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lundi 27 juin 2016

OCCITÀNIA !

L'arbitraire regroupe certaines régions et pas d'autres... passez votre chemin, l’État c'est lui ! 
Ce serait pour économiser or, l'oligarchie s'est aussitôt empressée de multiplier les vices-postes de présidents, de vice-vice-présidents et les moins malhonnêtes osent dire qu'on s'y retrouvera, dans dix ans peut-être. Pour vite faire oublier un envers du décor aussi peu reluisant que l'endroit, la clique du monarque-républicain joue à la France éclairant le Monde : demandons donc au "bon peuple" de choisir parmi les noms proposés ! Démocratie quand tu nous tiens ! 
Si la malignité et la prédation politique sont leur fort, les nomenklaturistes sont devenus rares à s'encombrer de culture et d'Histoire. Les nôtres viennent de se distinguer en proposant "OCCITANIE" à Montpellier et à Toulouse ! Peut-être n'y ont-ils vu qu'une référence à ce faux folklore servi l'été aux touristes par une population versatile, se sustentant comme ailleurs en France de pain et de cirque sinon d'un euro de football payé par les impôts ! 
Un pragmatisme hypocrite fait l'impasse sur l'Histoire, la langue, l'accent, la culture, le respect de ce qui n'est qu'une populace, au nom d'une unité monolithique imposée par Paris. Mais quand une minorité de cocus naïfs se pique au jeu et vote majoritairement, et à l'insu de son plein gré, pour une appellation qui défie le pouvoir jacobin, cela rajoute à une crise institutionnelle déjà invalidante.      


OCCITANIE ils ont choisi ! OCCITANIE qu’ils ont dit pour la supra-région voulue par les vassaux des Parigots du mégalo... Hollande et sa clique ne s’attendaient certainement pas à ça ! Une bombe pour sa turgescence... pardon, son état d’urgence et sa jacobino-gouvernance ! Sauf que, comme d’habitude, les autorités peuvent s’arroger le droit de faire dire le contraire aux votes... ils nous firent le coup déjà pour le referendum sur l’Europe de 2005, enterré sans vergogne par un traité de Lisbonne entériné deux ans plus tard. Démocratie quand tu nous tiens ! 
En tant que Languedocien girondin pour plus d'autonomie fédérale vis à vis de Paris, le hasard alphabétique « Languedoc-Midi-Pyrénées-Roussillon » me satisfaisant largement, je ne reste pas moins soufflé par le choix d'une appellation identitaire carrément émancipatrice du pouvoir centralisé !
Vous comprenez, vous foutriez-vous complètement de ce que je pense, que par égard pour notre branche catalane de Perpignan, déjà réduite à « Roussillon » et celle du Rouergue devant se ranger sous l’ambivalence de la signification « Midi », et en n’en pensant pas moins pour Toulouse qui laissa tomber jadis son rang de capitale du Languedoc, je ne vais pas plus voter pour les tricheurs d'en haut que pour une OCCITANIE brute de provocation.
Savent-ils ce qu’ils font ? Faut-il pardonner tant à ceux qui cherchent le bâton pour se faire battre qu'aux gogos qui les confortent en jouant avec leurs dés pipés  ? Doit-on au contraire remercier des idiots utiles sinon les féliciter d’avoir mis les pieds dans le plat, avec tant d'innocence ? 

Patience, pas encore : si la socio-hollandie n'en est pas à une cagade près, le Nord ne se privera pas de toujours imposer son menu si le Sud ne se met pas à crier OCCITÀNIA,  OCCITÀNIA à François II, si piteux, avec son écharpe, quand l'Eire nous le met, son penalty !
Au "panem et circenses" a succédé l'effondrement d'un Empire de Barbares au pouvoir, dira peut-être une Histoire connue pour ne pas repasser les plats !  

illustrations 2. Croix occitane. 1. pays en mal d'autonomie ou d'indépendance, auteur EwenRD...

vendredi 20 mai 2016

CHEF D'ESCADRILLE IL SERA... QUAND LES CONS VOLERONT ! / Mayotte, France en Danger


Lire « Mayotte, française par accident » dans une revue qui se prétend d’Histoire est plus que choquant. 

L’expression, si elle relève d’un truisme lamentable en Histoire, ne peut que se vouloir venimeuse, humiliante.
Si encore l’auteur annonçait un article d’opinion, cela serait recevable. En soi, le désagrément serait qu’une telle provocation ne pourrait donner qu’un affrontement. Tant pis pour l'échange d'idées !
Sauf que le quidam, proférant sa haine, ne décline pas son identité sur la version accessible... Au diable l'olibrius ! Un tel parti pris n’incite certainement à savoir qui a signé, pas plus qu à connaître la suite et encore moins à s’abonner puisque le souci d’objectivité ne semble pas être celui de la revue !


En la circonstance, pour reprendre Schopenhauer mais en espérant toutefois qu’il ne s’est pas entendu dire qu’il est là « par accident », je me limiterai à dire à ce haineux détracteur que sa prise de parole, concernant le partage d’idées «.. est un accident regrettable». 

PS : finalement, après avoir saisi « Mayotte vendue...» ainsi que « société de type colonial », je ne suis pas allé plus loin que la quatrième ligne ! Pas de temps à perdre avec des gens pareils ! 

PS2 : ne voulant pas lui faire de la pub, je ne donnerai les références que par message personnel... 

PS3 : Inutile de préciser que j'ai coché "indésirable" pour les envois publicitaires à venir de la revue !

jeudi 12 mai 2016

MAYOTTE FRANÇAISE, CE N’EST QUAND MÊME PAS L’AFRIQUE DES GRANDS LACS ! / France en danger

Des voyous ont des coupe-coupe, machettes et autres sabres d’abattis (1)... en 1994, seuls les cultivateurs couraient la brousse ainsi équipés, mais pour le rude travail aux champs, seulement. C’était le Rwanda sans le sang... Aujourd’hui, depuis janvier, nous en sommes à quatre morts imputables à des meurtres crapuleux et si la décence n’autorise pas encore à comparer avec le Rwanda (2), notons cependant que si la France s’exposa particulièrement à l’époque dans son opération mitterandienne Turquoise, bien malvenue dans une ancienne colonie belge, ici, en complète négation de ses missions régaliennes, elle brille surtout par son apathie sinon son absence !  Comment pourrait-il en être autrement avec un préfet plus soucieux de rabaisser les mouvements sociaux que de juguler la délinquance ?!?! 

panga d'époque et shombo pidja forgé localement.

(1) le représentant du MEDEF demande un contrôle des ventes. Pourquoi pas, à y être, celle des tournevis et des marteaux ? Sinon, il ne faut pas confondre ces lames longues dont le «panga» avec le «shombo», une palette ronde, certes coupante mais plutôt outil à tout faire, servant à travailler la terre et qui peut être femelle (pidja) ou mâle avec son appendice crochu (gori).
(2) suite à l'expulsion par les locaux des occupants illégaux de terrains, des messages circulent. Ils appellent à refouler les étrangers pour mettre le préfet face aux responsabilités régaliennes non assumées et ce d’autant plus que les procédures de reconduites à la frontière vont être enrayées par des possibilités d’appel, à partir du 1er novembre 2016.
Dans l’autre camp, un plan d’auto-défense sinon de représailles, a été  clairement notifié sur les réseaux sociaux.
Au prétexte que la France serait un pays évolué, le refus de prendre en compte les errances et lâchetés, en premier lieu de l’Etat, relèvent de l’indignité nationale quand, avec ces pauvres gens dormant dehors, ce sont bien des pogroms que nous avons sous les yeux ! 

mercredi 27 avril 2016

MAYOTTE (suite 3) / ... parlent même pas français ! / Du riz pour 400 ou 500.000 habitants ?










8. ILS PARLENT MÊME PAS FRANÇAIS !
« 60 % des habitants ne parlent pas un mot de français, et ne s’expriment qu’en swahili ou en malgache »... Voilà le genre de propos lapidaire et trop abrupt pour être vrai... D’abord la langue vernaculaire la plus pratiquée est le shimaoré, de la famille des langues swahilies il est vrai comme les langues romanes pour le français. Ensuite, depuis vingt ans même si mon expérience n’a pas valeur statistique, quoique, quand on voit le contorsionnisme dont l’Insee doit faire preuve pour ne pas que les chiffres accablent la main qui le nourrit (c’est particulièrement vrai concernant la population totale de l’archipel ainsi que la proportion d’étrangers, pour sa part clandestine), depuis vingt ans et je peux être incité à penser pour souvent croiser des enfants des écoles et du collège, que la jeunesse s’approprie toujours davantage la langue française (ce qui ne l’empêche pas d’être bi sinon trilingue, eu égard aux langues maternelles). 


9. DU RIZ POUR 400 ou 500.000 habitants ?
« ...  puisque sur ses 200 000 habitants, on compterait plus de 60 000 immigrés clandestins... ». Pour avoir une idée plus correcte que l’approximation de l’INSEE, les journalistes ont eu l’idée d’approcher le chiffre de la population au prorata à la quantité de riz importée. Cette céréale étant consommée quotidiennement, le résultat permettait de dire que "l’homo mayottensis" est détenteur du record mondial en mangeant deux fois plus de riz que le champion malgache (130-150 kilos/hab/an).
Sur cette base là et sachant qu’aux Comores, c’est un quintal de riz par personne et par an, Mayotte pourrait compter entre 400 et 500 000 habitants, une évaluation loin des chiffres de l’INSEE !

Sur la proportion d’étrangers, après avoir objecté, comme elle le fit pour le "sentiment d’insécurité", qu’il ne s’agissait que d’un ressenti, l’autorité étatique laisse dire désormais... « qui ne dit mot... » 


photo autorisée 1. commons wikimedia / salon du Livre Paris 2015 / auteur ActuaLitté 

mardi 26 avril 2016

MAYOTTE (suite 2) Le Pétrole / La départementalisation / Les militaires.

5. Le PÉTROLE... certes mais en 1976, qui avait idée de ces gisements aiguisant aujourd’hui nos intérêts pour le Canal de Mozambique et les Îles Éparses autour de Madagascar. Dans une perspective historique, la route du pétrole a pesé sur les options nationales : ce fut le cas lorsque Mayotte a voté contre l’indépendance en décembre 1974, alors que le Canal de Suez était fermé. Il le resta huit ans, jusqu’en juin 1975. Ainsi le 8 février 1976, lorsque Mayotte décida de son maintien au sein de la République Française, la route du pétrole n’impliquait pas obligatoirement le contournement de l’Afrique (seulement pour les tankers de grande capacité). Toujours à propos de ce fameux approvisionnement, comment interpréter le « lâchage » par la France du Territoire des Afars et des Issas, autrement stratégique, à l’entrée de la Mer Rouge, Djibouti accédant suite à un référendum, à l’indépendance (juin 1976) ? 
6. LA DÉPARTEMENTALISATION comme récompense «électoraliste» ? L’intérêt des urnes a peut-être compté lors de la présidentielle de 1974 lorsque Giscard promit la nationalité à tout le monde, et pour les Comoriens sur la voie de l’émancipation et en tant que consolation pour les Mahorais potentiellement largués. Il n’est pas inutile non plus, de rappeler que même si le président a des pouvoirs de monarque, on ne peut lui devoir une départementalisation constitutionnellement prévue par la loi (demandée par les Mahorais depuis1958).

7. LES MILITAIRES.
Quant à la base militaire de choix, il n’est pas faux de dire qu’elle a présenté une solution au repli forcé de Diego-Suarez (1), les légionnaires partant dès 1973 et la marine en 1975.
Rappelons néanmoins que la location pour la base à Djibouti correspondait par le passé à environ 50 % du PIB du nouveau pays. L’expression « base militaire de choix » me semble donc toute relative même si la situation géographique permet de veiller sur les Îles Éparses réclamées depuis 1973 par Madagascar et aussi de tourner de « grandes oreilles » vers l’Afrique, depuis la Petite-Terre, le « réduit français ».
Pour ce qui est du service Militaire adapté (SMA), il concerne tout l’Outre-mer, DOM et TOM confondus (sauf St-Pierre & Miquelon et Wallis & Futuna ?). 

(1) Didier Ratsiraka à l’origine de "la mise à la porte" a, par la suite, passé pourtant 11 ans à Paris, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine baptisée "Villa Madrid".
2013. La France l’utilise pour le coup d’État chassant Ravalomanana pro-américain.
Février 2015 : il semblerait qu’on ait compliqué l’obtention des visas pour toute sa famille, à l’occasion d’un voyage sanitaire en France.




photo autorisée Commons wikimedia / Îlots Choizil / auteur jeRome.
A 70 kilomètres seulement des côtes d'Anjouan. 

lundi 25 avril 2016

MAYOTTE SUITE / ÉTAT DE DROIT ET REFERENDUM...

photo archive 2011 / commons wikimedia / auteur Lebelot


3. LA POLICE N’A PAS TOUS LES DROITS...
Mars 2015, l’adjudant Roumiantseff, coupable du tir de flashball contre le petit Nassur a été condamné aux Assises, à deux ans de prison avec sursis, le Civil devant se prononcer ultérieurement sur les dédommagements.
Note : un jeune manifestant qui avait failli perdre un œil à Montreuil, dans des circonstances similaires, avait fait l’objet, de la part de la presse nationale, d’un empressement tout autre http://leplus.nouvelobs.com/contribution/205863-faut-il-un-mort-pour-que-les-medias-s-interessent-a-mayotte.html

4. UNE CONSULTATION, UN REFERENDUM DOIT ÊTRE CONSTITUTIONNELLEMENT ENCADRÉ
« Rappelons qu’en aucune manière, les Français n’avaient été consultés avant la départementalisation de Mayotte. »
N’en parlez pas comme si cela relevait d’un abus de pouvoir antidémocratique ! Est-ce que les Français ont été appelés à se prononcer sur le rattachement de Nice, de la Savoie, de Tende, de la Sarre (qui n’a pas voulu) ? Avaient-ils aussi leur mot à dire lorsque St-Pierre-et-Miquelon a choisi la départementalisation  puis a préféré revenir au statut antérieur ? Votre affirmation tient d’une interprétation dangereuse et heureusement que la Constitution n’autorise pas le pays à se prononcer sur l’autodétermination d’une de ses composantes. Sur le mot même «autodétermination», le 8 janvier 1961, De Gaulle a bien appelé les Français à dire s’ils étaient d’accord pour que l’Algérie décide de son devenir... ils ne leur a pas demandé de décider pour elle !  

photo commons wikimedia / auteur David Stanley (Canada)

dimanche 24 avril 2016

MAYOTTE, LA GRÈVE GÉNÉRALE POUR L’ÉGALITÉ CITOYENNE / Mayotte, France en Danger

Le 23 avril, Galil Agar a écrit un article sur Mayotte :

http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/23/mayotte-lutte-egalite-respect/

Merci pour cet article très travaillé démontrant la légèreté coupable avec laquelle la France traite son Outre-mer (loin des yeux, loin du coeur) même lorsque celui-ci conteste légitimement pour l’égalité citoyenne, ce qui est le cas de Mayotte. Comme lors des 47 jours de grève générale contre la vie chère, le mauvais rôle ne revient certainement pas à une population revendiquant seulement la dignité qui lui est due.   

Quelques remarques et bémols aussi, sans que cela ne remette en question ce qui nous unit...

1. LES NUITS DEBOUT «  (le non-événement de la visite de l’inénarrable Alain Finkielkraut…) »
A titre accessoire, c’est un peu déplacé de rappeler un épiphénomène en ces termes puisqu’une assemblée réfléchissant à un changement de paradigmes étatiques, à vocation constituante, est en contradiction avec elle-même lorsqu’elle refuse d’entendre un philosophe et pire, le chasse. 

2. LE COUVERCLE SUR LA COCOTTE.
Le mépris et une certaine suffisance persistent d’autant plus quand les infos ne remontent pas au niveau national. Tant que l’étouffement, le manque de résonance n’exposera pas les manquements de la puissance publique, celle-ci, toute en dissimulation et, nous l’espérons, avec mauvaise conscience, persiste à revendiquer la paternité de ce qui n’a progressé souvent que par la force des choses. Il s’agit de quelques évolutions inhérentes liées à l’essence même de la vie ainsi qu’au temps laissé au temps, ce dernier ne pouvant par ailleurs, et presque à 100 %, qu’envenimer les problèmes. 

photo autorisée : commons wikimedia / tract Nuit Debout / auteur nieddu vladimir

jeudi 21 avril 2016

MAYOTTE, LES BRÈVES / twits, twits

Du 19 au 21 avril 2016.

#Mayotte Après mardi jour île morte, la réunionite du préfet, comme lÉtat multipliant les missions toujours au stade du diagnostic ressassé

#Mayotte Mardi les élus claquent la porte : le préfet, le procureur leur parlent comme au bon temps des colonies !

#Mayotte Mamoudzou, l'adjoint donne comme raison que les comoro-français en France pèsent trop aux élections pour que Mayotte soit entendue.

#Mayotte Kamardine ex-député à propos du préfet faisant comme si face à l'insécurité grandissante : «il ferait mieux de fermer sa gueule!».

#Mayotte expliquant ses dérapages au micro, l’ex-député insinue que le préfet lèverait le coude... et nous qui pensions à du lyrisme décalé!

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, il suffit de demander !

lundi 28 mars 2016

NON, NON, NON, NON, IL N'EST PAS MORT CAR IL SOUFFLE ENCORE ! (bis) / Fleury d'Aude en Languedoc


Suite aux articles « QUI TROUVE LE CERS PERD LA TRAMONTANE... I & II d’octobre 2013, la défense de l’identité audoise impose d’exposer, au fur et à mesure qu’ils la confortent, les arguments contre une globalisation détestable parce que le consumérisme intéressé qu’elle impose va de pair avec le dénigrement du particularisme culturel.
Plutôt que d’alimenter en commentaires les articles concernés (accessibles d’un clic sur les liens ci-joints), un extrait de la REVUE FOLKLORE 1972.
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/692089987470599:0
https://www.facebook.com/fleuryaudelanguedoc/posts/696016180411313:0
Sous la plume de P. Andrieu-Barthe, à propos des vents de l’Aude en aval de Carcassonne, nous pouvons lire :
 

* «...un vaste couloir où les vents acquièrent la vitesse de courants d’air...» définissant, vers le Lauragais, la plaine minervoise qui se resserre entre la Montagne Noire et les Corbières.
 

** «.../... Le rival du Marin est le Cers.../... que les Romains, par crainte, déifièrent.../... Dans la plaine Minervoise toute habitation comporte une orientation, une muraille ou une haie de cyprès pour se défendre du côté du Cers et non du Marin... ».
 

*** «.../... Après la Toussaint s’installe habituellement une période de marin froid. Le Cers glacé règne ensuite en hiver et surtout au printemps où il effeuille impitoyablement les pétales des précoces amandiers, mais durant l’été, il tempère agréablement la chaleur, caressant et léger...».
 

**** «.../... La Tramontane reste localisée en Roussillon. Il faut arriver à Montpellier pour entendre parler du Mistral... »
 

***** «.../... Détestés des étrangers venant de pays plus calmes et qu’ils tourmentent, ils sont familiers aux autochtones qui, en fulminant sans cesse contre eux, ne peuvent s’en passer. S’ils viennent à se calmer, on entend dire : "On ne respire pas, il n’y a pas d’air" ou, dans le cas contraire : "Il fait bon, il fait de l'air".

diapo François Dedieu vignes et pins à l'automne. 

jeudi 25 février 2016

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS... / Mayotte en Danger

Mercredi 24 février 2016, 16h 26...
 
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS...

bonjour M. Dedieu,
un groupe électrogène a été mis en place mercredi dernier puisque le transformateur électrique qui alimente le lycée de Sada a brûlé mercredi dernier, et donc il est non opérationnel ; ceci a d'ailleurs provoqué la coupure de l'électricité sur la commune de Sada et sur Mangajou pendant un moment puisque ces réseaux passaient aussi par le transformateur implanté au lycée.
 
Comme vous le savez, il n'est pas possible de travailler sans électricité et donc un groupe électrogène a été lancé afin que le lycée soit alimenté en électricité , de jour comme de nuit car le lycée bénéficie d'une demi-pension et les frigidaires et congélateurs sont remplis de nourriture et certaines pièces par sécurité doivent être à température un peu fraiche ; un nouveau transformateur va être posé à partir de ce mercredi et le branchement en suivant.

Nous œuvrons avec les services techniques du Vice Rectorat pour aller au plus vite et limiter les désagréments occasionnés. La pose du nouveau transformateur est une opération conséquente et complexe.
 
Néanmoins, il faudra encore quelques jours afin que le transformateur soit branché et le groupe électrogène débranché et donc retrouver un fonctionnement normal, je vous remercie par avance de votre compréhension, cordialement,
 
 Nathalie SAUBADU
Proviseur du LPO de Sada

Le 19/02/2016 16:18, jfd11@live.fr a écrit :
> Bonjour, ne sachant pas s'il est normal que votre établissement
> fonctionne sur le groupe électrogène, je suis sûr, par contre, de la
> gêne occasionnée au voisinage par un moteur ronflant jour et nuit
> depuis 48 heures.
> Tout le coteau de Doujani est touché et nous aimerions savoir la
> raison qui nous fait ainsi contribuer... à l'instruction des élèves.
> Merci.
> PS : pardon de prendre de votre temps pour le cas où vous auriez fait
> passer l'info aux médias.
> JFDedieu.


Et pardon, si moi j'ai tardé plus de 12 heures avant de vous mettre au jus...

CHANGEMENT DE GROUPE AU LYCÉE DE SADA ! / Mayotte, France en Danger


Lundi, un employé du lycée sûrement en chômage technique vu qu'il faisait ses courses à la supérette du coin a expliqué que le transfo ayant explosé, ils ont dû se rabattre sur l'alimentation de secours... 

Celle-ci ayant rendu l'âme ce qui explique que le groupe n'ait pu ronfler dès la coupure d'électricité, ils ont été secourus par une Colas éminemment philanthropique (1) (comme lorsqu'elle persiste contre vents, marées et saisons des pluies à mettre du goudron autour des nids de poule!) qui a prêté un générateur. 

Contrairement aux publicités qui promettent des dizaines de milliers d'heures, tout a bloqué après 120 heures. Néanmoins après quelques rugissements, un nouvel engin a pris le relais... Moins puissant il est à peine plus insupportable pour les aigus. 

Suite à un coup de fil au lycée, une habitante du quartier a appris qu'on en aurait encore pour une bonne semaine à patienter. 

Rappelons que si cette solidarité de notre part est naturelle, ce qui reste insupportable est l'attitude grossière d'un chef d'établissement... Même si les illusions sur le dévouement de l'administration ont fondu depuis longtemps, on se demande comment, sur ces bases là, on peut se prévaloir d'instruire et d'éduquer la jeunesse... 

(1) multinationale du BTP, synonyme, ici, pour les routes de cherté puissance 3 : 
* 3 fois moins de camelote... 
** durant 3 fois moins de temps... 
*** facturée 3 fois plus cher !
 
PS ; le générateur ronfle aussi la nuit pour la clim et le confort des cadres (direction, gestionnaire), la tranquillité du voisinage passant naturellement après...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

dimanche 14 février 2016

POUR CARNAVAL, LA SOUPE A LA GRIMACE (1)... / Fleury d'Aude en Languedoc

Charité bien ordonnée dit-on... sauf qu’à Fleury, visiblement, nous en resterons à ressasser des souvenirs des carnavals d’antan... A ce jour, c’est l’indigence complète sur les pages municipales. Les rues en fête sont plus légitimes sans doute... Et entre nous, pour quelle fête ?

A Salles, si le carnaval est célébré en mai, bien après la bataille, le référencement informatique fait vraiment mauvaise impression... Les premières pages suggérées, en effet, sont d’un effet... morbide ! En cause, ces velléités de blog et de page facebook mort-nées dès 2011, le jour même de leur création ! Le fulgurant irresponsable en question ne pourrait-il faire preuve d’un bon geste en effaçant tout ?

A Lespignan, si la mairie classe son carnaval et la "Corbeille Jolie" dans les « temps forts » de la commune, les dragées, les quatre hauts de forme et les cannes à pommeaux ne sauraient nous faire oublier les meuniers et la bufatière (la danse du soufflet) des années 70... Obligé de regagner Lyon, le sourire plutôt forcé et le moral dans les chaussettes, je devais faire bonne figure pour passer au pas les nuages de farine et les masques moqueurs... Et que dire quand tout un passé se retrouve soufflé avec la démolition de la cave coopérative qui exposait ses jolies grappes au soleil couchant ? Dois-je ajouter, au comble de ma déprime, que me reviennent aussi les trognes rubicondes des Belges en goguette, ceux du jumelage, dans un pays de cocagne où le vin coulait de source ? Que reste-t-il sinon une journée de vendanges à l’ancienne ? Bien sûr que c’est bien pour les jeunes... Bien sûr que j’en deviens odieux... mais pour nous qui avons vécu cette époque et goûté, entre parenthèses, un fameux merlot d’ici, même s’il nous reste l’orchestre sous les platanes devant l’école, c’est surtout la boule dans la gorge qui ne passe pas...

A Vinassan, le site de la mairie annonce le carnaval dans sa galerie de photos... je cherche encore même si j’apprécie, en passant, la jolie collection sur les vendanges et encore une coopérative aujourd’hui disparue !.. Le "sang de la vigne" sans doute... (2)

A Armissan, après des carnavals à vélos (sic), le comité des fêtes a œuvré, en 2014, pour relancer la danse traditionnelle de la bufatière. Hélas, l’année 2015 a déçu avec une petite trentaine seulement de costumés en rouge et blanc et trop peu de monde pour les fêter le long des rues. Pour voir une belle affluence, il faut faire défiler les  photos des carnavals du début du siècle (jusqu’en 1920) avec calèches, chariots et chevaux !
http://www.armissan.eu/gallery.php

A Coursan, loin des « grandes heures » louées par Jean Camp, ils font seulement la pub pour le carnaval de Narbonne (3) !

Narbonne a calqué son carnaval sur le calendrier religieux. Le ROI DE LA MUSIQUE était le thème de cette année avec élection de la reine, une dizaine de chars et 500 carnavaliers, etc. http://www.narbonneenfete.com/accueil.html

A Espéraza (4) où la ville illumine la dernière cheminée d’un glorieux passé industriel (chapeaux, chaussures, plastiques, isolants), la sortie des ermites (chemise de femme, chapeau melon, noir de fumée sur le visage et maquillage au charbon) marque le carnaval depuis 1930. Le lendemain du mercredi des Cendre, accompagnés de musiciens et d’un répertoire d’airs choisis, ils passaient dans les ateliers pour chiner les filles et les patrons chapeliers. Le vin chaud, le cocu promené sur un âne, une croix où pendaient saucisses et saucissons faisaient partie de la fête. S’ils font encore le vin chaud, est-ce toujours dans le pèirol de 50 litres ? 

A Quillan,  c’est au printemps. Carrément en avril, hors délais, hors sujet même, et les costumes qui y sont particulièrement soignés ne tempèrent pas mon sentiment.
https://www.facebook.com/FecosDeQuillan 

Carnavals perdus, retrouvés puis reperdus comme à Fleury, Salles, Armissan, Lespignan et malencontreusement, à Carcassonne aussi où la municipalité n’a rien voulu savoir alors que depuis le retour de Carnaval en 2011, la fête allait crescendo (passo-carriéro (5), jugement, crémation, bal masqué).


Avant de me laisser aller à ne plus trouver grâce à des carnavals manquant de spontanéité, plus que pour ces cavalcades et autres corsos fleuris des beaux jours retrouvés mais qui ne valent pas symbole, je vais d’abord chercher du réconfort avec des festivités qui elles, durent et perpétuent une tradition d’optimisme, ancrée dans la nuit des temps et si importante pour se projeter dans le futur... Au moins, avec ces carnavals vrais, nos souvenirs de Fleury peuvent-ils reprendre leurs couleurs. 

photo et vidéo autorisées / Le Poulain de Pézenas en Hongrie !
https://www.youtube.com/watch?v=NTZzbX8fCZM 

(1) Avertissement préalable : attention à ces prestataires de services (à titre gracieux j’espère) qui annoncent «Toutes vos informations locales à...» et qui, avec une même page et de mystérieux beignets de carnaval, changent seulement le nom de la localité !
(2) à Vinassan des lotos, dont deux dits « des pantigues », jusqu’à la fin du mois de mars !
photos coopé de Vinassan http://www.vinassan.fr/module/9,,26/detail/4/u_vendanges_d__039antan.html
(3) à Coursan le loto existe encore ! / 16 quines, 4 cartons pleins, 10 € les 6 cartons.
https://www.facebook.com/257723454273782/photos/a.270694056310055.64514.257723454273782/1044244152288371/?type=3&theater
(4) à Espéraza, le loto existe encore ! (GRAND LOTO DE LA FERIA ce soir à 21 h / 14 quines, 4 cartons pleins / lots divers dont jambons / 10 € les 3 cartons) ! Plus cher qu'à Coursan !
(5) plutôt un défilé en sens unique même si les taquineries, le lancer de confettis ou de farine ont quelque chose de commun avec le passo-carriéiro, cette promenade au soir des beaux jours, en allers et retours, manière, pour les adultes souvent en couples, de se "passéjer", de voir "le mouvement", de saluer, d’être vus aussi par ceux prenant le frais sur les perrons et devants-de-porte... L’occasion bien sûr, pour les uns et les autres, de commenter, avec tout ce que l’affection et la médisance peuvent inspirer, plus loin, à voix basse, après la rencontre et les échanges claironnants.
Ce passo-carrièiro est aussi pratiqué par la jeunesse, le dimanche ou lors des fêtes. Pour le groupe des garçons, il consiste à croiser celui des filles, à plaisanter, à lancer des piques, à provoquer. Les filles, elles, répondent et se moquent allègrement... C’est une approche parfois à l’origine de liaisons, de mariages à venir.
Pratiqué aussi par les garçons seuls et souvent tard dans la nuit, quand les cafés ont fermé... Après quelques tours du village en suivant l'ancienne ligne des remparts et des portes, il y en a toujours un qui propose un tour de plus !
Pour les vendanges et sûrement parce que nos amis espagnols venaient en nombre, après la toilette de fin de journée, se formaient aussi les groupes de filles fraîches et de garçons brillantinés, enhardis dès le noman’s land entre la dernière ampoule du village et la nuit... (vers 1964, les néons)
Tout ça pour dire qu’ils sont bien gentils, à Carcassouno, de parler de passo-carrièiro alors qu’il s’agissait d’un défilé ! Il n'empêche : ils ne méritaient pas d'être ainsi traités par la mairie !

vidéo autorisée / Le Poulain de Pézenas en Hongrie !

https://www.youtube.com/watch?v=NTZzbX8fCZM  

vendredi 12 février 2016

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR / Mayotte, France en Danger !

AVEC ARROGANCE ET MÉPRIS, VOILA COMMENT ILS PRÉTENDENT SERVIR
un peuple qu’ils voudraient faire taire en confisquant toujours plus de démocratie !
 
Reparlons des écoles...
A Marseille, suite à une pétition (au moins 15000 signatures) concernant le mauvais état des écoles des quartiers nord, le froid insupportable en hiver (le chaud à Mayotte), les trous dans le sol, l’amiante dans les structures, le manque de chaises, les rats qui courent ou dont les viscères dégoulinent du plafond (à Mayotte, des chats, en plus, enfermés sciemment dans une armoire pendant les vacances), de vieux préfabriqués (à Mayotte, on en promeut des neufs en ce moment, manière de construire...), plafonds qui s’écroulent (à Mayotte, ils se font défoncer par les cambrioleurs), les cafards (ici, on ne les compte pas...). 

A Marseille, Gaudin qui espère que l’enseignante lanceuse d’alerte sera sanctionnée pour manquement au devoir de réserve, se voit forcé de réagir. Son adjointe vient à sa rescousse en faisant état des 31,6 millions investis en 2015 dans les 444 écoles et de 1,4 millions supplémentaires pour petits travaux urgents, sans oublier
les 2,5 millions mis à disposition par le ministère de la ville. S'il est noté entre parenthèses que le vandalisme augmente la note (à Mayotte aussi), il faut ajouter une rallonge de 9 millions sur trois ans (3 par exercice), annoncée pas plus tard qu'hier par le maire de Marseille. 

Totalisons, à titre de comparaison, puisque, au moins depuis hier et contrairement à certains, nous savons compter jusqu'à 24, soit le nombre d'heures réglementaire dans les écoles publiques !

31,6 + 1,4 + 2,5 + 3 = 38,5 millions d’euros pour 444 écoles, soit 38,5 / 444 = 86.711 euros par école.
Pour les 189 écoles de Mayotte sur la base de l’annuaire dont nous dénoncions la teneur hier, cela ferait
86711 X 189 =  16.388.379 €, OUI 16 millions et quelques !

Est-ce ce qui est dépensé ici alors qu’ils se gargarisent des 10 millions en constructions sinon réhabilitations, des 350 classes sorties de terre sinon remises à neuf et qui ne relèvent que de la plus malhonnête propagande !
Ce qui est certain est que tous les institutionnels, à commencer par le préfet et les hauts fonctionnaires, et non sans la duplicité des élus, entretiennent le flou pour tenter de camoufler leur incapacité, leur manque de volonté, la radinerie des pouvoirs publics au détriment, qui plus est, de la jeunesse.
 
Par contre, dernièrement encore, les médias locaux relevaient que le CESE* régional, un organisme qui n’a qu’une voix consultative, coûtait lui, 62 millions par an aux contribuables de Mayotte ! 

Maintenant, chers administrés, vous pouvez toujours attendre que le préfet reprenne en boucle ces 62 millions, en s'exclamant "MAYOTTE ! MAYOTTE ! MAYOTTE !" tel le cabri sautillant si bien décrit par feu le premier président de la Vème république, Charles de Gaulle !       

* De Gaulle qui avait proposé de jumeler le Conseil Economique et Social (aujourd'hui Environemental, ça fait bon poids pour le même prix) avec le Sénat n’a pas été suivi et a démissionné suite à son échec... Bel exemple de manipulation des électeurs, ces mêmes moutons qui apportent toujours leurs votes aux corrompus incrustés déshonorant le pays...

jeudi 11 février 2016

LE VICE-RECTORAT ? UNE ASSOCIATION DE MENTEURS MALFAISANTS ! / Mayotte, France en danger !

Le maki de Mayotte, espèce protégée depuis moins longtemps que l’administrateur colonial pourtant nuisible et en voie de prolifération...

En cherchant les raisons qui ont causé de graves dommages à une école de Nyambadao (destinée vraisemblablement à être rasée !.. Mais c’est la faute à personne, comme d’habitude... et il ne faudrait pas en faire porter le chapeau à cette gentille saison des pluies qui par ailleurs, à Ouangani précisément, a pointé du doigt une école construite en zone inondable !), je tombe d’abord sur ce site institutionnel à propos d'une école de la même commune et à même enseigne :

http://www.education.gouv.fr/annuaire/976-mayotte/bandrele/etab/ecole-elementaire-publique-bandrele-kavani.html.

On y apprend que suite à l’adoption (certainement aussi enthousiaste que non-intéressée) de la lamentable réforme des rythmes, les enfants ne bénéficient pas du quota hebdomadaire d’heures mais que ce manque à étudier est reporté « sur le temps des vacances d’été »...
Eté austral ? Eté métropolitain ? Inutile de chercher vu que contrairement à l’intox propagée par un institutionnel pourtant au service des administrés, l’emploi du temps totalise les 24 heures hebdomadaires obligatoires.

Si je ne sais plus compter, traitez-moi de sinistre crétin menteur et associé à une bande de malfaiteurs !
Et si nos politiques, sous François II le Piteux, s’apparentent à la noblesse, l’administration, elle, forme un clergé intouchable. Et nous ? Quelle question ! Nous, les administrés, restons le tiers-état dindon de leurs farces !  

L’ESSENTIEL DE L’ESBROUFE :

« Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)

Dans cette école, le nombre d’heures de classe par semaine est inférieur aux 24 heures prévues pour la scolarité des élèves. Les heures manquantes sont reportées sur le temps des vacances d’été. Une information détaillée vous sera transmise par l’école. Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
 
Horaires de l'année scolaire 2015 - 2016 École élémentaire publique Bandrele Kavani - Bandrele (97660)
lundi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
mardi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45
mercredi classe de 07h30 à 11h00
jeudi classe de 07h30 à 11h00 / pause déjeuner / classe de 12h30 à 14h 45 
vendredi classe de 07h30 à 10h45
   
LE COMPTE EST BON sinon c'est que vous êtes aussi nuls que moi !

PS : Les horaires des activités périscolaires organisées par la commune / intercommunalité et qui ont lieu après la classe vous seront communiqués par la mairie. Ben voyons...  

mardi 2 février 2016

Réforme des rythmes : « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS » / Mayotte, France en Danger !



Avec Constance Cynique, « ON ARRIVERAIT A TROUVER DES SOLUTIONS ».

Ah, le conditionnel et ses incertitudes toutes en sous-entendus !
Ainsi intervenait-elle, fin novembre (Voir post du 22 novembre 2015 https://www.facebook.com/MayotteEnDanger/posts/1151440808201286:0) :

«... Je comprends les parents qui ne veulent pas de ces rotations contre lesquelles nous luttons (tu parles ! NDLR). La commune de Sada a une bibliothèque, des terrains, des lieux d’accueil. La circonscription pourrait tout à fait organiser des choses et il y a des projets qui sont mis en place dans les écoles. Moi je suis persuadée qu’avec un travail que l’IEN a essayé de conduire, on arriverait à trouver des solutions avec des enfants qui auraient école et qui continueraient à apprendre sur une échéance courte puisqu’il me semble que la maire de Sada s’est engagée à faire en sorte que les travaux soient faits le plus rapidement possible...»

Madame la vice-recteur, dans votre colonne "Abondance de biens" vous oubliâtes la salle informatique et l’équipement ultramoderne de l’école de Sada2, par exemple, les photos en attestent mais ne disons pas au reste de la France combien nous sommes choyés et comblés !

Merci sinistres crétins aux langues perfides ! 



lundi 25 janvier 2016

LES DERNIÈRES DU PRÉFET ! / Mayotte, France en Danger.

De grâce, monsieur le préfet, un peu de mesure et de décence plutôt que de claironner « On n’a pas chômé » !
Attendons de voir si l’intercommunalité donnera des économies et moins de nuisances (pollution par exemple) pour l’île. En attendant, nous aimerions que, comme les indemnités supplémentaires pour les élus, les déchets sur la voie publique se ramassassent aussi à la pelle... N’est-ce pas pour cause d’échecs récurrents  que les ci-devant Sitcom, Sivom, Sidevam et ci-après Sidevam 976 ont défilé ? Comme on oublie vite...

Arrêtez aussi avec un « MAYOTTE 2025 » reprenant seulement tout ce que le « MAYOTTE 2015 » n’a pas fait des vœux pieux de « MAYOTTE 2005 »...
.
Ne vous targuez pas, non plus, de tout ce qui est entrepris, dans l’urgence, pour remédier aux retards qu’on a laissés courir depuis trop longtemps. Soulager la pression sur l’hôpital de Mamoudzou en construisant celui de Petite-Terre relève non d’un exploit mais d’une logique, d’un moindre mal.

Pour la suite, concernant les 500 salles de classe en plus, « la première de vos priorités » dites-vous, alors qu’elles font défaut depuis des années et que les naissances correspondent à la construction d’une grande école tous les 10 jours, ça nous étouffe que vous ne manquiez pas d’air ! L’article précisant même que vous le clamâtes « ambitieusement », on ne saurait vous conseiller plutôt la modestie que le volontarisme affecté ! (1)

Et s’il est vrai que la sempiternelle annonce des 10 millions annuels pour la construction d’écoles impressionne toujours, quelqu’un qui insiste sur la mise en perspective, votre « marque de fabrique », dites-vous https://www.youtube.com/watch?v=, devrait relativiser cette somme en regard des 20 millions que coûte un collège (base admise : 2500€/m2sur 8000 m2).

Que vous ne puissiez n’être qu’au diapason de l’autorité étatique, cela s’entend.
Que vous deviez faire comme si alors que le pouvoir central méprise une démocratie réduite, pour le citoyen manchot, à la dépose intermittente d’un bulletin dénaturé, c’est plus qu’évident.
Que vous affectiez un faux volontarisme avec le leitmotiv « MAYOTTE 2025 » pour faire sauter des gugusses au parfum (responsables au même titre que l’État) et des gogos godiches tels des cabris disant « Mayotte ! Mayotte ! Mayotte ! », cela ne peut que nous rappeler un grand homme qui lui, à l’opposé, dénonçait ladite posture !
Qu’il n’y ait eu qu’un seul préfet résistant dans l’Histoire, cela ne peut vous être reproché... Ce n’est pas pour autant que vous devez vous laisser emporter par un lyrisme excessif qui vous fit et vous fera encore trébucher, cela va de soi.





(1) une fuite en avant qui ne veut surtout pas dire que la France ne peut suivre le rythme d'arrivée des étrangers. Churchill n'avait-il pas promis du sang, du labeur, des larmes, de la sueur ? Dans une situation autrement tragique, un langage de vérité s'impose en toutes circonstances... Or, c'est tout le contraire concernant la parole de l’État et des politiques locaux...





photos autorisées wikipedia ou commons wikimedia.
1. Emblème de Mayotte. 2. Du temps du gouverneur, ses mensonges et ceux de l’État étaient d'un autre ordre.

dimanche 24 janvier 2016

GARDEZ LE RYTHME, PAS LES RYTHMES ! / Rythmes scolaires / Mayotte en Danger.

Sont-ce Constance Cynique, "M" le maudit et leur clique qui, après avoir asséné (mentez, mentez, il en restera quelque chose...) qu'il faut rendre les heures volées aux enfants de Mayotte, ont instillé "Quand un élève métropolitain reçoit 8500 heures de cours de la maternelle au CM2, le jeune mahorais quant à lui en suit 4500" ??? 

Parce que le chiffre qui a légitimement interpelé les maires de Mayotte contre la réforme ne les dispense pas de se servir de leurs cerveaux !

Pourquoi ces assertions aussi honteuses, mensongères et répétées bêtement ?
 

Ces 8500 heures de bonimenteurs correspondent à 29,5 heures par semaine quand la durée légale est de 24 heures !!!
Et les 4500 heures des charlatans patentés correspondraient à
15,62 heures pour les enfants de Mayotte ?


LA SEMAINE DE MON FILS EST ICI DE 24 HEURES. MALHEUREUSEMENT, UNE REFORME AUSSI INUTILE QUE DÉBILE LE GARDE ENFERME 2,375 HEURES CAR POUR LES SINISTRES CRÉTINS CAPORALISTES, UNE RECRÉATION DE 0.5 HEURE RESSEMBLE DAVANTAGE A UNE "PAUSE MÉRIDIENNE" QUE 2 RECRÉS DE 0,25 HEURE !

On ne comprend pas comment Constance Cynique, avec des mesures aussi folles qu'antidémocratiques, ose pleurnicher à la radio en nous assurant qu'elle ne mérite pas la défiance dont elle fait l'objet !
Qu'elle sache qu'elle et sa claque de nuisibles sont devenus des ennemis du peuple qu'ils étaient censés servir ! Et dire que la République la paie plus de 10000 euros/mois !

IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! / Mayotte, France en Danger

LA POLITIQUE aujourd’hui : beaucoup de bavardages, des comités, des observatoires. Mayot’ News, qui, peut-être, ne devrait pas traiter ce genre de com et d’esbrouffe en info nous en dit tant sur les branleurs de Bandraboua, bien secondés par la préfecture.
https://www.facebook.com/Mayot-News-738912602843015/?fref=ts
Suggérons-leur de marcher avec des petits drapeaux et des tambours ça ressemblera à ce qui se faisait jadis en Union Soviétique !
Une chose a changé néanmoins : à côté des moutons et des veaux (dont beaucoup cliquent "J’aime"), menés par ceux qui auront des miettes en retombées, des commentaires, et pas seulement ceux de Mayotte en Danger, fustigent et dénoncent ces gesticulations qui ne déboucheront sur rien !
La municipalité élue ou reconduite n’a-t-elle pas inclus ce diagnostic, hormis le dernier nid-de-poule en date, dans son programme ?

Commentaires : 1 Que du blabla de mbaboufou ! vraiment du foutage de gueule !!! PS ou UMP, la connerie n'a pas de frontières !
2. Nous sommes sur l'île la plus dignostiquée au monde. Tous les jours, audit, diagnostic, réunions, mission d'information, expertise, observation, rapports sur rapports et les problèmes s'accumulent.
3. Et cet ancien diagnostic du camion-benne pour la collation des enfants, c'était pas là-bas ? C'était pas cette municipalité hollandophile et à fond pour la pitoyable réforme des rythmes ?
PS : le maire touche 4070.95 euros mensuels... pour diagnostiquer...
VRAIMENT, IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! 
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Photo de Mayot' News.
  • Ibou Salam Antoine
  • Rédaction Mabawa Enchaîné

samedi 23 janvier 2016

LE PORT DE LONGONI / Mayotte, France en Danger !

Les tensions restent vives au port de Longoni où les dockers de la SMART, entreprise historique et les nouveaux gestionnaires de la MCG, Mayotte Channel Gateway, enterrant les derniers accords en date, s’affrontent pour décharger les navires qui veulent bien encore venir... Avec un premier bateau préférant cingler vers Dar-Es-Salam, c’est la population prise en otage qui non seulement risque de devoir se serrer la ceinture, mais plus grave, de devoir bouillir l’eau de la rivière pour survivre. En effet, hier encore, le stock de sels disponibles pour traiter l’eau du robinet permettait de tenir seulement quinze jours. 

C’est cette urgence qui a poussé le préfet à agir. Et là, plus question de rivaliser avec le « Que d’eau, que d’eau !» de Mac-Mahon en déclarant qu' «... IL EST PROMIS À UN BEL AVENIR ! », le port, car le représentant de l’État, qui, par principe, ne tenait pas à se mêler d’affaires apparemment privées, a dû se résoudre à empêcher le blocage du quai par les employés de la SMART alors qu’un deuxième navire attendait en rade.
Avec ces incidents récurrents, les perspectives s’annoncent plus que difficiles concernant ce lien vital pour l’île. Mayotte qui n’a pas su faire de son port un vecteur de prospérité avec la desserte du Canal de Mozambique fait pire encore en s’étranglant dans son cordon ombilical. Mayotte, pauvre embryon de département trop souvent bleu de cyanose ! Mayotte la prématurée dépend dangereusement des réseaux induits par la gouvernance étatique. Les autorités ont beau regretter un manque d’autonomie, de responsabilisation locale, d’esprit d’initiative, la faute en incombe d’abord aux procédures et à la centralisation jacobino-absolutiste de l’État français.
Pardon pour ce jargon mais il est à rapprocher de la lourdeur incompétente de notre appareil administratif qui n’est pas sans rappeler les organes et les apparatchiks d’un système, lui, passé de mode... Chez nous, tout se régente depuis la pointe d’une pyramide avec un président-monarque et des politiques et hauts fonctionnaires associés, rappelant furieusement la noblesse d’Ancien Régime.
Le port de Longoni à Mayotte s’inscrit dans les faits glorieux dont cette oligarchie peut s’enorgueillir : 


 * Le port n’a été creusé et aménagé qu’en 1992. Jusque là, en rade de Mamoudzou, on transbordait les marchandises sur des barges avant de décharger à terre (à cette époque accostaient encore quelques boutres à voile, le commerce avec le voisinage étant plus libre qu’avec la réglementation tatillonne et restrictive d’aujourd’hui). 

** Un seul quai au départ, pas de grues pour décharger, des aires de stockage insuffisantes... Si les ingénieurs ont été efficaces concernant l’accès à une côte défendue par la barrière de corail et un lagon encombré de patates, ils l’ont moins été pour l’aménagement. 

*** Prévu pour 2008, le second quai ne sera livré qu’en 2010.
 
**** L’engorgement de Longoni pénalisant la rentabilité, des compagnies maritimes ont supprimé la desserte directe de Mayotte. Il nous faut désormais payer plus cher pour un transbordement venant de Maurice ou de Majunga ! Ils ont bonne mine, nos organes (IEDOM 2007) lorsqu’ils font la tête au prétexte que Mayotte, pourtant, en période de ramadan... C’est littéralement à se regarder le nombril ! D’une bêtise (au moins on sait pourquoi tout va mal !) Et dire que les Anglais nous ont aussi battus (après Crécy, Azincourt) parce qu’ils étaient autrement audacieux pour initier, multiplier et défendre leur commerce maritime !
Comme dans la fable du renard ne pouvant attraper les raisins, ils ont bonne mine, les institutionnels de montrer du doigt Maurice, pour les retards subis, le port y serait mal exposé, trop encombré... sauf que le volume traité y est cinq fois supérieur à celui de la Réunion, dépassant de plus de 15 fois celui de Mayotte où les frais sont à multiplier par trois !

***** Les grues géantes sont arrivées fin mai 2015 sauf que la MCG gestionnaire du port n’est pas habilitée à la manutention entre les navires et le quai et que la SMART, faute de pouvoir utiliser ce qui ne lui appartient pas voudrait continuer à décharger comme au bon vieux temps... Et pourquoi pas celui des sacs sur le dos des porteurs, sur une planche qui balance ? 


 
Quant à la délégation de service public, sans être devin, je présume que les risques en cas d’échec sont pour le public qui a tout financé et les profits, si tout va bien, pour le privé qui a déjà bénéficié de multiples subventions...
Et à propos de la Réunion, c’est là-bas que la CGA CGM Delmas a choisi de se baser plutôt qu’à Mayotte. C’est toujours la France, dit-on, dans un premier temps mais non sans l’arrière-pensée que là encore, le centralisme autoritaire de la métropole s’accompagne d’un mépris post-colonial consistant à marquer des préférences entre ses territoires, ici les deux départements de l’Océan Indien. Entre Mayotte et la Réunion, pas de solidarité entre la « riche » et la « pauvre », seules la méfiance, la jalousie prévalent et la petite dernière, pour l’Île Bourbon, n’est utile qu’en termes de prospection et d’investissements. Pour les Jeux des Îles pourtant en grande partie financés par la France, par exemple, plutôt que de défendre, Mayotte, on fait mine de ne pas entendre les insultes proférées pour de bien mauvaises raisons... Même pour les relations avec les Comores, en incluant Paris, la marâtre, rien n’est coordonné ! La France se fout des dissensions entre ses « enfants » : telle un géniteur qui a semé aux quatre coins du monde, peu lui importe d’arrêter les bisbilles, de resserrer les liens ! L’essentiel n’est-il pas, en parlant de développement, de nous laisser ronronner avec des « ...IL EST PROMIS À UN BEL AVENIR ! » répétés en écho depuis vingt ans et qu’on nous assénera encore en 2025, quand il s’agira de lister tout ce qui n’a pas été fait pour... 2005 !   

photos autorisées 1. wikipedia 2. bacillerato-virtual.org