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jeudi 4 janvier 2024

IL Y A DES JOURS COMME ÇA...

Petite chronique superfétatoire : 

Pézenas, porte Faugères, 2015. 

J'étais sur la route de Madison, quand une Cadillac de police est passée sur le pont, j'ai cru voir un chien au regard fou à la place du mort, Eddy Mitchell derrière... Alors, sur l'atlas, comment, par où aller à Memphis (oh ! 1000 km... c'est vrai que c'est un pays continent). Et de Memphis à Pézenas, il n'y a qu'un pas puisque Eddy, Johnny, Sylvie, pour ne citer qu'eux, je les avais en haut du Cours Jean Jaurès, face à la Porte Faugères et les mystères du quartier juif derrière... 

Eddy_Mitchell_avp Salaud on t'aime 2014 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Auteur Georges Biard

1962, je n'avais pas douze ans et le juke-box d'un des deux cafés donnait dehors aux beaux jours. Je ne voulais pas trop fouiller mon passé mais c'est lui qui m'a interpellé « Oh Daniela, la vie n'est qu'un jeu pour toi... » J'en suis resté sonné : comment avais-je pu l'oublier cette chanson ? Ne l'avais-je plus entendue par la suite ? Et elle me revenait, limpide, pas abîmée par les ans... je bois un verre, enfin un demi puisque coupé d'eau. Il y a des jours comme ça où l'esprit regarde de haut l'enveloppe corporelle, en bas, afin qu'on se demande quelle place on prenait, quelle place on prend encore tant que la vie y est. 

Distribution de bouteilles, 11 décembre 2023, Sada Mayotte. 

Alors, malgré l'eau rationnée, je surmonte l'œuf pourri (et cher) du marchand malhonnête, le citron qui manque pour éviter que les pommes du strudel ne noircissent, le jour se doit d'être comme ça, un jour qui cuisine, qui veut donner et recevoir l'amour, un jour qui a réveillé le corps encore allant, laissant l'esprit libre de divaguer même s'il se fait tard pour manger. L'heure espagnole, je bois un verre, enfin un demi puisque coupé d'eau. L'oignon posé cru sur la pizza est agréable, le strudel, lui, peut cuire tranquille. Farine sur le plan de travail, vaisselle qui s'entasse dans l'évier : tant pis, un verre encore, enfin un demi puisque coupé d'eau. Pas d'eau au robinet : ils nous la coupent deux jours sur trois ; une fois par semaine, ils en distribuent, rationnée, en bouteilles (ne peuvent servir tout le monde pour cause de rupture de stock) ; en question, la sécheresse, trop d'immigrés statistiquement invisibles, le sadisme étatique contre une île qui a voulu rester française. Autant rester sur son nuage. En société comme en famille, faut garder au moins les apparences : vaisselle, plan de travail, même le dessus du congélo enfariné... Puis faut manger aussi, que l'alcool ne prenne pas le dessus : le bout du strudel pincé, resserré sinon le sirop de pommes fuiterait. Vapeurs agréables malgré la chaleur moite, mirage d'un bien-être trop bon pour être vrai. Le bout, souvent sec, pourtant moelleux à souhait, parfumé, sans rien de l'œuf pourri aussitôt jeté dans le jardin, sans trancher encore dans les pommes au sucre, aux raisins, à l'amande (dommage pour le citron). L'ordi fermé avec l'empathie de tous, un semblant de chaleur alors que le compteur 2024 va tourner dans quelques heures. Ou alors, tous ces demi-verres qui s'ajoutent... Ouvrir la télé, calmer le jeu, ne plus téter... heureusement que ce rouge d'Espagne est de qualité. Mais pourquoi le vin français ne s'est-il jamais aligné, pas plus il y a trente ans qu'aujourd'hui ? 

En 1994, les 300 bouteilles du conteneur (du Vires dans la Clape... la coopé du village n'ayant pas daigné un moindre geste commercial), m'avaient fait honneur quatre ans durant. Le bourgogne trop fort alors, il y avait bien du Bordeaux mais velléitaire, valétudinaire, manière de ne pas dire cacochyme, tenant six mois à peine alors qu'à table pour l'ordinaire, nous avions du Rioja pas encore au prix de sa grande qualité. Le compteur tourne mais cela n'empêche pas de remonter le temps. Digressions, je brode, il y a des jours comme ça, tous ces verres aussi, même à moitié ! 

Jacob_DESVARIEUX concert de Béziers 2012 Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported Auteur Geehair

Ouf... la télé, faut souffler, se calmer, zapper afin que rien n'accroche... Jean-Louis Trintignant, sa fille Marie, un Cantat chanteur, meurtrier avant tout (1), Drucker, 81 ans mais qui ne voudrait plus prendre sa retraite. Moi je voudrais une récréation, tout aussi bien un siesto-roupillon bercé par la télé or le présentateur intemporel (il s'est fait tirer la peau non ?) accueille Kassav, enfin, deux membres historiques du groupe antillais des années 80. Ils évoquent Jacob, le guitariste à la voix roque si envoûtante, de santé fragile, mort du covid à 65 ans malgré le vaccin... Et Jocelyne Béroard qui raconte que leur succès les a fait accepter en êtres humains et non plus seulement en tant que Noirs... Comme si un racisme foncier, une différenciation raciale, prévalait sur l'analogie entre tous. Ça interpelle, ça choque, ça donne à réfléchir, à méditer. Il est vrai qu'en partant du principe que tout ce qui se rassemble s'assemble, par déduction, tout ce qui sort de l'homogénéité, la différence, lorsqu'elle est minoritaire, s'en retrouve discriminé... Juifs, Gitans, Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Métis, Rouquins, Albinos... par contre s'agissant de l'accouplement, le plaisir de la chair se partageant mieux, il n'y aurait pas de problème. Non, loin de moi ces déficients de la perception : à Victor Hugo, au collège de Narbonne, je me souviens d'un élève africain noir. Bien sûr son exotisme a attiré notre curiosité ; mais il ne se livrait pas, éludant nos demandes, nous l'avons laissé à sa réserve... Soixante ans plus tard, je me dis que sa prudence découlait de la méchanceté, du racisme qu'il avait dû subir. Kamara il s'appelait. (à suivre)  

(1) ça m'a dégoûté d'aller lire sur ce mec et tous ceux qui ont quand même écrit encore ou joué pour lui, avec lui... dans cet ordre d'idée, j'ai toujours boycotté L.F. Destouches, je prenais toujours des pincettes avec Giono qui préférait être allemand et vivant que français et mort... sauf que c'est pour avoir connu l'horreur de 14-18 ! et je me prive de relire " L'Île de la Déesse ", un de mes bouquins préférés parce que Georges Blond était collabo... Alors, ceux qui allaient aux concerts de Cantat, ceux qui gardent Destouches, ce salop antisémite, raciste, au pinacle, ne sont pas fréquentables serait-ce par procuration... Quant à Depardieu, attendons ce que la justice peut sanctionner, attendons la suite...  

mardi 12 décembre 2023

LES POLITIQUES : de sinistres MARGOULINS !

Oui ! de sinistres margoulins et ce n'est pas près de changer tant à Mayotte qu'en métropole, qu'en Europe et au-delà, la couardise mettant en danger la démocratie partout dans le Monde... 

L'enceinte renforcée du lycée pratiquant la rétention des élèves en cas d'attaque de bandes. 

Les colliers de fleurs, les mbiwis (les bâtons entrechoqués qui rythment les chants) ne sauraient que marquer le côté officiel de la visite. Par contre, le bruit, les sifflets, les huées de la population contre la première ministre, ont fait indiscutablement savoir " que les citoyens en avaient marre ". " Mayotte pleure, Mayotte a peur " dit un carton... Plus de vie normale, des portes de fer, des barreaux aux fenêtres pour s'enfermer quand les gens ordinaires se mettent en prison alors que ceux qui devraient y être sont libres de leurs méfaits, des forces de l'ordre obligées de sécuriser les retours au domicile des travailleurs, des coupeurs de route chroniques et qui à tout moment pourraient récidiver, des bandes qui s'affrontent et brûlent des véhicules dont ceux des CRS qui n'ont pu qu'assister au clash  ; " un paradis devenu un enfer" dit une autre banderole, pas de possibilité de balade (il y a quelques années, les problèmes de datant pas d'hier, les randonneurs étaient invités à se regrouper et à partir prendre l'air encadrés par des gendarmes !). Marre des caillassages ! Tout cela en surface car, sous-jacentes, toutes les difficultés inhérentes à une situation ultramarine : l'égalité des droits, la continuité territoriale, le coût de la vie, entre autres problèmes, finalement en écho, serait-ce en pire, à ce qui se passe en France métropolitaine.  

Jour de distribution d'eau au village. 


Et le ciel qui s'en mêle, répétant un long épisode de déficit pluviométrique puis une sécheresse plus sévère encore que lors de la crise de l'eau de 2017, fait remonter en surface la lourde responsabilité de l'État, des élus locaux, des profiteurs du système. En point de mire, le problème de l'immigration, la méfiance toujours plus grande et aujourd'hui durable envers la représentativité démocratique, à tous les niveaux du millefeuille. Notre pays patauge toujours plus profond dans un cadre démocratique dévoyé... Pauvre pays, en soins palliatifs, malmené par nos politicards incapables, tant dans l'anticipation que dans la gestion. Que voulez-vous, hier encore Larcher félicitait une “ sénateure ” pour ses 19 ans de fonction ! Une partie du dévoiement est là : la politique est une profession, sinon une rente de situation ! Inacceptable ! 

Mayotte a soif ! Nous manquons d'eau ! et quand elle coule, il faut la faire bouillir parce que Vinci (plutôt BTP à mon humble avis...) ne veut engager sa responsabilité. Entre parenthèses, les médias en résumant travestissent déjà la situation, puisque l'eau est coupée 2.29 jours sur 3 et non 2 jours seulement. Pire, ces deux derniers jours, même bouillie elle n'était pas buvable à cause des métaux lourds dépassant la dose admissible ! Alors Borne visite l'usine de dessalement qui devrait produire davantage, qui ne produit pas ce qui était annoncé mais dont le rendement devrait être amélioré... Piètre bilan pour un investissement triplé au fil du temps ! Mais il ne faudrait pas accuser le coup ! Quelle ingratitude ! Vous ne vous rendez pas compte des possibilités de désalinisation grâce au solaire !
D'autant plus que suite à une mauvaise saison des pluies 2022, les deux retenues sont à sec, la troisième, prévue au début des années 2000 en reste toujours au stade de projet. Alors c'est la politique des annonces, la première ministre arrose, elle, par ci par là, donnant une becquée ponctuelle pour juguler le temps d'une visite, un département dans le besoin. Mais voyez les donc, les officiels, sénateur macronien, député LR ambigu, conseillers changeants, à sourire, béats, à sortir le smartphone à selfies... Quelle indécence ! Le 30 septembre 1938, désapprouvant la liesse pacifiste, Daladier laissant échapper « Ah les cons ! s'ils savaient... » démontrait plus de dignité politique. Choquante la liesse pour le moins déplacée des apparatchiks indéboulonnables d'un appareil d'État devenu minable, Saïd Omar, Mansour élus... Mais pas la députée qui dépote, sauvant l'honneur, elle... Ne cherchez plus les cons dans le peuple ! Dans cette hétérogénéité, exactement comme dans le rejet de la loi immigration de Darmanin, il y a même un Daniel Kamal osant avancer que Macron est du côté des Mahorais... Ah ! il est Modem ! 

A essayer de démêler le fil pour remonter à la source, l'immigration est en cause, en premier lieu. Inutile alors, comme le propose une fois de plus la shadock du gouvernement, de balancer du fric dans un puits sans fond, une fuite en avant sans fin. À peu jongler avec les chiffres tant l'Insee est encore plus aux ordres outremer, notons que la population scolaire à Mayotte s'élève à 34 % de la population, soit le double de ce qu'elle est en métropole. Dans ce décompte de la population à hauteur de 310.000 habitants, l'Insee voudrait faire croire que la moitié de cette population officielle est étrangère... En vertu d'un nouveau principe webien consistant à multiplier fausses et vraies aiguilles non plus dans une botte mais dans un hangar de foin, restons-en là, la shadock se prévaudrait-elle des 22.000 expulsions d'étrangers... se gardant bien d'évaluer tous ceux qui reviennent, parfois une semaine seulement après. 
« Mais pourquoi emportes-tu ton matelas ? tu sais bien que tu seras vite de retour ! » racontait feu Younoussa Bamana (1935-2007), emblème s'il en est de Mayotte française ! Borne promet de nouveaux radars, pour mieux compter sans doute tous les bateaux qu'on laisse passer... Par le passé, les autorités ont eu jusqu'au culot de parler d'un bateau patrouilleur... dont on attendait le moteur depuis trois ans ! 
Bref, merci d'émettre tant de blablas ineptes en vue d'agrandir les capacités, d'augmenter les volumes plutôt que de fermer le robinet ad hoc ! Toujours plus d'écoles, plus d'hôpitaux, de logements, de retenues d'eau... Noyer sous une avalanche de fausses bonnes idées qui ne réjouissent que l'opportunisme intéressé des politiques profitant de la manne, relève d'une hypocrisie cynique, irresponsable, salement dégueulasse !  
Ah les cons ricanants, à se prendre en photos, à trahir l'électeur, à ne rien dire, à se contredire avec arrogance, à mentir, sans jamais se remettre en cause... à nous prendre pour des débiles sous tutelle auxquels il ne faut surtout plus proposer de référendum ! Et Borne, adepte du foutage de gueule, d'une compassion traître, remettant aux calendes grecques le développement du 101ème département. 

La piste longue de l'aéroport par exemple, dont on parle depuis 20 ans au moins, retardée pour une bestiole un coup, pour une alternative en Grande-Terre à nouveau au détriment des terres agricoles sinon des forêts toujours sacrifiées... Foutage de gueule, madame la première spécieuse qui ne fait que défendre la main mise de la Réunion sur Mayotte, ici, le monopole d'Air Austral... Parlons-en du colonialisme si propre à notre espèce et qui se perpétue sous des formes toujours réinventées... 
Que du blabla, madame ! Plutôt que de saturer à cette overdose d'intelligence scélérate, de turpitudes, quelques faits qui ne seront que divers : 

* Dernière semaine de novembre : les forces de l'ordre incapables de s'interposer entre deux bandes rivales. Bilan : des véhicules de police, CRS, brûlés, la faculté, les établissements scolaires, tous les établissements publics fermés une semaine. 

* Samedi 9 décembre : descente de voyous lors d'une fête, les gaz lacrymogènes (on entend les détonations pratiquement tous les jours, après la capitale, la violence gagnant le reste de l'île) qui mettent à mal la population vulnérable (bébés, vieux), la voiture de mon voisin brûlée... C'est vrai que Darmanin a déclaré à la télé, plutôt que de la fermer pour une fois, qu'on ne pouvait rien contre les mineurs délinquants... Et s'ils ne jouaient qu'à harceler... En attendant un soignant constate : « Ce qu'on voit au bloc est horrible, faut voir les coups de machette ! »

*  Hier, une armée de voyous part en guerre... les forces de l'ordre les regardent passer... nous aussi, aux infos : 


Mais rien n'est urgent, n'est-ce pas Madame la première immorale, des voyous certes mais quand ils sont coordonnés pour nuire, il ne faut surtout pas se demander à qui profite le crime... autant rigoler avec les cons... Et quand le recteur embauche comme prof le clandestin qui la veille encore vendait à la sauvette des oignons pour s'en sortir, il faut dire « Merci qui ? ».  

Pour prolonger, Alain Bauer :     

Sinon faut-il conclure à la Bernard Guetta, le ton pompeux, parce qu'en métropole, en Europe, tout va, que les problèmes de Mayotte s'expliquent par l'éloignement ? Mieux vaut se taire quand on ne sait pas...  


samedi 26 décembre 2020

BIZE-MINERVOIS, un site, une Histoire...


Pont sur la Cesse Bize-Minervois wikimedia commons Auteur Hoff1980

Un village, jalon dans l'étagement en amphithéâtre entre la plaine languedocienne et les causses du Minervois, première marche vers le palier de l'Espinouse suite à la faille du Jaur, les Avants-Monts en étant la seconde. 

Bize-Minervois, entre la grasse plaine de Narbonne et les plateaux cagneux, échines de calcaires blanchis, retournés, charriés par la géologie, seulement piqués de garrigues sauvages, passementées à peine, de-ci de-là, de vignes à muscat.  Des canyons, effets du travail inlassable de rivières sans juste milieu, tumultueuses, agressives haut sur les rives, ou mystérieusement évanouies dans des abîmes karstiques. 

La Cesse à Bize-Minervois (11) wikimedia commons Auteur Patrub01

La Cesse, ultime affluent notable du fleuve Aude sur sa rive gauche, sort justement de cet envers du monde. L'eau, l'eau qui, dans ses excès ou sa rareté, nous préoccupe depuis toujours et plus encore aujourd'hui, anticipe l'Histoire. Arrivée à Bize : image idyllique l'été d'une retenue d'eau claire invitant à la baignade alors que l'arrière-pays n'a pas droit à la relative fraîcheur du bord de mer. L'eau... 

Vue intérieure de la grotte du Moulin wikimedia commons Auteur Enrevseluj

La carte avec la mention des puits, des sources, des citernes, d'une station de pompage, de fontaines multiples à l'origine de ruisseaux, revient toujours sur la présence vitale de l'eau pour les humains depuis la préhistoire (grottes de las Fonts dite aussi "du Moulin") jusqu'à l'installation permanente du village, plus bas, entre plaine et garrigue. 

Par rapport aux thèmes abordés, le choix d'un article sur Bize-Minervois peut paraître hors sujet. Mais nous avons en train (non, pas l'autorail touristique du Minervois, malheureusement fermé en 2004, en tant que dernier témoin de la ligne Narbonne-Bize si vivante pour ses passagers et ses 25.000 tonnes annuelles surtout de vin mais aussi de farine... et dont la gare terminus se situe à Bize)... Encore sous le coude, donc, une escapade au plateau du Poumaïrol dans la Montagne-Noire  en passant par Minerve et en suivant le cours de la Cesse et aussi ces volets sur les moutons, la transhumance inversée et de fil en aiguille (Giono je crois parle du passage des moutons dans une aiguillée, j'irai fouiller...), puisque c'est le temps de Noël ou du solstice pour ceux qu'un passé chrétien froisserait (je vous fais aimablement remarquer que je n'ai pas employé le terme "racines" qui, pour les moutons [VIIè millénaire av. JC] comme pour "l'antéhistorique" des hominidés dans leurs potentielles conceptions nébuleuses du monde, distancent [et comment !] toute cristallisation religieuse) l'évocation de la fête de Noël. Une religion, qu'elle soit consentie, imposée ou entre les deux, ne peut être sociologiquement ignorée. Pour cette raison, la scène si symbolique d'une naissance extraordinaire entourée de bergers et d'agneaux, une pastorale, fera l'objet de notre prochain échange.      

Mâchoire de renne Paul Tournal. wikimedia commons interdite sur facebook Auteur Didier Descouens

Concernant l'Histoire, notons, liée au boum de la vigne puis aux crises qui s'ensuivirent, la proximité d'Argeliers, le village de Marcellin Albert "lou cigal" qui sut mobiliser tout notre Midi contre le commerce des vins frelatés et artificiels...  



samedi 11 avril 2020

C'ÉTAIT UN PAYS MERVEILLEUX ! / Lettre à mon dernier (suite & fin)...

Bien sûr, ce n'est plus un secret puisque je te le dis mais il me revient d'autant plus fort que ce matin magnifique qui me rappelle un paradis perdu m'a amené à prendre du recul, à ne plus avancer décérébré dans le troupeau, à essayer du moins, en essayant de vivre en ménageant la planète, serait-ce à notre petite échelle.
Aujourd'hui le Cers si sain ne souffle plus autant, aussi souvent, un marin humide et frais est devenu plus constant, plus pénétrant. C'est moins flagrant que les glaces qui fondent sauf qu'un changement aussi brutal interpelle. le climat a changé trop vite pour que nous n'y soyons pas pour quelque chose !
Et le plastique alors apprécié comme un progrès, qui a, depuis, tout envahi, pollué jusqu'au ventre des poissons trop pêchés.
La nourriture était plus chère, moins variée mais on ne gaspillait pas, on ne parlait pas de malbouffe et les produits du jardin étaient sains.
La réclame balbutiante ne nous poussait pas à toujours vouloir, à toujours vivre à crédit, dans l'insatisfaction...
Ne les entends-tu pas à toujours parler de croissance ? Les arbres, les pins au-dessus de nos têtes s'arrêtent bien de grandir un jour, non ? Pousser ! Enfler jusqu'à ce que tout éclate. La gouvernance mondiale nous mène droit à l'implosion.
Et le pétrole dix fois plus rare et pourtant cinq fois moins cher ! Que cette logique économique est détestable ! Et dégueulasses aussi ceux qui s'y vautrent comme si de spéculer était honnête et pas honteux alors que la pauvreté et la faim continuent d'accabler la Terre.
Et l'eau traitée comme un produit commercial et non d'utilité publique... 
Et les déchets du nucléaire pour lesquels on espère que les générations futures sauront que faire... 
Et la pollution surtout traitée de manière à faire tourner le marché, un marché qui propose de l'électrique peu propre, par exemple...

Hier un docteur sort de réanimation, il parle d'une victime du corona, cinquante ans, dans la force de l'âge et comme fondu, les poumons en bouillie à cause du virus. Sauf que, pour contredire les exhortations égocentrées de Macron traitant d'irresponsables ceux qui cherchent à faire des procès alors que la guerre n'est pas gagnée, ce docteur se bat mais non sans préciser combien la santé publique a été sacrifiée. Il rappelle que de 3ème notre système de santé serait passé au-delà de la 10ème place (après quelques recherches il s'avère que c'était déjà le cas en 2008, une vraie dégringolade).
Et il faudrait une union sacrée avec des dirigeants dévoyés que le docteur qualifie sans détour de "salopards" ! Bien sûr qu'il se bat ce docteur, qu'il reste en première ligne avec ces femmes ou hommes de terrain, aides-soignantes, femmes de salle, infirmières, professeurs, médecins et chercheurs qui seraient irresponsables de réclamer pour le pays... Mais même sous le coronavirus, les images propagandistes ne passent pas ces images et paroles... Sont-ils tenus de se tuer à la tâche pour quelques applaudissements tous les soirs y compris par les forces de l'ordre qui les tabassaient et gazaient il y a peu !
Et ensuite sera-ce pour entendre le fameux "NOUS" de majesté, solidaire seulement pour ce que cela peut leur rapporter de légitimité faussée et surtout de profits.      

https://www.mypharma-editions.com/la-france-chute-a-la-10eme-place-du-classement-ehci-des-systemes-de-sante-europeens

Grand écart extrême, tu te rends compte cette sensation magnifique de monde merveilleux et pas seulement celui de l'enfance, les nouvelles générations doivent y revenir. Et puis tu vois, si la religion pesait encore sur la vie au village, on était à des lieues d'imaginer l'horreur à venir d'un islamisme auquel il faudrait nous habituer comme nous le suggérèrent les socialo-traîtres du gouvernement Hollande !
L'hégémonie, le pouvoir, le colonialisme, la religion pure nous rappelant un pas trop vieux concept de "race pure" chez les nazis... Ensuite on sait bien qu'à part les martyres, tout le monde doit suivre bon gré mal gré... Si l'Histoire ne repasse pas les plats, les mêmes causes engendrent toujours les mêmes effets...

En te parlant, me revient un air "...C'était un pays charmant C'était un pays comme il faut...", une chanson de Cabrel pour dire que la pauvreté n'est plus tolérable... Madame X qui vit sans chauffage en caravane... Soit mais par le passé, le pays n'a été ni charmant ni comme il faut. La marche vers plus de justice est une lutte, longue, âpre. Que devrait-il chanter, Francis, vingt ans après alors que la situation a empiré ? Ce qui est triste est que quand le ministre Lemaire, faux jeton s'il en est (son parcours politique en atteste), constate la récession économique due à la pandémie de covid 19, la récession morale, elle, est tue, mise sous l'étouffoir. En ce début de siècle, avec la casse néolibérale (nous sommes dépendants de la fabrication de 80% des médicaments par exemple), avec la gestion de l'immigration s'apparentant à l'embauche d'un sous-prolétariat garantissant toujours plus de profits et le chômage pour les indigènes, avec la Macronie pour les riches, ce sont deux pas en arrière pour un en avant ! 

Alors mon fils, mon dernier, toi que je me dois encore de défendre, ma messe aux papillons voulait-elle dire trop de belles choses ? Suis-je coupable d'avoir été trop naïf ? Coupable d'être né quand je suis né ? D'avoir fait la cigale ? De t'avoir désiré ? De ne rien te cacher de ce que je ressens ? De te laisser un monde pourri ?  

lundi 6 avril 2020

"FLEURY-D'AUDE, LA SAUVAGEONNE", UN LABEL D'ORIGINE INCONTRÔLÉ.

1987, non, pas un millésime d'exception, juste un repiquage dans une revue restée dans de vieux papiers depuis trente-trois ans !
Déjà !


En couverture "Fleury-d'Aude la sauvageonne !"
Jolie expression ! En écho à Manon des Sources de Pagnol venue nous consoler récemment du confinement, à "Ma petite est comme l'eau" (encore Béart mais Guy, le père), n'est-elle pas pimpante l'image de la sauvageonne courant les vignes, la garrigue ou la dune des Cabanes, sinon cachée dans un gabion du marais ou les carabènes (1) de la rivière ?
Et si elle était l'ondine des profondeurs glauques de l’Oeil-Doux, le gouffre où le bois ne flotte pas ? (2). Ou encore, la sirène du Rocher à Saint-Pierre, hurlant sous le terrible vent Grec et les vagues géantes qui drossent les navires à la côte ? (3) Et comme par hasard, l'eau se retrouve à chacune de ces évocations ! De même à Fleury pour des mètres cubes en quantité, mais chut c'est un secret... "Les sources ça ne se dit pas..." marmonnent les paysans de Pagnol...

Jolie la fille vive et farouche, mais au cinéma. Une commune littorale longtemps dépendante de la vigne et du tourisme ne pouvait s'afficher en tant que sauvageonne. Les butors du coin s'en seraient sentis confortés contre l'accent pointu, les estrangers, les envahisseurs de l'été... alors plutôt flatter et attirer l'estivant serait-ce en échange d'emplois seulement saisonniers pour quelques uns et d'une rallonge d'impôts pour tous (4). 

Avec la symbolique du "Y" grossi à dessein pour dire aux deux autres que nous sommes bien trois, quand bien même leurs noms ne seraient pas mentionnés... 
Alors autant les citer avec comme une gêne concernant les Cabanaïres. La mention "Les Cabanes..........Fleury" ne veut rien dire et en dit trop à la fois, comme si d'être sur la commune de Fleury signifiait "dépendre de","appartenir à" sans que soit reconnu le caractère particulier des habitants du hameau... Que n'a-t-on pas entendu d'ailleurs sur les Cabanes ! Leur a-t-on jamais demandé s'ils acceptaient qu'on dise "Fleury-Plage" ou "Port-Cabanes" avec une approche, consciente ou non, avec "Port-Camargue" ?  
Plus prosaïquement, pour mieux comprendre, un mot sur la commune de Fleury même non actualisée : 

" Fleury d'Aude est une grande commune qui s'étend sur plus de 5000 hectares et qui comprend trois lieux urbanisés : le village vigneron de Fleury, la station balnéaire de Sain-Pierre-la-Mer et le port de pêche et de plaisance des Cabanes-de-Fleury. Sa population passe de 3500 habitants l'hiver à 50000 l'été. 
Notre commune offre une grande variété de paysages : 3000 hectares de garrigue, 1000 hectares de vignes, 1000 hectares de marais, d'étangs et de zones humides, 6 kilomètres de plage de sable fin et le fleuve Aude qui traverse le territoire pendant 9 kilomètres avant de se jeter dans la Méditerranée..."
2009. Guy Sié, maire mais avant tout natif, copain, complice, compagnon de jeunesse...  

Merci Geoportail.

Il est intéressant de voir comment les municipalités successives ont essayé de sortir une formule pour présenter un territoire bien trop riche et varié pour se résumer dans une tournure avec ses quatre entités habitées, les campagnes, les Cabanes, Saint-Pierre, Fleury village et si on y ajoute le cadre naturel : les vignes, les garrigues de la Clape, les marais et étangs, le bord de mer, les plages, l'Aude le fleuve et sa plaine...  Au début des années 2000  l'essai "L'écrin de Méditerranée" a eu le mérite d'exister même non transformé. L'appellation n'apparait plus en 2009, seulement le logo faisant néanmoins positivement penser à la chanson de François Deguelt "Il y a le ciel, le soleil et... la mer" quitte à ajouter une ligne de vert certainement pour la garrigue et la vigne.       

(1) roseau canne ou canne de Provence.
(2) les gosses y croient jusqu'à ce qu'ils découvrent le site... avec une barque amarrée au bord. 
(3) Brigolette Noël-Adrien (1856, 14 janvier, 10 heures).
Le cargo SAC 6 dit "le cargo espagnol" (1938, 12 décembre).
Le cargo céréalier WEST BAY (1982, 7 novembre).
Entre Aude et Hérault, pas loin des Cabanes-de-Fleury, le cargo Mimosas (1979, 18 janvier). 
(4) Du Grau-du-Roi à Cerbère, toutes les stations balnéaires du littoral étaient (et devraient l'être encore) les plus imposées du Languedoc-Roussillon.

jeudi 21 novembre 2019

QUAND LE POLITIQUE, LUI QUI MONTRE LE CIEL... / Mayotte en Danger

Quand le politique montre le ciel... alors on lui demande à quoi il sert, lui qui tergiverse pour une retenue collinaire qui a bien pris deux ans de retard...


lui qui se fait rouler dans la farine (n'est-ce pas monsieur le préfet ?) par l'entreprise qui devait construire et mettre en service une deuxième centrale de dessalement (non fonctionnelle à cette date)...

lui qui va nous clamer que c'est la faute à pas de chance si la première usine de dessalement tourne au ralenti suite à un incendie en 2018... mais à part ça tout va très bien...



lui qui lors de la pénurie de 2017 a durant des mois, et loin de toute impartialité, seulement pénalisé les habitants du centre et du sud (eau coupée 2 jours sur trois, plus d'hygiène, plus d'école, plus de restauration, plus de tourisme... )...



lui qui, enfin elle, la nommée Ericka Bareigts, éphémère ministre des Outremer qui nous assura de la solidarité indéfectible ultramarine qui, au pis, nous dépannerait avec une rotation de tankers d'eau de la Réunion, sauf que les Créoles ouverts à tous les apports laissèrent entendre qu'il n'était pas question d'apporter "leur" eau...


lui qui a osé offrir au privé la distribution de l'eau alors que le premier imbécile venu sait pertinemment que si ces gens-là pouvaient nous mettre un compteur sur le soleil ou sur l'air qu'on respire, même pollué, la pompe à fric ne se désamorcerait pas... D'ailleurs, à l'époque, Vinci, puisqu'il faut l'appeler par son nom (SMAE), faisant aux Mahorais la guerre, ne concéda qu'une ristourne (le geste auguste de l'arnaqueur) et il fallut une fédération du refus, celle des Assoiffés de Mayotte pour faire valoir qu'il n'était pas question de raquer pour une distribution d'eau non potable !

lui qui, de fait, et pour la bonne et simple raison que la logique du système l'exige, a laissé au public (canalisations, réservoirs, réseaux d'évacuation et assainissement) le SIEAM, pour que les frais et les investissements restassent à la charge de l'élec-ci-con (électeur-citoyen-contribuable et con tout court !) et les bénéfices pour le plus grand profit des actionnaires de Vinci, l'eau à Mayotte étant trois fois plus chère qu'à la Réunion ! Veni, vidi, "vinci", boni...  


Alors quand le politique montre le ciel, lui qui s'incruste, vu que les mandats multiples lui permettent de manger à tous les râteliers, on lui dit d'aller se faire voir ailleurs, qu'on n'a pas besoin de lui pour l'eau qui tombe du ciel. On lui dit que "la démocratie mûre" (les mots sont du premier ministre Édouard Philippe qui ne veut pas reconnaître que le système est sur et sent même le pourri !), il faut la renouveler... 


En attendant, ce sont toujours les mêmes qui trinquent. Les gens prévoient de stocker l'eau d'en haut ou du tuyau parce que quand le politique montre le ciel, lui qui n'est qu'une métastase mettant à mal le vivre ensemble démocratique, il n'a même pas honte de n'avoir pas assumé les charges de son mandat... 



Alors, du monarque-républicain Emmanuel Ier aux députés et sénateurs, pour finir avec les édiles du département ou des communes, pour s'en référer et reprendre un Grand de Mayotte française, Younoussa Bamana, pour ne pas le nommer, des mots que même les enfants se plaisent à répéter : "Nous n'en voulons pas du système "à la merde, à la con" !"  
 


jeudi 14 novembre 2019

PETITE HISTOIRE BÉBÊTE D’UNE TONDEUSE / Mayotte manque d'eau...

Oh ça n’arrête pas de pousser, d’envahir même sous le climat tropical, sur la terre volcanique si fertile. A la main c’est un travail de défricheur-débroussailleur, de la plus basse caste de ces journaliers dont l’effort n’est pas sans rappeler le travail forcé sinon pire et aujourd’hui de toute façon, peu payé quand il est fait appel à une main-d’œuvre clandestine (1). Pas d’exploiteur chez moi, pas d’exploitant non plus, juste le désir de quelques légumes sains, d’un jardin propre. La tondeuse fil, ne m’en parlez pas : plus de temps à s’occuper du fil que des herbes. Alors une tondeuse classique ! A main, poussée, mais sans fil, écolo quoi, chouette ! Mais le prix ! Dommage… Alors pas plus chère, à main aussi, poussée aussi mais avec un moteur, avec fil pour l'alimentation et tant pis pour l’empreinte carbone !

Il faut la prendre en métropole, manière de court-circuiter les intermédiaires gourmands qui prennent même une marge sur le transport. La mettre dans les bagages ? Faut être un peu sinoc quoique… si ça rentre dans une valise. Et le poids ? Pas de problème de ce côté-là, moins de dix kilos. Et quand il s’agit de se préparer à partir, pourquoi ne pas bourrer les vides ? Ouais ! des boîtes de légumes secs… ça aussi on devrait s’y remettre si la protéine animale pousse à culpabiliser ! 


Montpellier, Paris, Amsterdam, Nairobi, Pamandzi : les valises sont bien arrivées et entières. 

« Bonjour chérie, tiens, un cadeau, qu’il va être beau et propre ton jardin ! » 

Quoi ? Qu'ois-je ? Qui a dit que c’est bien une idée de beauf ? Je vous signale que pendant des décennies, c’est le genre de cadeau respectueux pour la fête des mères, entre la cocotte-minute, le mixer et le caddie pour les commissions, et plein d’amour, du moins de soi, pour que maman soit mieux encore au service de la tribu ! Laissez-moi déballer plutôt.
Zut deux cartons de légumes secs ont crevé… pour les haricots ça va encore mais pour les lentilles il faut des doigts fins… 

« Chérie tu peux… Non ça ira, excuse, te dérange pas, le petit va s’en charger ! » 

La tondeuse est montée, vérifiée, rangée dans le débarras en attendant les pluies. Un mois, deux mois ; début novembre, enfin la pluie des mangues et aussitôt l’invasion verte parce que tout pousse tout seul à les entendre... et attention, parce qu’au milieu des tiges tendres du cynodon ou du bermuda grass (et oui ça fait chercher sur internet) il y en a une, qui replie ses feuilles au moindre contact (2), aux pompons mauves, amie des bourdons mais hargneuse de tous ses piquants petits mais si nombreux et aigus, ce ne doit pas être le kikuyu et même Kirikou le sentirait passer. Raison de plus pour étrenner la tondeuse.
Oh ! mais un rat a troué le plastique tissé du bac de ramassage ! 

« Chérie un rat a abîmé ton cadeau ! » 

Et quand je soulève, j’entends des choses à  l’intérieur, ça s’entrechoque, ça percute ! Et oui, ce bruit de maracas, encore des haricots, ceux qui ont appâté le rat. Il faut démonter, faire taire l’idiophone et ne plus tenter le rongeur qui s’est même fait les dents sur une ailette de plastique dur. Oh ! il y a bien une vingtaine de graines dedans ! Oh l'envie de tenter une plantation exotique ! Parce que le haricot, surtout celui de la leçon de choses du cours moyen, c'est quelque chose ! 


Une rallonge, carrément un prolongateur. Une Mac quelque chose, la tondeuse, Onnery, Icket ou Arel... non je rigole, Allister puisque je m'avance à faire la pub d'une bécane banale mais au destin pour le moins inattendu. Et pas made in China ! Anglaise my dear ! dernier geste avant les taxes que nous vaudront le brexit ! Et elle marche ! 

« Que c’est gentil, chérie, en plus tu dis que tu me laisseras toujours jouer avec ton cadeau ! » 



(1)  Il y a longtemps que le commun des îliens ne veut plus se salir les mains... quoique d'aucuns disent que de leur faire gagner de l'argent, c'est mieux que de promouvoir l'oisiveté et le vol...  Et en métropole quand le clientélisme politique promeut l'assistanat et qu'on ne trouve plus personne pour les vendanges ou la cueillette des fruits ? quand on subit l'immigration ?.. Qu'est-ce qu'on attend pour les dégager ?!?! Je parle des politiques plus insidieux pour la société (la démocratie et aussi la paix dans le monde) que les immigrés et les assistés !
(2)   Une sensitive, le mimosa pudique.    

Le mimosa pudique avant et après.
     

lundi 7 mai 2018

TANT QUE L'EAU DU CIEL VOUDRA BIEN TOMBER ! / Languedoc-Roussillon

Un explorateur, un découvreur, un pionnier des eaux souterraines, un grand monsieur enthousiaste et prêt à partager un optimisme raisonné pour le futur des riverains du Golfe du Lion, l'hydrogéologue Henri Salvayre (87 ans). 

https://www.youtube.com/watch?v=pAb-YDc5w0I

La ressource en eau du bassin languedocien, par Henri SALVAYRE, hydrogéologue 9e Entretiens Vigne Vin…
youtube.com

Henri Salvayre, hydrogéologue en replay sur France Bleu Roussillon. Retrouvez les émissions en réécoute gratuite et les podcasts !
francebleu.fr


Le plus célèbre gouffre des Corbières, aux confins de l'Aude et des Pyrénées-Orientales fascine les plongeurs de l'extrème qui combinent exploitation…
ladepeche.fr

TANT QUE LES FÉES GARDERONT NOS SOURCES...
“… Enfin, dans un silence lugubre, la sonnette du maire tinta, et il dit :
“La séance est ouverte…/… Voilà j’ai réuni le conseil pour cette question de l’eau.
Ugolin se leva brusquement et dit avec force :
“Ce n’est pas une question, c’est une catastrophe !”
… /… “Parfaitement, dit Philoxène, , c’est une catastrophe. Mais grâce à mes efforts personnels, et grâce à mon téléphone, j’ai pu appeler à notre secours le Génie Rural. Et le Génie Rural, le voilà !" 
https://www.dailymotion.com/video/x8ckby
Ticky Holgado (1944-2004), natif de Toulouse joue l'ingénieur "... avec un très bel accent de Narbonne..." comme l'avait imaginé Pagnol. ("L'Eau des Collines" Tome 2 "Manon des Sources" Marcel Pagnol 1963)
Regardez Manon des sources 4 de Jaunit ici sur dailymotion
dailymotion.com