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jeudi 12 janvier 2017

UNE DÉPUTÉ FN DÉFEND MAYOTTE / Une île, les tripes à l'air

Ben voyons ! Quand nos dirigeants nous ignorent d'un mépris crasse, Marine Le Pen fait un tabac dans l'île et une député du même bord s'empare d'une question que nos élites trop bien pensantes, oublieuses de la réalité du peuple français, savent brandir, mais à l'international seulement (c'est vrai que là au moins, ils n'auront pas tant de comptes à rendre...).    


Quelques pistes, manière de réfléchir : 

C'est vrai que, libéraux pour l'économie, nos responsables continuent de cultiver une tendance "marxo-international-trostkyste" qui les fait prêcher pour tous les damnés de la Terre à condition qu'ils soient étrangers... mais prêcher seulement, car moins virtuellement, il n'y a qu'à voir où en est une coopération régionale dans le Sud-Ouest de l'Océan Indien, par exemple, laissant peser sur le dos seul des Mahorais une pression migratoire incroyable et à propos de laquelle ils se font traiter de racistes... A Mayotte, les étrangers (à qui nos gouvernants interdisent de partir pour la Réunion ou la Métropole, ben voyons...) représentent plus de la moitié de la population !!! De ne pas les compter (l'INSEE doit être aux ordres...) présente pour eux l'avantage de moins lâcher de leur avarice et pour l'île de devoir partager la portion congrue, c'est particulièrement vrai pour l'hôpital, les établissements scolaires

N'oublions pas le mépris cynique de François Ier la Francisque qui est allé à Moroni et à Mada mais pas à Mayotte... des formules telles que "Parce que c'est mon bon plaisir" ou "Le roi c'est moi" trouvent à s'appliquer pour notre monarchie républicaine. Pour revenir au sieur de Jarnac, faut dire qu'il avait mieux à faire au Rwanda, pays assurément plus français et plus "turquoise", bien qu'issu des colonisations belge et allemande !!! 

N'oublions pas que nos fiers défenseurs du peuple laissent, par l'entremise de l'UE, les pillards libres de gâcher la ressource dans des eaux territoriales plus réduites qu'ailleurs, puis d'aller faire travailler Maurice ou les Seychelles parce que le développement avec un vrai port est le dernier de leurs soucis.

N'oublions pas que nos nomenklaturistes laissent, dans les Travaux Publics, de grosses multinationales parasites libres de faire payer 3 fois plus cher pour des routes avec 3 fois moins de camelote et qui tiennent 3 fois moins de temps !!!  (ils diront que c'est pour prévenir les glissements de terres mais une des dernières en date est encastrée dans une gangue de bordures en béton empêchant notamment le passage des animaux, manière de faire grimper l'addition).

N'oublions pas qu'en 2006-2007, ils ont engagé des études onéreuses pour la retenue collinaire de l'Ourovéni et que la population du Sud ne dispose plus d'eau potable plus d'eau potable, vu que, dix ans après, rien n'a été fait des dossiers. (Comme à l'agriculture, au gré des techniciens nommés, ils dorment dans un tiroir, une conséquence de la gestion "post-coloniale) !!! 

N'oublions pas que ces sinistres crétins, loin de gérer la France "en bons pères de famille" jettent par les fenêtres d'un côté et imputent les économies aux plus défavorisés... Ne me dîtes pas que de réduire les inégalités sans marchandages ni radinerie coûterait tant à la cinquième ou sixième puissance mondiale... l'Allemagne l'a fait pour des millions d'Ossis et nous n'avons pas honte de ne pas faire un effort à hauteur de 0,7 % pour 200 000 habitants ? (voir les promesses pour 2037 puis 2025 des alternatifs de la gouvernance, droite et gauche confondues). 

Faut-il en rajouter avec, dans le désordre, le fiasco de l'école (45% de non-titulaires), celui du tourisme, de la santé, de l'insécurité (Cazeneuve promettant 100 postes pour 14 en réalité en tout et pour tout !) et en général de l'inégalité subie par des citoyens catalogués de troisième zone (allocations, logement, etc.) ??? Par contre, vous pouvez croire que pour ce qui est des Devoirs, la Ferme Générale sait imposer sans état d'âme l'obligation de l'impôt... mieux encore, dans un élan rappelant des pratiques totalitaires (mais la France n'est pas la Biélorussie...), elle perçoit de force l'assiette globale même si la moitié des contributeurs n'est pas encore recensée... Vous avez bien lu : le Trésor Public justifie ainsi devoir faire payer le double aux contribuables listés !!!

Faut-il en rajouter quand un "après nous le déluge" conclut le pourrissement moral des gouvernants ? Ici, si peu est fait pour protéger les milieux naturels (mangrove, forêt). Et ces irresponsables aux bras ballants mais aux poches pleines ne proposent rien pour les énergies alternatives, la récupération des eaux pluviales, des transports moins polluants... 

Ah, si, si ! acoquinés avec les milliardaires qui y perdraient, ils tapèrent du poing sur la table pour pistonner TOTAL quand Mayotte, après un appel d'offres, voulut céder les hydrocarbures nationalisés à une société mieux-disante mais de Maurice !.. Je vous prie de croire que si les hauts fonctionnaires sont promus quand la forfaiture ne remonte pas jusqu'à Paris, dans l'autre sens, les coups de bâton redescendent vite du ministère pour pistonner un pétrolier du premier cercle de la nomenclature, un pétrolier arguant au départ qu'en tant qu'entreprise française, tout devait lui être donné !!! 

...Bref lol... quand nos dirigeants nous méprisent, que pourrait faire l'UE avec encore un ramassis représentatif d'apparatchiks plus prompts à favoriser (avec nos deniers) la finance internationale, à bien profiter de privilèges (ce fonctionnaire de Bruxelles libre de faire ronfler sa grosse cylindrée sur l'autoroute, sans crainte des pv), à imposer des lois fallacieusement surréalistes qui nous interdisent des échanges plus naturels et écologiques avec les voisins mais laissant les coudées franches à des acteurs économiques d'un marché dit libre : le commerce est cadenassé par quelques filiales de grands groupes qui ne se cachent pas de faire un bénéfice même sur le transport par conteneurs ?!?! 
Et de réserver une clientèle captive à des compagnies aériennes déjà financées par le public (Air Austral), n'est-ce point du mépris ? Leur morgue va même jusqu'à faire payer à un prix prohibitif les billets des fonctionnaires en congé administratif ? Dois-je ajouter que mes amis du vice-rectorat libéraient des enseignants avant les vacances et en faisaient rentrer d'autres après la rentrée, les flux financiers vers les privés de l'aérien comptant plus que l'intérêt (pardon pour le gros mot) des élèves  ?  (toujours l'histoire des frais pour l' éleccicon (électeur-citoyen-contribuable) et du bénef pour le milliardaire)...

Moralité : quand younousais pas ce que peut bien foutre le socialo Omarjee, député européen en titre, cela me soulagerait, presque, qu'une autre représentante au Parlement européen, fût-elle FN (1), se soit emparée du riche sujet de notre pauvre Mayotte !!!
De telles attentions, si opportunistes à court terme pour un parti qui reluque avant tout une rente de situation jusque là confisquée par nos deux grandes écuries de canassons, ne doivent pas nous endormir... la nièce de la dynastie Le Pen (2), s'étant clairement positionnée, elle, pour le rejet de Mayotte... 

Dans la turbulence pathétique d'une année 2017, sûrement année charnière, je ne sais pourquoi le "Ah ! les cons, s'ils savaient !" de Daladier revenant de Münich (sept. 1938) me revient en mémoire...   

(1) avant de jeter la pierre, réfléchissons à tout ce que peuvent avoir d'honnête, de moral, d'exemplaire, des socialistes en vue comme Cambadélis, Désir, Dray ou Terrasse ? (voir à ce sujet le projet de loi de Le Roux)

PS : pardon d'être lourd et brouillon, ça sort des tripes, dans l'urgence, de Mayotte éventrée...

http://joellemelin.com/video-de-conference-sos-mayotte-mayotte-aujourdhui-leurope-demain/

NIVEAU & PERFORMANCES REMARQUABLES pour les collégiens de MAYOTTE !..

RENTRÉE COLLÈGE après trois jours "volés" aux élèves pour reprendre l'expression de nos vertueux crétins du vice-rectorat... 

PAS DE LIVRES pour les élèves au collège de Sada !!!! Peut-être ont-ils envoyé les vieux manuels à Madagascar ?

LES LIVRES qui devaient être là fin août SONT-ILS ENFIN ARRIVÉS au collège de Dembéni ???

Ne laissez surtout pas le soin de donner cette info au Ribouldingue de Kwezi qui se pâme quand Constance Cynique, la vice-recteur, parle si bien du merdier dans lequel elle enfonce Mayotte !!!
Bonne année 2017 Kwezi... quant à Mayotte... 

CE MATIN, UN REPRÉSENTANT SYNDICAL EST REÇU à KWEZI :  

D'après lui, la crise n'a pas été anticipée par le vice-rectorat qui ne réagit que le 5 janvier, après les fêtes... (et les suppléments de primes qui tombent NDLR) ! 
MAIS C'EST QUAND QU'ILS TRAVAILLENT CES GENS-Là complètement coupés des enseignants et cyniquement carriéristes par rapport aux terribles carences éducatives subies par Mayotte ? (NDLR)
MAIS C'EST QUAND QU'ILS RÉFLÉCHISSENT CES GENS-Là par exemple pour trouver une solution alors que dans le Sud, l'eau est coupée un jour sur trois et qu'il faut attendre 48h avant que cette eau courante ne devienne potable ? 

Le représentant syndical parle des oukases de l'administration... quand les apparatchiks voudraient imposer un rattrapage des cours "volés" aux élèves ! 
L'époque du gouverneur à Mayotte ne semble pas révolue pour les "petits blancs" du vice-rectorat !

Ce même représentant dit que les autorités voudraient que son syndicat du secondaire se désolidarise de celui du primaire toujours en grève parce que RIVO est méchant ! Gentil État, si radin au niveau des 0,7 % que coûte Mayotte, et qui ne veut pas reconnaître une ancienneté des services si importante pour ceux qui prennent ou prendront la retraite !  

Si en métropole le niveau des élèves est en capilotade surtout depuis que des groupuscules sont encouragés à vibrionner plus librement que par le passé (opportunisme de Mittérand / idéologie aussi hypocrite que subversive vidée petit à petit depuis 1981 de ses valeurs de gauche, ce qui a finalement abouti à l'expression d'un libéralisme pur et dur NDLR), c'est catastrophique à Mayotte. 
Bien entendu, les nomenklaturistes de l’État et en particulier de l’Éducation Nationale préfèrent imputer le fiasco aux indigènes (font trop de gosses... parlent pas français... devraient contrôler leur accent... devraient contrôler les dépenses...etc.) qu'endosser une quelconque responsabilité dans les forfaitures continuelles de l’État (inégalité républicaine... argent public dilapidé par 80% de constructions hors normes, plombées de malfaçons... constructions restituées parce que bâties chez des privés... réforme des rythmes imposée d'autorité... solidarité gouvernementale les rendant muets sur les problèmes d'immigration clandestine parce que 60% sinon plus, du budget, comme dans la santé et le reste est à inscrire dans la colonne "coopération avec les Comores"... etc.)  

Kwézi-FM qui a répercuté l'info peut faire mieux en ne la déformant pas, en manifestant une élémentaire prudence indispensable puisqu'on ne peut pas tout savoir sur la gratuité des livres : 


http://eduscol.education.fr/cid48578/principe-de-gratuite.html

"... Le principe de gratuité concerne toute la durée de la scolarité, depuis l'entrée en maternelle jusqu'aux classes de lycée post-baccalauréat..."

"...Au collège, les manuels scolaires sont acquis sur crédit D’État et sont prêtés aux élèves au titre de l'aide aux familles..."
Sur 30 ans en métropole, à la Réunion, à Mayotte, j'ai souvent encadré la distribution GRATUITE des manuels scolaires en début d'année (un dédommagement étant prévu au moment de la restitution, en cas de détérioration... un manuel doit durer 5 ans en moyenne).


mercredi 11 janvier 2017

K d’O, PAS D’EAU, CADEAU DES K.PÔ , grands KOmmis et serviteurs de l’ÉtO ! / AgOnie de Mayotte...

(que les pOliticO-consanguins du fiascO ne se disent pas exOnérés de toute responsabilité dans ce fléO...)

* Entre ceux qui prient pour qu’il ne pleuve pas, folie des mariages oblige, désormais 8 mois sur 12... à la mode de MOrOni (€€€€€€€)...

* ceux qui concomitamment implorent le même dieu pour qu’il pleuve...

* les techniciens de l'O, des retenues cOllinaires, de la météO, qui n’en peuvent mais...

* les recOmmandations désormais trilingues de la préfecture sur l’air de la Claire Fontaine... (je préfère et de loin BakOkO Saïd) 

* le grand n’impÔrte quoi des ÔtOrités (irresponsabilité légalisée, carcan législatif paralysant, crétinisme, dévoiement d’apparatchiks nomenklaturistes, véritable État dans l’État émancipé de la tutelle pOlitique...)...

* le cynisme politique à contre-courant de la République guidant le peuple (carriérisme, république des copains, monopole du bOnnet blanc et du blanc bOnnet quel que soit le sens du pouvoir alternatif...)... 

NOUS EN SOMMES RÉDUITS A CONJURER LE CIEL DE NOUS TOMBER SUR LA TÊTE...
SAUF QU’À MAJI.K.VO, le village dont le nom signifie qu’il n’y en a pas, de l'eau, il en est trop tombé à la fois et un enfant a été victime d’un glissement de terrain... (un autre aurait été entraîné par un flot boueux (Koungou) comme ce fut souvent le cas avec les caniveaux ouverts à toutes les chutes) !

Note superfétatoire : A NyambadaO, un autre village, la magnifique plage interdite pour cause de germes de contamination fécale est réouverte à la baignade... Nager, faire la planche en songeant à tout ce qui peut aboutir dans le lagon ou à l’étron sur l’estran si l’eau est coupée... magnifique image pour les prOs du tourisme lors du prochain salon... 

Pardon pour cet humour sombre à vOmir... ou plutôt pour tout ce vOmi qui me submerge encore aujourd'hui...

mardi 10 janvier 2017

TANT VA LA CRUCHE VALLAUD QU’À LA FIN ELLE SE CASSE... (5)

Alors que la ministre prépare ses cartons en gérant les affaires courantes, sans plus arborer une supériorité de caste qui précipiterait l’agonie sociolibérale hollandienne, quand Erika BAREIGTS touche les dividendes de sa rente de situation politique, quand CAZENEUVE, ce menteur éhonté (100 policiers promis, 14 dans les faits à Mayotte), prospère sur le fumier d’une gouvernance en décomposition, à Mayotte, plutôt que de la fermer, Costantini, la vice-recteur, la cruche locale, ferait mieux de cacher son indécence.

LÀ OÙ NOUS VOYONS CONSTANCE CYNIQUE, CETTE CHÈVRE, PASSER DU COQ À L’ÂNE... ET PATINER DANS SES RÉPÉTITIONS D’INCAPABLE NÉANMOINS SOLIDAIRE DE SA CASTE GOUVERNANTE... Rien sur les inégalités flagrantes qui font du Mahorais un Français au rabais et de Mayotte un cul-de-basse-fosse ! DE TELS PROPAGANDISTES ONT HISTORIQUEMENT PRÉCÉDÉ DES RÉGIMES EXTRÊMES ! DE TELS ENNEMIS DU PEUPLE METTENT LA FRANCE EN PÉRIL, SOYEZ-EN CONVAINCUS !!!

Suite de l’entretien de fin octobre :

«... Samuel Boscher : pour les écoles en rotation ça devient plus compliqué...
Constance Cynique : Mais bien sûr...

Patrick Millan : pour les écoles en rotation...

CC : y en a qui font et ça marche très bien. Vous devriez les inviter plutôt eux que moi et vous verrez qu’ils vous diront ce qu’il en est et je répète que 47 écoles n’ont pas encore engagé la réforme complètement sur les rythmes scolaires parce que justement les conditions ne le permettent pas. Donc continuons à donner confiance aux gens, arrêtons de mettre des problèmes là où il n’y en a pas et en revanche, j’ai lu votre journal de ce matin, le préfet a reçu les policiers, les gendarmes, pardon, par rapport aux problématiques et il était dit qu’il fallait que les policiers soient entrés, enfin, participent de la réflexion, là c’est la même chose que nous faisons. Nous voulons que les gens participent de la réflexion. Nous nous promenons dans toutes les communes, nous allons dans toutes les communes pour pouvoir au plus près, avec la préfecture, avec la DEAL, regarder où sont les problèmes pour pouvoir mettre les priorités.

PM : y a des gamins qui encore mangent par terre dans la poussière...

CC : oui

PM : vous le savez ?

CC : mais bien sûr, bien sûr...

PM : Y a rien qui vous choque là ?

CC : Euh, monsieur Millan, si, y a plein de choses qui me choquent, y a plein de choses qui me choquent. Je... bien sûr c’est choquant et là-dessus je ne vous dirai pas autre chose que il ne faut pas que ça se passe comme ça. Point. Voilà. Et quan"t", on a des salles de classe et qu’y a des collations, il y a aussi des écoles qui n’ont pas de réfectoire et qui arrivent à trouver des solutions pour que les enfants mangent, et pas par terre. Voilà.

PM : ça y est, évidemment et toujours aussi compliqué...

SB : vous avez rencontré la ministre fraîchement nommée, Erika Bareigts, en septembre. Avant cette visite, elle vient à Mayotte et elle annonce le doublement des constructions scolaires...

CC : Oui, mais je crois que tout le monde, tout le monde vraiment, il faut que la population de Mayotte sache que tous les ministères ont vraiment pris en compte ce qui se passait à Mayotte, ont vraiment pris en compte la volonté des Mahorais de pouvoir continuer à avancer. Moi je voudrais juste, j’ai une phrase à dire, franchement, euh, que les Mahorais sachent qu’on a envie de faire avec eux, et que on prendra autant d’énergie qu’il faut pour pouvoir continuer à avancer avec eux. Je crois que ce sont des preuves. La ministre vient, elle annonce dix millions d’euros, elle a eu des paroles qui ont été des paroles très encourageantes pour la population. Pourquoi ne pas croire en ces gens-là ? Pourquoi vouloir systématiquement...

PM : parce qu’on nous a souvent menti, on nous a souvent menti avec les élus, la ministre avec tout le respect qu’on lui doit est une politique, en période préélectorale...

CC : c’est valable pour tout le monde la période électorale...

PM : voilà pourquoi les gens ont de plus en plus de mal à croire en la politique...

AH QU’EN TERMES FLEURIS CES CHOSES-LÀ SONT DITES...

lundi 9 janvier 2017

L’ÉDUCATION ET LE RESTE A MAYOTTE / Constance Cynique et sa clique en manque d'eau (4) !


La rentrée est reportée de trois jours dans le sud, le temps pour le vice-rectorat, de mettre en place des équipements palliatifs face à la pénurie d'eau et aux coupures dues au rationnement... 

La clique en charge de l’Éducation Nationale à Mayotte, gérant ou plutôt laissant dériver sans vergogne un département déjà déshérité, n'a pas eu assez du mois de vacances pour anticiper les fameuses "heures volées aux élèves". même si nous le savions déjà, ils ne manquent pas d'air les nomenklaturistes !

Et les indigènes irresponsables, ils ont bon dos, toujours selon nos si vertueux serviteurs de l’État toujours aussi paternalistes ! 

Et ce matin, les baveux de Kwezi, si prompts à passer la brosse à la vice-recteur et à ses pontes (la dernière fois pour les efforts "planchés" pour la restauration scolaire), ressortiraient presque le balai-brosse et la "planche" savonnée pour ce même haut-fonctionnaire (1) qui n'était peut-être pas là pour une danse de la pluie ! 

C'est vrai que si l’État (à côté des politiques jamais là, ne les oublions pas ces parasites patentés !) se décarcassait autant pour l'eau que pour le reste à Mayotte (2), le monde entier le saurait (3) ! 

(1) un nommé "Planchand" sauf erreur de ma part et si je n'écorche pas son patronyme...
(2) concernant la grève des instits, par exemple, tant de radinerie à l'encontre de Mayotte alors que l'égalité réelle n'équivaudrait qu'à 0,7 % des efforts du pays puisque Mayotte, immigration comprise, ne pèse pas davantage !
(3) c'est au contraire une chape de plomb qui couvre l'île pour que toute cette gouvernance sale n'arrive pas aux oreilles des quelques métros susceptibles de solidarité... alors que les panurgistes hypocrites (Peillon aussi, à sa manière, à l'occasion de son engagement présent, que je me permets de mettre à l'index pour son idéologie suicidaire sur bien des points) prêchent pour l'accueil (mais, en général, plutôt chez leurs voisins que chez eux) des damnés de la terre chassés, entre autres malheurs, par nos guerres !

dimanche 8 janvier 2017

ÇA PUE LE DOGMATISME DE PEILLON... / L'école de Mayotte, une honte pour le monde (3) !

ÇA PUE LE DOGMATISME DE PEILLON, LE GAUCHO DES BOBOS PARTI EN PÉNICHE (2014) ET QUI VOUDRAIT COMMANDER LE PAQUEBOT 2017...

" Patrick Millan : les rythmes scolaires... Des parents sont venus témoigner sur ce plateau et par téléphone. Ils expliquent que ces rythmes ne conviennent pas à notre méthode de vie. Amener le gamin à 7 heures, revenir le chercher à 11 h, le récupérer à 12h30, le ramener à 15h. Je sais plus, je n’ai pas les horaires en tête mais puisque la mairie a du mal à compenser sur la pause méridienne, ça ne colle pas.

Constance Cynique : ce n’est pas du tout le problème, la mairie  n’a pas de mal à compenser là-dessus, la problématique c’est la problématique de vouloir de suite avoir des réfectoires pour pouvoir installer les enfants pour manger. Voilà. La problématique elle est là. Alors on revient en arrière, on repart à zéro et dans vingt ans, dix ans on en sera exactement au même point. En métropole c’est la même chose, les gens vont travailler aussi en métropole. il y a aussi des organisations où les enfants, le rythme des enfants c’est pas forcément le rythme des parents. Je suis désolée, le rythme des enfants, le rythme pour apprendre des enfants n’est pas forcément le même que le rythme des parents et c’est pour ça qu’il y a des organisations à trouver et l’avantage qu’a Mayotte, c’est que la cellule familiale de Mayotte est une cellule qui est beaucoup plus élargie et qui permet du coup d’avoir des prises en charge par d’autres membres de la famille, par des voisins, ce qui est beaucoup plus difficile en métropole. Il faut pas mettre les problèmes là où ils ne sont pas. C’est pas un problème de rythmes, le rythme d’abord c’est pas nous qui en parlons, ce sont les chronobiologistes et nous n’avons pas nous les compétences pour pouvoir  parler des rythmes des uns et des autres. Les chronobiologistes l’ont fait et l’ont dit. Après, dernier point, je vais commencer par ça, l’école de la république, c’est la ministre de l’Éducation Nationale qui, pour la totalité de ses territoires pose les règles, les règles qui ont été posées, c’est 9 demi-journées avec un amendement possible et donc 8 demi-journées possibles et ça personne n’a dit qu’on commençait à 7 h, à 10 h. La seule règle c’est 5 matinées de travail avec 8 ou 9 demi-journées.

PM : ça peut s’organiser à peu près comme on peut le faire...

CC : mais bien sûr, en tout cas, ça peut s’organiser en tenant compte des rythmes de Mayotte qui est une vie qui commence beaucoup plus tôt le matin par exemple " 


La vice-recteur dans la problématique des rythmes... 

samedi 7 janvier 2017

L’ÉDUCATION A MAYOTTE ?.. BLABLAS, ESBROUFE, MENSONGES (2)

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent...

«... LES MILLIONS NE SE TROUVENT PAS SOUS LE PAS D’UN CHEVAL.../... IL FAUT SURTOUT PAS ESSAYER DE DONNER L’IMPRESSION QUE LES CHOSES VONT MAL...»

Patrick Millan : doit-on parler de générations sacrifiées ?

Constance Cynique : pas du tout, justement, il faut justement continuer, je ne veux pas être responsable. Or si on fait ce que certains parents disent... mais ils sont quand même pas nombreux mais je veux pas minimiser le problème hein, là ce serait une génération sacrifiée parce qu’on sait très bien, c’était de notoriété publique que quand les enfants étaient sur 5 heures, 5 h et demi d’affilée, il n’y avait pas 5,5 h de travail ; c’était dit par mes prédécesseurs et c’était prouvé maintenant on ne peut pas dire que il n’y a pas une prise en compte une prise en charge de la problématique. Le maire de Mamoudzou a déjà fait énormément...

PM : ça dépend des quartiers...

CC : peut-être faut il interroger le maire. Moi je sais qu’on a fait un énorme travail...

PM : faut trouver une solution, il y a quand même des écoles fermées, Kavani...

CC : tout à fait. Nous sommes en train de trouver une solution puisque la solution... on ne peut pas trouver la solution sur Kavani, on ne peut pas trouver, les millions ne se trouvent pas sous le pas d’un cheval. Il va falloir aussi qu’on comprenne cette chose là. Dix millions ont été rajoutés aux 10 millions qui étaient posés déjà sur le 1er degré, il y a une réelle prise en charge de la situation. Actuellement sur Kavani, il y a une proposition qui est faite avec une association pour pouvoir aider le fonctionnement. Je crois qu’il faut juste que nous puissions tous nous mettre autour de la table et c’est ce qui est en train d’être fait puisque mon adjoint a rendez-vous. Oui bien sûr si vous regardez l’événement du jour au lendemain, on peut dire que les choses n’avancent pas assez vite. Moi je peux vous dire que les choses avancent et que il faut surtout pas essayer de donner l’impression que les choses vont mal. Non, il y a des endroits où les choses vont moins bien qu’à d’autres. Il faut effectivement qu’on en tienne compte et moi je ne veux pas que les enfants de Kavani soient des enfants sacrifiés...

La suite si vous montez avec moi en PREMIERE LIGNE !

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent...

«... LES MILLIONS NE SE TROUVENT PAS SOUS LE PAS D’UN CHEVAL.../... IL FAUT SURTOUT PAS ESSAYER DE DONNER L’IMPRESSION QUE LES CHOSES VONT MAL...»

Patrick Millan : doit-on parler de générations sacrifiées ?

Constance Cynique : pas du tout, justement, il faut justement continuer, je ne veux pas être responsable. Or si on fait ce que certains parents disent... mais ils sont quand même pas nombreux mais je veux pas minimiser le problème hein, là ce serait une génération sacrifiée parce qu’on sait très bien, c’était de notoriété publique que quand les enfants étaient sur 5 heures, 5 h et demi d’affilée, il n’y avait pas 5,5 h de travail ; c’était dit par mes prédécesseurs et c’était prouvé maintenant on ne peut pas dire que il n’y a pas une prise en compte une prise en charge de la problématique. Le maire de Mamoudzou a déjà fait énormément...

PM : ça dépend des quartiers

CC : peut-être faut il interroger le maire. Moi je sais qu’on a fait un énorme travail...
 
PM : faut trouver une solution, il y a quand même des écoles fermées, Kavani...

CC : tout à fait. Nous sommes en train de trouver une solution puisque la solution... on ne peut pas trouver la solution sur Kavani, on ne peut pas trouver, les millions ne se trouvent pas sous le pas d’un cheval. Il va falloir aussi qu’on comprenne cette chose là. Dix millions ont été rajoutés aux 10 millions qui étaient posés déjà sur le 1er degré, il y a une réelle prise en charge de la situation. Actuellement sur Kavani, il y a une proposition qui est faite avec une association pour pouvoir aider le fonctionnement. Je crois qu’il faut juste que nous puissions tous nous mettre autour de la table et c’est ce qui est en train d’être fait puisque mon adjoint a rendez-vous. Oui bien sûr si vous regardez l’événement du jour au lendemain, on peut dire que les choses n’avancent pas assez vite. Moi je peux vous dire que les choses avancent et que il faut surtout pas essayer de donner l’impression que les choses vont mal. Non, il y a des endroits où les choses vont moins bien qu’à d’autres. Il faut effectivement qu’on en tienne compte et moi je ne veux pas que les enfants de Kavani soient des enfants sacrifiés...

La suite si vous montez avec moi en PREMIÈRE LIGNE !

L’ÉTAT EST UN CANCER, L’ÉDUCATION NATIONALE, UNE DE SES NOMBREUSES MÉTASTASES !

Acculée, la nomenklaturiste en chef de l’Organe Éducatif d’État à Mayotte a voulu attaquer pour défendre son calamiteux bilan. Elle était reçue, fin octobre, par Kwezi, la radio « brosse à reluire », sauf qu’en la circonstance, les blaireaux ne disposaient plus que du chiendent... 

"... UN MAIRE, C'EST UN VRAI INVESTISSEMENT.../... IL FAUT DONNER DU TEMPS..."
 
Patrick Millan : Rien n’avance, tous les six mois c’est la même problématique : vous n’arrivez pas à régler les problèmes une fois pour toutes...

Constance Cynique : pouvoir voir l’impact...
 
PM : des parents d’élèves qui s’inquiètent, pas une année scolaire normale à Mayotte... les résultats, on n’est pas les premiers... Est-ce que toutes ces grèves... il en manque chaque fois 20 %, 25 %...
 
CC : je ne peux que partager... je comprends la révolte des parents mais ne pénalisons pas les enfants, laissons nos écoles ouvertes. Vous savez... un maire n’est pas obligé d’avoir une école... Un maire c’est un vrai investissement, quand il ouvre une école, c’est un vrai investissement. Un maire a un nombre d’écoles très important. On sait les problèmes, retards à la construction, retards à l’engagement. J’entends les parents qui disent les rythmes scolaires. Je ne crois pas que ce soit le problème. Que le programme de construction puisse se faire. Il faut donner du temps, ça fait trois ans que je suis ici, je trouve que les choses ont énormément évolué...

la suite si vous m'accompagnez au CASSE-PIPE !!!

vendredi 25 novembre 2016

FESTO FELIBRENCO a Ouvelha / Aude en Languedoc

FÊTE DU FÉLIBRIGE à Ouveillan.

Au mois d’août 1925, paraissait le numéro 91 de La Cigalo Narbouneso IXe année, uniquement consacré à le fèsto felibrenco d’Ouvelha du dimanche 28 juin (1). 




« ... Coumèncet la vèlho per uno grando retrèto as flambèus... »

Cette fête a commencé la veille par une retraite aux flambeaux sur les airs de la Philarmonique avant que toute l’assemblée ne communie sur la place en chantant La Coupo Santo (2) accompagnée par l’Orfeoun l’Aveni.  

« ...Lou lendema, de toutis lous caires, arribèt un fum de mounde... /... A 10 ouros, la courde l'oustal es claufido de mounde... /... mes ço de pus bèl es uno tièiro d'uno quaranteno de jouvencèlos pourtant la cofo narbouneso... /... S'arribo enfin a la Coumuno.../... la Marselheso restountits...»

A dix heures le lendemain, la Liro et la Filarmonico escortent une file de jouvencelles portant la coiffe narbonnaise. C’est tout un cortège qui les suit par les rues jusqu’à la commune (la mairie) où la Marseillaise retentit. 



«.../... Gentos donos e cars felibres, es ame un grand gaudj que lou conse e la municipalitat saludoun vostro vengudo...»

S’ensuit un bref discours de bienvenue du maire M. Malardeau qui, honorant un passé glorieux, en appelle aux aïeux qui bataillèrent pour sauver leurs coutumes, les libertés et leurs terres. Il salue les Félibres, défenseurs du terroir, des traditions, des droits et du parler. Cette fête les fait communier avec les anciens faidits.

«.../... Uno patrio qu’a d’amaires tant fidèls pod pas mouri... »

Pour lui, une patrie aimée ne peut mourir et ce n’est pas parce qu’elle fut vaincue qu’il ne faut pas garder foi en l’avenir car elle resplendira à nouveau.    

Le docteur Paul Albarel remercie de l’accueil. Son lyrisme embraye aussitôt sur un ton militant et exclusif.

«... Es ame plase que beurem ensemble "lou vin pur de noste plant".../...

Il reprend à plaisir l’image de la vigne profondément enracinée, symbole nouveau (3) en faveur de « la race du Midi (4)» qui ne boit que du « vin pur de notre plant » ... Les luttes pour le vin pur et contre les produits frelatés marquent aussi la résistance du Sud contre la chimie et les tricheurs, les vins arrangés, frelatés pour le plus grand profit d’une finance toujours assimilée au Nord, au pouvoir parisien "jacobicentripète". Maintenant, lorsque l’édile insiste en parlant de sève sans mélange, non abâtardie, nous devons rester convaincus qu’il parle bien du vin et non du peuple qui le produit. Sa réponse conclut avec le souhait de voir conserver l’héritage et la langue de ceux qui labouraient ou avaient à se battre « comme des lions ».  




Ensuite, c’est la messe avec le sermon de l’abbé Salvat, professeur au petit séminaire de « Castel-nau-d’arî » et « vaillant félibre » qui, se référant à Frédéric Mistral insiste avant tout sur la religion, la religion, la religion...
La religion, dernier rempart contre la « racaille » des Barbares submergeant Rome, la religion protégeant le petit contre le gros quand, en 1496, le fonctionnaire des impôts a eu la main trop lourde. Le recteur se dépouillant des biens de l’Eglise, en 1576, pour éviter que le pays ne soit ruîné (6).

Midi. Le compte-rendu fait état «... das badals que lous estoumacs truls fan espeli...» (des baillements que les estomacs creux font éclore (5)).

Approchons-nous de la table !

(1) réf du numéro complet :
https://culture.cr-languedocroussillon.fr/ark:/46855/OAI_FRB340325101_KI3_frb340325101_ki3_1925_0091/v0005.simple.highlight=cigalo%20narbouneso.articleAnnotation=h::9bf868ba-aee4-4f98-bc3e-f6506f983e1f.selectedTab=thumbnail 
(2) Connoté religieusement, ce chant imposé par Mistral et qui reste emblématique de la Provence était considéré comme l’hymne de l’Occitanie au sens large puisque les Catalans y sont associés. Aujourd’hui, « Se Canto » est plus fédérateur.
(3) Qu’aurait exprimé leur lyrisme, un siècle auparavant, quand les céréales représentaient la principale culture du Languedoc ?
(4) Attention au mot « race » avec un sens et un usage différent de ce qu’il est aujourd’hui, depuis qu’il est prouvé qu’il n’existe qu’une seule race humaine.
(5) Dans Le Tresor dòu Felibrige, Mistral précise : « ... "Espeli" peut se rapporter au lat. expellere, expulser...».
(6) Comme par hasard, le bon abbé ne pipe mot de la Croisade contre des Albigeois chargés d’hérétisme, d’extrémisme, alors que le catharisme, simple dissidence qu’il ne faut pas rapprocher du bogomilisme et du manichéisme orientaux, se définissait avant tout comme NON VIOLENT. Rien non plus sur l’Inquisition, les tortures, les bûchers qui suivirent la croisade. Les exemples de l’abbé Salvat, trop ponctuels (1496) ou peu probants concernant les guerres de religion qui voyaient la population souffrir et des exactions d’un camp et des réquisitions des leurs (1576) relèvent d’une propagande grossière.  


photos personnelles : 
1 & 2 Monument aux Morts "pacifiste" de René Iché (1897-1954). Le site de la mairie d'Ouveillan estropie son nom ! Es uno vergougno ! c'est une honte !.. Doit-on faire le parallèle avec la réduction annoncée du nombre des fonctionnaires, notamment territoriaux ?.. 
3 & 4 Si la mairie est peut-être à un autre endroit depuis, la cave coopérative ne date que de 1936. Contrairement à de nombreuses autres, désaffectées et même détruites, comme celles de Vinassan et de Lespignan (récemment), elle reçoit la vendange sur un large secteur (jusqu'à Narbonne) et est médiatiquement connue pour des vendanges du cœur solidaires.  

lundi 11 avril 2016

LA GUERRE CIVILE OU LA GUERRE DE LIBÉRATION ? / Mayotte & la France en Danger.

Ce matin, nombre de barrages sauvages sur l’île ! Les « jeunes », sinon les voyous... mais quand le pays en fait encore moins ici qu’en métropole contre le chômage, force est d’accepter que la situation délétère ne peut que générer de l’incivilité, des troubles, des violences, du sang. Ainsi une délinquance criminelle vient aussitôt parasiter un mouvement de protestation syndicale exprimant clairement que depuis les semaines de contestation contre la vie chère en octobre-novembre 2011, rien n’a changé.
La situation est d’autant plus grave que le département (en titre et pas dans les faits...), tenu d’honorer immédiatement ses devoirs (impôts exagérés par exemple vu que l'assiette ne touche que les contribuables enregistrés) devrait accepter que les droits ne se trouveraient pas à s’appliquer entièrement avant 2025 (plan PS !) voire 2037 (promesses UMP !) !!! (Dehors le PSUMP !). 

Après l’alarme lancée par l’ancien député n’hésitant pas à parler de « GUERRE CIVILE », mais notre pays et ses « institutionnels » sont plus prompts à jeter la pierre sur les lanceurs d’alerte en niant le détraquement dénoncé parce qu’ils en sont, tout simplement, largement coupables, un élu de Mamoudzou embraye en parlant de « GUERRE DE LIBERATION » ! (il est à l’antenne de Kwezi, ce matin...) 

Et quand l’État, par la bouche d’un de ses servants (déplacé d’office à l’Outre-Mer pour avoir critiqué en 2014 !), même s’il ne fait que semblant de dire tout ce qu’il ne faudrait pas dire ( «Tout ce qu’il ne faut pas dire ! » 2016, le titre de son livre) sort par force de son silence "institutionnalisé", nous ne pouvons que mieux considérer les menaces potentielles, seraient-elles plus qu’inquiétantes !  

http://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/emissions/jt-du-soir-en-francais de
 
Dans l'esprit, pas à la lettre ; pour cela écouter les minutes 9‘50 à 11‘50.
Le général Bertrand Soubelet du commandement de gendarmerie outre-mer : « Les moyens que nous avons à Mayotte sont à peine suffisants pour faire face aux problèmes de la délinquance à Mayotte, aux pbs de sécurité.../... Mayotte est soumise à une immigration extrêmement importante dont les contre-coups se font sentir jusqu’à la Réunion.../... une mission.../... rapport accablant : Mayotte situation extrêmement difficile, les moyens sont à peine suffisants kwassas quotidiens et quand le travail administratif se fait, le travail sur le terrain ne se fait pas.../... tout ce qu’il ne faut pas dire...»

samedi 27 février 2016

LES FÉCOS DE LIMOUX ! / Aude & Languedoc.


    Chauvin, le Languedocien ? Que nenni ! A des lieues du parisien nombrilisme hautain ! Regardez, nous avons parlé des Grecs, des Romains, du Vallespir, de Brigitte... Entre parenthèses, nous n’avions pas grand chose, le long de l’Aude sinon la soupe à la grimace... Soit... Il n’empêche, l’ouverture d’esprit, l’hospitalité datant des troubadours nous ont vu saluer d’abord la Sardaigne, les pays de Bade et de Bâle, l’Alsace avant de revenir en Provence et aujourd’hui seulement à Limoux, chez nous ! 

    « Fausse modestie ! » persiflent les mauvais coucheurs, que de garder le meilleur pour la fin. Aco peiçèmplé ! Ça par exemple ! « Fausse modestie » ? Et l’article avec « Charité bien ordonnée... » tout au début, c’est pas de la modestie peut-être ? Et polie qui plus est ! Quant à garder le meilleur pour la fin, y a à boire et à manger, comme on dit ! A la noce de mon pauvre cousin Jojo, chez Paule, figurez-vous que plus que les choux de la pièce montée, c’est la poule à la crème du soir qui... Et puis zut, vous embêtez à force, que même le vocabulaire atteste de notre ouverture, de notre prévenance, avec toutes ces variantes de l’occitan que les tenants d’une normalisation à la parisienne voudraient niveler, d’ailleurs ! As pas vist ! Revenons à Carnabal ! 

 
    Limoux, jolie ville du Razès, entre la plaine et les piémonts pyrénéens. Sur les coteaux bordant l’Aude, les vignes de notre Blanquette si pétillante, de Limoux pardi ! Si gamins, nous disions « Va à Limoux avec les fous ! »,  ce serait plus plaisant aujourd’hui d’aller faire les fous au carnaval sans pareil de Limoux, le plus long du monde (de début janvier à fin mars) ! Enfin, faut le dire vite car, loin de la folie et du désordre, ce qui reste respectable répond à des us et des règles strictes : nous l’avons déjà constaté pour les traditions carnavalesques entrevues.



    Ici, depuis le Moyen-Age et, sans que cela ne nous étonne, en lien avec les fêtes des Romains, le carnaval, toujours en délicatesse avec les autorités réticentes, s’ébranle le premier dimanche de janvier avec la visite des meuniers à la sous-préfecture (1). Composés de membres de toutes les bandes du Comité, ils viennent négocier des taxes toujours trop fortes et nombreuses. Leur visite perpétue donc une tradition moyenâgeuse entre nous, si prenante et d’actualité. Sûr que bientôt nous ferons carnaval au moins six mois dans l’année avec des impôts toujours plus forts, toujours plus hauts ! Le conseil départemental, l’Hôtel des Impôts, dignes héritiers du grand bouteiller, du sénéchal et de la Ferme Générale  peltirent et étrillent aujourd’hui, hélas plus au profit des nobles politiques et de son clergé administratif ad hoc que d’une pauvre France en capilotade ! Et comme les gueux ne se font Croquants que réduits en va-nu-pieds, autant épancher ses rancœurs comme on évacue la pression et son stress grâce au carnaval, macarel ! 


    Autant passer un bon moment, faute de zénitude accessible, en fin de semaine, de janvier à mars, avec les fécos, pareillement déguisés, sous les arcades de la place. Aux bandes officielles se joignent celles du samedi. Pour donner une idée, le calendrier 2015 - 2016 a programmé près de 70 sorties avec 35 bandes, sans compter les jours pour les enfants des écoles et les sorties générales ! 700 participants costumés suivant un thème et derrière, les déguisements ordinaires !


    Un mot encore pour la musique sans laquelle le carnaval ne serait pas : trois ensembles, La Band’annonce, les Hauts de l’Aude et la Bande à Dédé ne sont pas de trop pour animer les sorties, parfois secondées par l’Escola de Bodega, « La plus belle des cornemuses par son volume, sa sonorité, sa personnalité et la culture qu’elle porte » https://www.facebook.com/boudegue/info/?tab=page_info. Notons qu’avec des airs plus universels, un effort est fait pour réveiller et réhabiliter des partitions locales avant qu’elles ne se perdent.
    Il y aurait tant à dire encore sur les thèmes mais je ne vais pas faire la rasségo contre des politiques et des institutions trop orgueilleuses et hautaines qui dominent plutôt qu’elles ne servent. Allez voir tous les sites, les vidéos sur le carnaval et mieux encore allez donc à Limoux, sous les arcades !  

    Vite, vite, parce qu’avec la grisaille ou un soleil qu’il serait idiot de blâmer, le printemps fait déjà entendre ses galoches. Et avant que le cycle ne nous ramène carnaval, je veux encore aller à Pézenas puis rentrer chez moi avant que les fleurs et les pousses tendres ne rhabillent les oripeaux de l’hiver. 

    « Le carnaval s’en va, les roses vont éclore ;
    Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon... »
            Alfred de Musset « A la mi-carême »      

(1) suite aux attentats qui ont endeuillé l’année 2015, cette rencontre bon enfant a été, et on le comprend, annulée. 

photos autorisées commons wikimedia 
1.  Limoux Place de la République auteur Pinpin.
2. Pierrots 2007 auteur tagon.
3. Pierrot bleu 2007 auteur tagon.
4. Limoux 2008 auteur Pinpin.
5. Limoux Pierrot et godilhs auteur Guilhelma.

jeudi 25 février 2016

MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS... / Mayotte en Danger

Mercredi 24 février 2016, 16h 26...
 
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS...

bonjour M. Dedieu,
un groupe électrogène a été mis en place mercredi dernier puisque le transformateur électrique qui alimente le lycée de Sada a brûlé mercredi dernier, et donc il est non opérationnel ; ceci a d'ailleurs provoqué la coupure de l'électricité sur la commune de Sada et sur Mangajou pendant un moment puisque ces réseaux passaient aussi par le transformateur implanté au lycée.
 
Comme vous le savez, il n'est pas possible de travailler sans électricité et donc un groupe électrogène a été lancé afin que le lycée soit alimenté en électricité , de jour comme de nuit car le lycée bénéficie d'une demi-pension et les frigidaires et congélateurs sont remplis de nourriture et certaines pièces par sécurité doivent être à température un peu fraiche ; un nouveau transformateur va être posé à partir de ce mercredi et le branchement en suivant.

Nous œuvrons avec les services techniques du Vice Rectorat pour aller au plus vite et limiter les désagréments occasionnés. La pose du nouveau transformateur est une opération conséquente et complexe.
 
Néanmoins, il faudra encore quelques jours afin que le transformateur soit branché et le groupe électrogène débranché et donc retrouver un fonctionnement normal, je vous remercie par avance de votre compréhension, cordialement,
 
 Nathalie SAUBADU
Proviseur du LPO de Sada

Le 19/02/2016 16:18, jfd11@live.fr a écrit :
> Bonjour, ne sachant pas s'il est normal que votre établissement
> fonctionne sur le groupe électrogène, je suis sûr, par contre, de la
> gêne occasionnée au voisinage par un moteur ronflant jour et nuit
> depuis 48 heures.
> Tout le coteau de Doujani est touché et nous aimerions savoir la
> raison qui nous fait ainsi contribuer... à l'instruction des élèves.
> Merci.
> PS : pardon de prendre de votre temps pour le cas où vous auriez fait
> passer l'info aux médias.
> JFDedieu.


Et pardon, si moi j'ai tardé plus de 12 heures avant de vous mettre au jus...

lundi 22 février 2016

FERME LA ! TU ES GUEDZÉ, FADA, ADALA (1) ! T’ES PAS NORMAL ! / Mayotte, France en Danger !


Lundi 22 février 2016. 111 heures ! Ce n’est pas normal... de les compter ! Ce n’est pas normal de ne pas être bercé par le doux bruit du gros diesel ! Ce n’est pas normal d’avoir idée de porter plainte... ils ont tant à faire, les gendarmes avec les barques d'Anjouan, les caillassages, les kalachs confisquées, les barrages de protestation, et maintenant le cadavre en morceaux ! Ce n’est pas normal d’en vouloir aux institutions allogènes pour cette musique de fond tropicalisée, une saine concurrence, enfin, aux coqs, oiseaux et muezzins du matin ! Ce n’est pas normal de ne jamais être content !

La normalité, ce sont les voisins qui ne disent rien, rétamés à force de partir aux aurores pour cause d’embouteillages. Au moins cela permet d’éviter les nids d’autruche où même les bus se plantent ! Faut rigoler, comme le chantait Henri Salvador, avant que ça nous tombe sur la gueule ! Positive ! Fais comme eux ! Sois normal mzungu tabia mbovu (Blanc mal lêché) !

Faut arrêter de râler ! Parce qu’il est normal d’alimenter les élèves en électricité (comme les électrons, les neurones ne s’excitent que branchés !)... et le week-end, ce n’est certainement pas pour la clim et les langoustes dans le congélo du proviseur (il ne reçoit pas de glacière de Mada, lui, peut-être...)... Attention de ne pas donner dans le racisme ! C’est un générateur électrique solidaire qui maintient, 24h/24, le champ magnétique si bénéfique à l’intellect de la jeunesse mahoraise ! Faut pas perdre le Nord ! Sont-ils déboussolés, les élus, les hauts fonctionnaires ? Fais pareil, profite aussi !
Il compte tant, ce lycée, phare de culture, de savoir, qu’il est normal de ne rien savoir, ou si peu (dont les perfs au bac...), sur ce relais générationnel de syncrétisme universel... Il est normal de compter seulement deux pelés, trois tondus sur les communautés d’anciens élèves peut-être encore à l’ère du tam-tam... 1500 élèves à peine, un effet de seuil sûrement qui les maintiendrait dans la discrétion sinon le silence, sans que l’on sache si c’est par satisfaction, résignation, soumission ou indifférence.
De la part des enseignants, on comprend encore : ils sont 150 mais qui se tiennent cois, à carreau, muselés qu’ils sont par la dérive caporaliste des institutions ! Regardez ce maître de faculté, en métropole qui plus est, mis à pied pour avoir osé écrire sur son espace internet privé, à propos des « blancos » que Vals (avant qu’il ne fasse don de sa personne à la France sauce hollandaise) trouvait trop peu nombreux sur le marché d’Evry ! Autant poster sur les week-ends à la plage, les makis, l’exotisme du lagon ou les randonnées encadrées par la maréechaussée. Autant twiter sur Mayotte qui n’est pas à niveau, sur les primes qui s’y maintiennent, elles, comme la vie chère pas perdue pour tout le monde... Autant facebooker sous pseudo sur les cambrioleurs agressifs qui oppriment des "expatriés" autoproclamés ...

Est-ce normal, après tout ça, que tant de monde veuille partir (même des appâtés !) avec personne pour venir ? Attractivité qu’ils disent ! Sauf que toutes les mouches et pas qu’à miel, on ne les attire pas avec de l’acide...

(1) que des synonymes !

samedi 20 février 2016

L'INSOMNIAQUE DU VAL / Mayotte, France en danger

Vendredi 19 février 2016, 16 heures. Depuis 48 heures et suite à une panne d’électricité de 4 heures (heureux tropiques !), le lycée de Sada tourne grâce à son groupe électrogène ??? On dirait un avion, à hélice mais un bimoteur ! Tout le quartier de Doujani attend avec impatience qu'il atterrisse !!!

Mais un communiqué aux médias qui m’a échappé tant je veux voir le mal de leur part, a dû informer de la situation... Il serait étonnant que des fonctionnaires si consciencieux pour le bien des enfants, au service des Mahorais, si peu carriéristes et intéressés par les primes, ne s'en soient pas excusés quelque part...

Samedi 20 février 2016, 8 heures. Ce matin, au lycée de Sada, alors que le groupe électrogène pétarade depuis plus de 60 heures déjà... (allez savoir pour quelle raison inavouable !), le professeur de français a demandé aux littéraires d’adapter un célèbre poème de Rimbaud à la situation... pardon Arthur...  

L’insomniaque du val.

C’est un trou de masures où ronfle l’électrogène
Accrochant tout le temps aux oreilles des gens
Son bruit. Où le diesel de son infernal sans-gêne
Remplit. C’est un petit val farci de polluants.

Un quidam jeune, ou vieux, métis ou blanc et noir
Vivant sur le coteau et même la baie en face
Veille. Il a mis la télé pour conjurer le soir
Vidé, à force, par les décibels qui menacent.

Le lycée en question, en porteur de culture
Impose son pétard ; le reste il n’en a cure !
Son électricité est son problème à lui !

Et comme les colons qui vinrent à Mayotte, 
Il se croit tout permis et jure qu’il décrotte
Alors que c’est pour sa clim et le frichti, ce bruit !

PS : pour ceux qui préfèrent les images, demain, si le joint de culasse tient, nous partirons en reportage...


            

dimanche 24 janvier 2016

IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! / Mayotte, France en Danger

LA POLITIQUE aujourd’hui : beaucoup de bavardages, des comités, des observatoires. Mayot’ News, qui, peut-être, ne devrait pas traiter ce genre de com et d’esbrouffe en info nous en dit tant sur les branleurs de Bandraboua, bien secondés par la préfecture.
https://www.facebook.com/Mayot-News-738912602843015/?fref=ts
Suggérons-leur de marcher avec des petits drapeaux et des tambours ça ressemblera à ce qui se faisait jadis en Union Soviétique !
Une chose a changé néanmoins : à côté des moutons et des veaux (dont beaucoup cliquent "J’aime"), menés par ceux qui auront des miettes en retombées, des commentaires, et pas seulement ceux de Mayotte en Danger, fustigent et dénoncent ces gesticulations qui ne déboucheront sur rien !
La municipalité élue ou reconduite n’a-t-elle pas inclus ce diagnostic, hormis le dernier nid-de-poule en date, dans son programme ?

Commentaires : 1 Que du blabla de mbaboufou ! vraiment du foutage de gueule !!! PS ou UMP, la connerie n'a pas de frontières !
2. Nous sommes sur l'île la plus dignostiquée au monde. Tous les jours, audit, diagnostic, réunions, mission d'information, expertise, observation, rapports sur rapports et les problèmes s'accumulent.
3. Et cet ancien diagnostic du camion-benne pour la collation des enfants, c'était pas là-bas ? C'était pas cette municipalité hollandophile et à fond pour la pitoyable réforme des rythmes ?
PS : le maire touche 4070.95 euros mensuels... pour diagnostiquer...
VRAIMENT, IL FAUT LES FOUTRE DEHORS ! 
Média/actualités/édition · 10 453 J’aime
Photo de Mayot' News.
  • Ibou Salam Antoine
  • Rédaction Mabawa Enchaîné

mardi 19 janvier 2016

LA RÉACTIVITÉ ÉTATIQUE AUX URGENCES : FEINDRE D'OBSERVER CE QU’ON NE VEUT PAS VOIR ! Mayotte, France en Danger !


Ce matin, le préfet passe chez Kwezi. Il confirme haut et fort qu’on se bouge vraiment le cul en haut lieu : depuis la métropole, ce sont des missions qui vont défiler, en rafales, comme toujours, et ici, c’est un nouvel observatoire mis en place hier, en grande pompe pour voir si l’immigration se voit ! Citoyens de Mayotte, vous allez voir ce que vous allez voir !  Incroyable ce que le talent oratoire, quand bien même il déraillerait, peut agir comme anesthésique sur les veaux et moutons que nous sommes ! Pourquoi se prendraient-ils la tête puisque nous n’aurions pas de cerveau ??? 
     
A l’image d’un Président de la République d’une prétention crasse ("candidat naturel", il va se représenter !) et indécent jusqu’à l’abjection (bellicisme, soumission atlantiste, cafouillage sur la déchéance de nationalité, refus de la primaire, et j’en passe), l’État à Mayotte ose mettre encore en place un énième comité théodule, une énième usine à gaz, cette fois, à propos d'une émigration plus que voyante mais qu’il faudrait apparemment observer ! Mais non, mais non, le digne aréopage sûrement pas en quête de jetons de présence tant ils sont déjà débordés dans leurs administrations respectives, tient à nous rassurer en voulant «... rendre très concret ce nouvel outil pour qu’il ne soit pas une nouvelle machine à pondre des rapports sans lendemain... » Ah bon ? C’est sûr qu’à pondre, pondez donc des œufs... au prix qu’ils coûtent à Mayotte (à 30 centimes l’unité soit le prix métropole multiplié par trois !). Mais je m’égare sur la cherté et un autre observatoire qui ferme les yeux alors que tout augmente sur l’île !!!
Ibrahim Aboubacar, le député hollandien se la joue vraiment : « On vient chercher la réalité des faits et des chiffres ». Inutile d’aller plus loin que Chiconi, un bourg qu’il connaît trop bien pour ne pas savoir que, plusieurs fois par semaine, la navette avec Anjouan arrive, en plein jour. Plus la peine en effet d’aborder la nuit et loin sur une plage isolée. Dans la baie, débarquent en effet des voyageurs, jeunes, vieux, femmes, enceintes, malades, des migrants de plus loin... Rwandais un temps, Syriens aujourd’hui ! Pour la population qui appelle en vain des autorités aux abonnés absents, c’est tout vu ! Ne nous étonnons pas ensuite des « pogroms » spontanés qui mettent les étrangers sur les routes (le dernier d’actualité à Tsimkoura) !
Pour notre cher député, certainement tombé de la dernière pluie (des années antérieures, parce que cette année, on l’attend le kash-kazi, la saison des pluies !), il manque sûrement un consistoire aux vœux pieux et autres moratoires, à l’entendre :  « Ces derniers mois, le phénomène migratoire tend à prendre de l’ampleur sur ce territoire et il est plus qu’urgent que nous puissions ajuster nos politiques publiques et que ces politiques ne prennent pas l’eau face au nombre ». L’adepte de Monsieur de Lapalisse nous prendrait-il encore pour des poires ? Et notre benêt de service de poursuivre dans le dilatoire : « Qui sait dans quelles conditions on les accueille dans le système scolaire ? »  Or, l’éducation, avec la santé sont bien des domaines où les valeurs de solidarité républicaine prennent encore tout leur sens à Mayotte... Fait-on la classe au rabais en présence de 75% d’enfants étrangers même s’il est légitime de craindre un retard cumulé, année après année, pour les nôtres ? Et puisque ce représentant du peuple français veut « les éléments pour améliorer l’efficacité des politiques publiques », alors que c'est la politique publique qui est défaillante face à tous les voyants allumés, qu’il vienne donc lire MAYOTTE EN DANGER pour des idées. Des économies exponentielles sont réalisables en construisant des écoles, mais pas n'importe où ! Surtout pas ici où il naît chaque jour de quoi former une classe et où nos shadoks, feignent de pomper pour les 500 classes déjà manquantes ! Que notre argent serve donc à Anjouan même, terre désormais ratiboisée comptant plus de BMW que d'arbres encore sur pied ! (v. partage précédent).

Passons sur les références de l’Insee, trop orientées pour être sincères, aux ordres des shadoks. Pour le moins, la présentation des chiffres persiste à en escamoter la réalité (toujours la langue bien pendue mais de bois, toujours... condition sine qua non pour administrer ou faire de la politique !). Alors que les fonctionnaires de la statistique comptent 40 % d’étrangers à Mayotte, tout le monde suppute avec juste raison que sur une population estimée par les gens entre 300 et 400.000 habitants (les importations de riz en attestent !), moins de la moitié, désormais, est française... Faut-il attendre que les autorités daignassent reconnaître le fait comme elles ont finalement été obligées de le faire concernant le ressenti sur la délinquance, d'abord moqué parce que populaire et soi-disant discriminatoire !
De quoi en rester baba et sans voix alors que les inconscients gobent et s’illusionnent. La France est bien sur le Titanic de la Hollando Socialo Line... une minute avant l’iceberg !

http://mayotte.orange.fr/news/mayotte/observatoire-de-l-immigration-un-outil-pour-connaitre-la-realite-et-peut-etre-changer-les-politiques,77931.html

mercredi 18 novembre 2015

Sinistres crétins de l'Education Nationale dévoyée ! / France en Danger

#‎Mayotte‬ ‪#‎école‬ Parents d'élèves bloquent la mairie, d'autres l'école "à flux tendus" pourtant déserte; Pas grave dirait Robine (ministère)
" Florence ROBINE, Directrice Générale de l’Enseignement Scolaire (DEGESCO) donne le ton de ce que peut être ce manque de respect, chez certaines et certains, tout au sommet de l’institution scolaire. La vidéo de la cession du 30 septembre 2015, filmée à Caen est à ce sujet édifiante : https://www.youtube.com/watch?v=jr3mLbRHQ0o.
Alain MORVAN, ancien Recteur d’académie, ne mâche pas ses mots – et il aurait tort de le faire !
« J’ai rarement entendu un dignitaire de l’Éducation nationale
parler du corps enseignant avec si peu de considération.../...
Des élèves avec si peu de discernement.../...De l’institution scolaire elle-même avec un tel orgueil de propriétaire.../... De tout et de rien avec aussi peu de recul, d’humanité, d’humilité, de capacité à douter.../... Non, Mme Robine ne doute de rien.
En imposant le retrait de son affligeante réforme,
apprenons-lui les vertus de l’esprit critique. »
Note : crétine très représentative de la "Haute" qui nous dirige, Florence Robine ne s'est pourtant pas mis autant en évidence lors de sa venue, dernièrement à Mayotte
Un vrai cours magistral à l'ancienne comme plus…
youtube.com

mardi 17 novembre 2015

ÉCHOS CÔTIERS / Mayotte





#‎Mayotte‬ ‪#‎EN‬ Sommés de subir la rotation (classe l'après-midi) les parents de Sada2 n'envoient pas les enfants : 2ème jour de grève ce mardi

#Mayotte ‪#‎impôts‬ La maire de Sada a porté plainte pour "abus de pouvoir" contre la préfecture qui a surévalué l'assiette des impôts !

#Mayotte Intégrisme ? salafisme ? Après la verte de Mtsangamouji en mars, la 6ème mosquée de Dzoumogné a été détruite par les habitants...

#Mayotte intégrisme ? salafisme ? Femme voilée blâmée sur la barge. Des gens s'en mêlent : entre la charia et la république faut choisir !