. On veut toujours parler de ce qui est fait en métropole… La réforme c’est 1000 emplois et 4000 à terme et quand on me dit que les mairies n’ont pas de moyens, c’est 9,5 millions que nous avons apportés, 200 emplois à la mairie de Mamoudzou,  pas de problématique de salle de classe. A Boueni, j’ai vu 5 parents qui sont venus chercher 267 enfants… Celui qui fait s’expose, celui qui défait s’impose… 183 écoles 55000 enfants… Je crois qu’on a été très collégial… Il n’y a pas ce mouvement qu’on voudrait annoncer partout… »

Même le journaliste pousse à la roue… Sinon, elle est humaine Constance, elle a le contact au moins avec les enfants. Elle parle comme un enseignant sauf que celui que je fus ajoute que les inspecteurs, sauf exceptions, font passer après la qualité relationnelle,  pédagogie au premier sens du terme… Seule compte la loi imposant le programme comme seule compte la loi imposant la réforme des rythmes, le dogme avant tout !
Quant aux emplois, ils en prennent un coup dans l’aile avec un dégraissage généralisé, la fin des contrats aidés qui a amené la mairie de Mamoudzou à fermer les écoles pendant quelques jours parce que l’entretien ne pouvait plus être assuré… Et pour Constance, c’est « pas de problématique de salle de classe » dans le chef-lieu !
Les emplois ? Est-ce républicain et démocratique d’engager des municipalités en grande difficulté financière sinon sous tutelle en faisant miroiter les 90 € de l’Etat (dont la CAF) ?

Est-ce honnête de pousser des mairies au surendettement par le biais d’aides qui ne vont pas durer ?
L’insincérité fait papilloter des aides et ne pipe mot quand tout s’arrête en 2019 !
Quant à la collégialité, si elle consiste à faire adhérer grâce à des mesures biaisées alors que la corruption plombe le monde politique… 

Constance Cynique mérite bien son surnom !     

lundi 27 novembre 2017

L’ÉDUCATION CATALYSE LES MALAISES DE MAYOTTE / Mayotte en Danger

JUSTE APRÈS LE DIRECT DE KWEZI FM avec RAFZA, porte-parole des familles.
(notes prises en écoutant l'entretien, presque à la lettre..)

Demain, devant le vice-rectorat, grand rassemblement des familles et de l'intersyndicale des enseignants.
 
Kwezi : Parlons encore des rythmes scolaires. Vous représentez combien de personnes puisqu'on nous dit qu'à 75% les rythmes fonctionnent bien...
 
Rafza : Nous avons 14 communes qui ont fait appel à nous car ça ne marche pas. Les parents se manifestent, à Chiconi, au Sud, à Petite-Terre. "ILS" disent que ça marche mais "ILS" menacent les familles de rétorsions, même d'aller chercher les enfants chez eux !
 
Kwezi : mais 1000 emplois ont été créés...
 
Rafza : faux ! Si les personnels étaient assez nombreux encore. Les mairies ont 90 €/élèves et ça ne débouche sur rien. Les familles ne sont pas représentées au vice-rectorat. On parle de sécurité sur le trajet, d'activités de qualité, de sécurité alimentaire. Nous demandons un bilan des rythmes depuis 2013, un bilan qui n'a jamais été donné. Des parents demandent le départ de Costantini, impliquée. Je leur dis que ce soit dans un deuxième temps. Vendredi très tard, le cabinet du préfet nous a demandé de participer à une réunion préalable, veille de la manif de demain. Le soutien de l'intersyndicale est très apprécié
 
Kwezi : mais les rythmes, ce sont les maires...
 
Rafza : oui mais elle a le pouvoir derrière. A Ouangani, Acoua, Kani-Keli, on entend "la vice-recteur a dit non, il faut que les enfants suivent les rythmes."
Non ça ne peut pas marcher ici ce n'est pas du tout comparable à ce qui se fait en métropole. Je lance appel aux maires, les établissements scolaire appartiennent à la commune alors aujourd'hui s'ils veulent geler le rythmes ils peuvent. le problème est qu'en négociation avec les maires, c'est la vice-recteur qui s'interpose.

 
Kwezi : le vice-rectorat prend la décision si personne n'est d'accord...
 
Rafza : le conseil d'école doit suivre ; on force les parents à mettre en place les rythmes. Des amalgames sont entretenus avec un conseil d'école obligé qui n'est pas le leur.
Le bilan est complètement négatif, résultat 80% d'illettrés après le bac. Jamais un bilan de compétence n'a été fait. Au moins revenir aux anciens rythmes.
Que les parents viennent demain matin à 7 h devant le rectorat. Si on trouve une sortie aujourd'hui, on vous tient au courant mais si on ne dit rien venez demain !

 
Kwezi : l'insécurité, des agressions seraient liées aux rythmes ?
 
Rafza : si les anciens horaires étaient, il y aurait moins de violences. Les parents sont obligé d'abandonner les enfants pour ne pas se mettre en difficulté dans le boulot.
 

Kwezi : vous ne trouverez jamais une solution où tous seront satisfaits. Derrière les gamins n'y-a-t-il pas des enjeux politiques, électoraux...

A suivre donc la réunion de conciliation cet après-midi à 14h !

vendredi 17 novembre 2017

ÉCHOS CÔTIERS / Mayotte en Danger


Français catégorie "D" comme délaissée sont même obligés de rester vigilants des fois que, aussi foncièrement que sournoisement, les autorités passant par-dessus leurs têtes, aient la fâcheuse manie de négocier en catimini avec Moroni...

Vice-rectorat cynique de l’État en déroute "LES ÉTUDES MONTRENT QUE LES EFFETS DE L’AMÉNAGEMENT DU TEMPS SCOLAIRE -SUR 4 OU 4.5 JOURS- SONT NÉGLIGEABLES VOIRE NULS SUR LES RÉSULTATS DES ÉLÈVES" A quand des excuses de ces apparatchiks dévoyés ? JAMAIS !

Les parents ne veulent plus laisser les gosses 7h 40 minutes à l'école. La maire de Chirongui, naïve de croire que l'aide financière continuera, refuse de mettre 50 personnels au chômage et de gâcher le mobilier acheté pour la "pôse méridienne" ! 

  Constance Cynique vice-rectrice de l’État en déroute a fait effacer la propagande en faveur des rythmes. Réponse "nous n'avons pas trouvé de résultat" à la requête "LES HORAIRES DE L’ÉCOLE DE VOTRE ENFANT" Silence donc sur les journées à rallonges !

  attaques, caillassages de bus scolaires par des bandes de jeunes cagoulés. A quand des bus grillagés et protégés par des convois de police... comme en Afrique-du-Sud ?

meutes de jeunes qui torturent, dressent des chiots pour des combats et des cambriolages. 10 chiens récupérés hier lors d'une descente, recueillis au refuge Gueule d'Amour, dont une chienne violée "ça existe aux Comores", "ça arrive en métropole" précise le responsable du refuge... 

" du radotage, de l’esbroufe, un faux-semblant de démocratie !"
On sait déjà le résultat tant ils anticipent de se réjouir d'une participation record ! Bilan décalé, réponses à côté, mettons-nous donc autour d'une table pour que rien n'avance... Demandez donc ce qu'a fait par exemple l'Observatoire de l'Immigration depuis sa création sinon OBSERVER (et surtout ne pas voir !).   

lundi 6 novembre 2017

MAYOTTE "Sois sage ô ma douleur..." (1) / Mayotte en danger !

Je levai l'ancre un matin de septembre 1994...  

"... Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin, 
Mon âme rêveuse appareille
pour un ciel lointain..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / LE SERPENT QUI DANSE

"Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes, 
L'univers est égal à son vaste appétit. 
Ah que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !.."
Charles Baudelaire / Les fleurs du Mal / LE VOYAGE 


Je vis... 
"... Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux
et des femmes dont l’œil par se franchise étonne..." 
Charles Baudelaire / Spleen et idéal : PARFUM EXOTIQUE

"... Là, tout n'est qu'ordre et beauté, 
Luxe, calme et volupté..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / L'INVITATION AU VOYAGE

Hier soir... 

"... Ce soir la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté sur de nombreux coussins, 
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins..."
Charles Baudelaire / Spleen et idéal / TRISTESSES DE LA LUNE 

Mayotte, alors que la brousse se réveille dans les chants des passereaux, (qu'ils en soient loués), que la verdure semble harmonie, l'incertitude, l'inquiétude irradient au moment d'allumer la radio pour les infos...Là, tout n'est que désordre et mocheté, misère, tumulte et abjection. Et pourtant, on ne peut rester hors du monde, dans une bulle surtout qu'elle va crever, la bulle : les petits oiseaux en sursis, la terre assoiffée... à peine quelques gouttes pour une pluie des mangues en retard d'un mois ! 

D'où mes tweets têtus, rageurs : 

  faute de bateau pour Anjouan (2) la reconduite aux frontières se fait par avion ! Mais où partent nos impôts ?

forêt défrichée à grande échelle Le bidonville insalubre, la mise en culture pognon pour le proprio. QUE FAIT L’ÉTAT ?

  ASSISES OUTRE-MERS ? Participation démocratique ? Questions de forme, blabla ! Rien sur le fond de mépris normalisé !

  faut être à l'article de la mort pour 1 prise en charge Mourir pour occlusion intestinale traitée trop tard par ex. !

  1 cyclone, des écoles en rotation, choquant mais provisoire à St-Martin A Mayotte sans cyclone normal et permanent ! 

hôpital submergé en grève L'ARS + ministre reporte donc la réunion urgente prévue le 2 nov depuis 3 sem au 4 décembre

santé en faillite Évacuations systématiques à la Réunion Le dir de l'hôpital dit de revenir au boulot avec sérénité !

tjrs des écoles closes à cause des rythmes scolaires Oh 1 si bonne réforme pas vrai Constance Cynique vice-recteur ?!!

Et puis comme un contrepoison, un antidote, un gros nuage gris et gras dans un ciel trop bleu, les vers de Baudelaire, bruts de pessimisme mais empreints de beauté aussi. L'illusion d'un paradis. Les contradictions entre l'apparente indolence et des hommes au corps mince et vigoureux qui ne le seraient pas sans la vie très physique qu'ils menaient. 
J'ai pensé aussi à "...UNE MALBARAISE" mais sa lascivité d'odalisque rappelle trop l'esclavage sexuel... Quand l'anachronisme se confronte à la contemporanéité...  

(1) Charles Baudelaire / 1868 / RECUEILLEMENT 
(2) grève au port de Mutsamudu (Anjouan). 

Crédit photos : 
2. Maoulida carte postale photo Bruno Marie Ed. Baobab. 
4. carte postale C. Schaub Kostia créations. 

mercredi 18 octobre 2017

RIVO EST ARRIVÉ ! / Mayotte, rythmes...

Rythmes scolaires : Rivo, la voix des enseignants, invité ce matin à Kwezi. (entretien relevé plus dans l’esprit qu’à la lettre, n’engageant que la responsabilité du rédacteur sur ses déductions subjectives).

Sam : Pourquoi la possibilité de ne pas les appliquer n’est pas la même ici qu’en métropole ?

Rivo : il faut remettre la phrase du ministre dans son contexte. Là-bas, c’est le retour de la semaine à 4 jours avec travail le matin et l’après-midi. A Mayotte ce seraient les 5 heures du lundi au vendredi. Il faudrait que la vice-recteur revienne sur sa politique, ce qui ne sera pas facile. Le SNUIPP combat depuis 2014. Les parents s’y sont mis. On ne comprend pas pourquoi la vice-recteur refuse de discuter avec les parents (l’autorité refus de les recevoir NDLR), elle pousse les enseignants à casser les grèves des parents (Petite-Terre, Chiconi, Kani ont connu des pressions... Les collègues de Chiconi ontété convoqués au vice-rectorat avant les vacances ; on leur a reproché de ne pas appeler la police, de ne pas forcer le passage pour faire classe...)
Entre les parents et l’autorité, nous sommes restés neutres jusque là mais nous pouvons nous engager s’il le faut...
En cas de discussion, en espérant avoir les élus à la réunion, nous demandons des négociations sur les horaires. La position des parents et des enseignants est sans ambigüité pour l’ancien système.
La vice-recteur a agi d’autorité. Or comment dire qu’on peut travailler alors que tout est délabré. On nous promet des salles de classes... L’argent destiné aux constructions est parti dans la remise en état. Combien ont été livrées à cette rentrée ? RIEN

Flo : pour les horaires, le maire a-t-il le dernier mot ?

Rivo : il faut que le conseil d’école demande avant que ça remonte au vice-rectorat. A Sada la maire n’a jamais été d’accord avec les rythmes et on ne lui a rien fait !.. Quelques communes suivent mais les autres maires n’ont pas ce courage.

Sam : a minima que la réforme ne s’applique pas dans les écoles en rotation !

Rivo : la situation est absurde, la vice-recteur ne veut pas comprendre que cela ne puisse pas marcher. La pause méridienne, mal appliquée, fatigue les enfants... l’après-midi ne fonctionne pas.

Sam : la rentrée va être chaude ?

Rivo : ça va continuer à bouger et la vice-recteur a l’habitude de naviguer à vue. Si elle continue à faire pression sur les collègues, ce qu’elle contredit or nous avons des témoignages et une bande sonore attestant ce qui a été dit... les maires ne tiendront pas après janvier (restrictions des contrats aidés). Il faut passer à l’action, à des décisions, le temps de la discussion est passé.

mardi 17 octobre 2017

CRÉTINS SINISTRES ET VENIMEUX ! / Mayotte, France en Danger !


La réforme "à la con, à la merde" !.. Nos hommages au M'zé notamment pour sa manière crue mais non grossière de souligner la réalité ! 

On doit rappeler ces paroles, dans des circonstances de démocratie confisquée quand l'administration s'apparente de plus en plus à un cancer difficile, long à traiter et qui nous ronge. 

Ce matin encore, Kwezi évoquait ces préfets (dont Witkowski Jacques) qui en niant l'insécurité assuraient par contre leur sécurité de carrière. 


Alors que la population manifeste un peu partout (mieux vaut tard...), les organes de la très républicaine Constance Cynique en charge de "l’Éducation" démontrent un autoritarisme certain. 

La répression a frappé une mère d'élève parlant trop bien à la télé : enseignante, elle a écopé d'un blâme (Chiconi). 


Depuis, dénoncées par un syndicat, les menaces planent sur les enseignants soupçonnés de monter les parents d'élèves contre les autorités. 

Plus que jamais, considérant le mépris le plus total démontré par l’État laissant les puissances d'argent démolir les lanceurs d'alertes, nous devons faire front et persister à dénoncer les manœuvres aussi honteuses que dévoyées de nomenklaturistes se disant au service du peuple.

mardi 29 août 2017

REPARLONS-EN DES RYTHMES SCOLAIRES ! / Mayotte en Danger

Aux enkystés de l’éducation qui prétendent faire avancer Mayotte.
 
Emploi du temps, classe de cinquième :
 
* 6 jours de classe ! du lundi au samedi !

* débuts de journée très décalés... à 7h, 9h, 10h, midi ! Parlons-en du rythme scolaire et des « chronobiologistes » de l’idéologie !
 
* collège ouvert désormais de 7h à 16h 40 !
 
* bientôt les 3 x 8 !.. Les "rotations" on sait faire avec des enfants si gentils et dociles n’est-ce pas madame ? 
 
Et elle nous parle, cette auxiliaire à la colonisation, de futurs collèges à 700 élèves, comme d'une normalisation alors que les hauts-fonctionnaires de son acabit ont laissé la situation se dégrader depuis les années 90 !  


A propos des rythmes scolaires à Mayotte, alors qu'avec le nouveau président, les communes ont le droit de revenir sur cette organisation, pourquoi des chaînes, des cadenas, des grilles fermées pour revendiquer la liberté d'abandonner une réforme lamentable et inadaptée ?  

A Ouangani, d'après Kwezi, c'est le vice-rectorat qui a décidé de la reconduite des rythmes ! Les parents, la mairie sont pour l'abandon... le vice-rectorat s'y refuse tout en appelant hypocritement au dialogue... 
Pourquoi cette violence administrative délibérée ?.. une résistance perverse du valso-hollandisme ? 
Cette caste aux gouvernes doit croire que les "mouvements d'humeur", les "mécontentements", les "conflits" (1), toujours renaissants en cette rentrée 2017, relèvent seulement de caprices, d'un toujours plus déraisonnable de la part des Mahorais ! 


SOMMES-NOUS EN FRANCE ? 

Madame Costantini, vous êtes d’une malhonnêteté intolérable car plutôt que de seriner (2) tout ce que la France a fait, pour décliner une célèbre formule de JFK, demandez-vous plutôt tout ce que la France rechigne à faire, trahissant par là même ses principes républicains les plus forts ! 

Madame Costantini, vous êtes d’une constance cynique ! 

(1) mots exprimés dans le journal radio-télé kwezi. 
(2) sans parler d'un vocabulaire dogmatique et abscons en rappel d'idéologies totalitaristes...  

mercredi 21 juin 2017

« JE SUIS TRISTE POUR MAYOTTE ! » / L'école à Mayotte


C’est au moins la deuxième fois que Nathalie Costantini, la vice-recteur s’exprime ainsi. Sauf que ces hauts-fonctionnaires plus enclins à conforter leur rang et leur avancement devraient au moins avoir la décence de se taire ! Quelle hypocrisie, quelle empathie affectée alors qu’on applique à la hussarde les oukases de Paris sans jamais faire remonter une réalité locale difficile, de crainte de compromettre la promotion en vue ! 

Ces beaux parleurs font comme si... Jamais ils n’exprimeront que l’éducation (solidarité obligée avec l’Intérieur, les Affaires Etrangères) se retrouve plombée par une surpopulation étrangère que l’État est incapable d’aider chez elle...
Un appareil d’État qui persiste à favoriser Moroni en corrompant, en enrichissant les nantis en place ! C’est ce qu’on appelle la coopération ! Un appareil d’État qui cantonne les migrants à Mayotte (La Réunion, la métropole leur sont interdits). 

Une autorité à la solde des gros intérêts qui ont coupé Mayotte des réseaux de proximité (pas de commerce avec les Comores, Madagascar ou le Mozambique mais une marge prise sur le transport depuis l’Europe !).
Et au vice-rectorat c’est plutôt la prétention du peu qui a été accompli et non l’humilité de l’immense tâche restant à accomplir.

S’il existait un territoire où la réforme des rythmes aurait dû s’appliquer de façon homéopathique, c’est bien Mayotte. Les enfants suivaient la semaine de cinq jours aussi naturellement que monsieur Jourdain pratiquait la prose. Et quand on travaille de sept heures en gros à midi, demie journée à rallonge ou double, les 24 heures obligatoires étaient assurées... avant que le gros de la chaleur ne les accable... 

C’était sans compter sur les fouteurs de merde, les missi dominici de la gouvernance jacobine, ceux qui portent une lourde responsabilité dans le long déclin continu du pays, et particulièrement dans le domaine éducatif, les évaluations Pisa et Pirls en témoignent. 


A Mayotte, en réponse à l’asservissement aveugle de fonctionnaires sommés de fonctionner sans discussion (on sait comment leur conformation de trépanés, leurs réflexes sectaires, leur obéissance aveugle les a rendus si zélés et dévoués, par le passé, au régime de Vichy), l’autoritarisme costantinoviste exprime, jusqu’à la caricature, le service de l’État qui a prévalu et s’est peu à peu substitué à celui des enfants et des citoyens. Ainsi on fait passer les réformes en force et la vice-recteur ose même dire que la gentillesse et la grande patience des écoliers des tropiques autorise la surcharge des divisions et la rotation de deux classes dans un même local... Mieux, que la réforme est réalisable là où elle n’a pas eu honte de l’imposer, la nomenklaturiste (3 heures de coupure dans la journée de l’écolier !)
Sur une île où les 24 heures hebdomadaires étaient assurées avec une semaine sur 5 jours, la vice-recteur alias Constance Cynique, Planchand, "M" le maudit forçant la main sous son chapeau et l’autre vieux schnok qui a dit que pour faire des murs (protection des intrusions dans les écoles et collèges) il n’était pas maçon mais responsable de l’éducation, en bons nervis qu’ils sont de l’autorité parisienne, ont démoli ce qui résistait (malgré les 80 % d'établissements hors normes ! MERCI QUI ?) en imposant les ordres de Paris tout en appâtant des maires, pourtant sous tutelle, avec des subventions... 


Inutile de dire qu’ils vont comme par hasard changer d’avis sous le règne de Macron. Encore des grands serviteurs de Mayotte ouverts à des promotions sous d’autres cieux et dont le dévouement aveugle fera finalement couler l’île mais pas seulement puisque le bateau France gîte déjà à cause d’eux.

Histoires de directeurs de l’enseignement puis de vices-recteurs : entre J.M. Perrin célèbre pour son évocation du vagin trop productif des Mahoraises (malgré les 80 % de naissances provenant des Comores), F. Coux fustigeant l’accent qui serait un handicap et N. Costantini qui, avec ses sbires, s’est comportée en ennemi du peuple, on ne peut pas dire que la France s’honore de rattraper ses enfants les plus nécessiteux... Pardon, il y en eut un en 1994, peut-être invité dans un vol bleu et qui n’obtint que la Lozère pour avoir certainement œuvré pour l’île, lui ! Ne certifions pas, pour autant, que l’époque du gouverneur est révolue à Mayotte ? 

Vivement qu’ils dégagent, nos grands serviteurs pas à plaindre, avec l’espoir que quelque chose change enfin dans nos institutions pour une gouvernance honorable ! Peut-être serons-nous moins TRISTES pour Mayotte, une terre ignorée sinon méprisée alors qu’elle ne représente que 0,7 % des dépenses de la France !

REFORME DES RYTHMES... SCOLAIRES... VRAIMENT ??? UNE IDÉE DU BILAN ET CE QUI NOUS ATTEND...

Pourquoi n’ont-ils pas dit « réforme des rythmes de l’enfant » ? Certainement parce que cela aurait mis en lumière un fond idéologique pouvant être perçu comme irrecevable, un bonapartisme déjà puant. Pourquoi se retenir de le dire ainsi quand une réforme portant sur l’école ne dit rien des enseignants comme des enseignements tout en effaçant complètement les parents. N’est-ce pas la négation de la citoyenneté et des germes de totalitarisme à l’horizon ? Et peut-on s’empêcher de mettre en perspective l’encadrement de la jeunesse tel qu’il fut pratiqué par des régimes tristement connus ?
Dans l’intitulé même de la réforme l’emploi de l’adjectif « scolaires » est abusif puisque tout concerne le péri ou l’extra-scolaire. Et quand les adeptes de la réforme argumentent, ce ne sont vraiment que des lapalissades et des arguties démagogiques qu’ils avancent.
Faute d’avoir sous la main l’évaluation de la réforme gardée sous le coude jusqu’aux élections (n’est-ce pas déjà l’aveu d’un échec ?), attardons nous d'abord sur l’évaluation faite par la ville de Nantes dès le printemps 2014, puis celle des inspecteurs généraux (2015), et la mention de l’avis des professeurs des écoles aussi court que net et arrêté.

NANTES la ville d’Ayrault vous convainc-t-elle ?
114 pages (1) dont la conclusion sur l’évaluation de la réforme à Nantes, une ville acquise aux chambardements gouvernementaux... du blabla, du vent ! 114 pages pour ça :

«... * Les expériences engagées montrent une bonne dynamique d’acteurs et doivent être prolongées. 

* Ce n’est pas tant l’organisation horaire en elle-même qui apporte une plus-value que la dynamique de projet partagé. La réforme fait plus sens pour les personnes impliquées dans de tels projets. 

* L’organisation est très lourde à gérer. 

* La plupart des problématiques évoquées ci-dessus (coordination, information, locaux, etc) ne sont pas propres aux écoles expérimentales, mais ces dernières ont pu proposer des réponses intéressantes pour les résoudre. 

* D’autres écoles ont construit des projets tout aussi intéressants mais qui ne suivent pas le schéma « expérimental » (ex : Ledru Rollin, Garennes). 

* Le temps expérimental n’est pas une réponse en lui-même à la question du rythme. Il doit être intégré dans une réflexion plus large sur le rythme pour ne pas succomber à une forme « d’activisme » comme ce fut le cas dans certaines écoles. (????? NDLR)

* Dans la mesure où le schéma expérimental permet de toucher la plupart des enfants sur un temps d’activité  précis, il constitue un levier particulièrement intéressant à mobiliser dans le cas des écoles en éducation prioritaire...»(????? NDLR)

En 2015, rapport de l’Inspection Générale à la ministre « Efficacité pédagogique de la réforme des rythmes scolaires »
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/41/0/2015-042_efficacite_pedagogique_de_la_reforme_des_rythmes_scolaires_494410.pdf

« ... * ... la  cinquième  matinée  est  appréciée  pour  les  possibilités  qu’elle  offre  sur  le  plan  pédagogique.  Des  interrogations  se  posent  néanmoins  sur  l’alourdissement  des  semaines  des  enfants et parfois aussi sur l’accroissement de la complexité de leurs journées. 

* Concernant  l’école  maternelle,  la  réorganisation des  après-midi,  plus  courtes  qu’auparavant,  a réduit les temps d’apprentissages après la pause méridienne. Cette réduction affaiblit le bénéfice de la matinée supplémentaire. Pour les petites sections, le bilan semble un peu plus positif, sous réserve de la réelle fréquentation scolaire de cette cinquième matinée.

* À  l’école  élémentaire,  la  réorganisation  des  enseignements  semble  avoir surtout  bénéficié  au français et aux mathématiques, qui étaient déjà favorisés dans les répartitions horaires et qui se repositionnent majoritairement sur les cinq matinées. Les sciences, les arts et surtout l’éducation physique et sportive apparaissent, un peu plus encore qu’auparavant, en danger. (évaluation en interne des impacts dont les parents n'avaient pas à être informés, semble-t-il).  

* Les  taux  d’absence  enfin  inquiètent,  surtout  en  maternelle,  surtout  le  samedi,  et  peut-être 
– mais cela doit être vérifié –- en éducation prioritaire... »

Rien de bien convainquant et deux points assez incompréhensibles puisque, entre les Projets Educatifs Territoriaux, étrangement "acronymés" "PEDT" parce que justement il ne vont pas péter loin, et le travail scolaire, les inspecteurs notent (entre parenthèses, rien d’original) :
«... – assurer l’aide au travail personnel, pour tous les enfants, durant le temps scolaire ;
– offrir  à  de  petits  groupes  d'élèves,  après  le  temps  de  classe,  des  activités  pédagogiques complémentaires ; ...»

Quant à nous faire prendre des vessies pour des lanternes en affirmant que 60 heures d’aide personnalisée (AP de 2008) au bénéfice des élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages valent moins que les 36 heures d’activités  pédagogiques  complémentaires  (APC) instituées en 2013, c’est vraiment nous prendre pour des imbéciles... ce qui correspond bien au mépris « démocratique » que des membres d’une corporation d’experts dits "fonctionnaires" porte au peuple. 

Un point de sincérité néanmoins de leur part :
«... On ne peut réfuter cette fatigue, tant elle est souvent rapportée. Et quand bien même il semblerait  hasardeux  de  l’attribuer  directement  à  la  nouvelle  organisation  du  temps  scolaire,  il  est  un fait que le constat de cette fatigue est vécu sur le terrain comme un signe d’échec – provisoire, on peut l’espérer – de l’ambition de mieux penser le temps global de l’enfant... »

12 mai 2016.
98 % des 800 professeurs des écoles parisiens sondés par le SNUipp-FSU-Paris, fer de lance de la contestation des nouveaux rythmes, estiment que les « objectifs ne sont pas atteints ». « Les élèves sont plus fatigués, moins disponibles pour les apprentissages. Leur comportement s’est dégradé »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2016/05/12/reforme-des-rythmes-scolaires-a-quand-l-evaluation-promise-par-le-gouvernement_4918332_1473685.html#JCtvaHrk4io4GShH.99

prévu dans les Macronades à venir :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/04/28042017Article636289619490038685.aspx
«... Dès l'été 2017, un décret devrait donner aux communes la possibilité d'appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires. Elles pourront décider de revenir à la semaine de 4 jours ou non. Elles pourront aussi maintenir ou supprimer les activités périscolaires. E Macron tire un trait sur une des réformes les plus importantes et les plus contestées du quinquennat. Les aides aux communes pour financer le périscolaire seront maintenues jusqu'en 2019. Après elles seront réservées aux communes pauvres pour les aider à payer le périscolaire... »