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mardi 12 décembre 2023

LES POLITIQUES : de sinistres MARGOULINS !

Oui ! de sinistres margoulins et ce n'est pas près de changer tant à Mayotte qu'en métropole, qu'en Europe et au-delà, la couardise mettant en danger la démocratie partout dans le Monde... 

L'enceinte renforcée du lycée pratiquant la rétention des élèves en cas d'attaque de bandes. 

Les colliers de fleurs, les mbiwis (les bâtons entrechoqués qui rythment les chants) ne sauraient que marquer le côté officiel de la visite. Par contre, le bruit, les sifflets, les huées de la population contre la première ministre, ont fait indiscutablement savoir " que les citoyens en avaient marre ". " Mayotte pleure, Mayotte a peur " dit un carton... Plus de vie normale, des portes de fer, des barreaux aux fenêtres pour s'enfermer quand les gens ordinaires se mettent en prison alors que ceux qui devraient y être sont libres de leurs méfaits, des forces de l'ordre obligées de sécuriser les retours au domicile des travailleurs, des coupeurs de route chroniques et qui à tout moment pourraient récidiver, des bandes qui s'affrontent et brûlent des véhicules dont ceux des CRS qui n'ont pu qu'assister au clash  ; " un paradis devenu un enfer" dit une autre banderole, pas de possibilité de balade (il y a quelques années, les problèmes de datant pas d'hier, les randonneurs étaient invités à se regrouper et à partir prendre l'air encadrés par des gendarmes !). Marre des caillassages ! Tout cela en surface car, sous-jacentes, toutes les difficultés inhérentes à une situation ultramarine : l'égalité des droits, la continuité territoriale, le coût de la vie, entre autres problèmes, finalement en écho, serait-ce en pire, à ce qui se passe en France métropolitaine.  

Jour de distribution d'eau au village. 


Et le ciel qui s'en mêle, répétant un long épisode de déficit pluviométrique puis une sécheresse plus sévère encore que lors de la crise de l'eau de 2017, fait remonter en surface la lourde responsabilité de l'État, des élus locaux, des profiteurs du système. En point de mire, le problème de l'immigration, la méfiance toujours plus grande et aujourd'hui durable envers la représentativité démocratique, à tous les niveaux du millefeuille. Notre pays patauge toujours plus profond dans un cadre démocratique dévoyé... Pauvre pays, en soins palliatifs, malmené par nos politicards incapables, tant dans l'anticipation que dans la gestion. Que voulez-vous, hier encore Larcher félicitait une “ sénateure ” pour ses 19 ans de fonction ! Une partie du dévoiement est là : la politique est une profession, sinon une rente de situation ! Inacceptable ! 

Mayotte a soif ! Nous manquons d'eau ! et quand elle coule, il faut la faire bouillir parce que Vinci (plutôt BTP à mon humble avis...) ne veut engager sa responsabilité. Entre parenthèses, les médias en résumant travestissent déjà la situation, puisque l'eau est coupée 2.29 jours sur 3 et non 2 jours seulement. Pire, ces deux derniers jours, même bouillie elle n'était pas buvable à cause des métaux lourds dépassant la dose admissible ! Alors Borne visite l'usine de dessalement qui devrait produire davantage, qui ne produit pas ce qui était annoncé mais dont le rendement devrait être amélioré... Piètre bilan pour un investissement triplé au fil du temps ! Mais il ne faudrait pas accuser le coup ! Quelle ingratitude ! Vous ne vous rendez pas compte des possibilités de désalinisation grâce au solaire !
D'autant plus que suite à une mauvaise saison des pluies 2022, les deux retenues sont à sec, la troisième, prévue au début des années 2000 en reste toujours au stade de projet. Alors c'est la politique des annonces, la première ministre arrose, elle, par ci par là, donnant une becquée ponctuelle pour juguler le temps d'une visite, un département dans le besoin. Mais voyez les donc, les officiels, sénateur macronien, député LR ambigu, conseillers changeants, à sourire, béats, à sortir le smartphone à selfies... Quelle indécence ! Le 30 septembre 1938, désapprouvant la liesse pacifiste, Daladier laissant échapper « Ah les cons ! s'ils savaient... » démontrait plus de dignité politique. Choquante la liesse pour le moins déplacée des apparatchiks indéboulonnables d'un appareil d'État devenu minable, Saïd Omar, Mansour élus... Mais pas la députée qui dépote, sauvant l'honneur, elle... Ne cherchez plus les cons dans le peuple ! Dans cette hétérogénéité, exactement comme dans le rejet de la loi immigration de Darmanin, il y a même un Daniel Kamal osant avancer que Macron est du côté des Mahorais... Ah ! il est Modem ! 

A essayer de démêler le fil pour remonter à la source, l'immigration est en cause, en premier lieu. Inutile alors, comme le propose une fois de plus la shadock du gouvernement, de balancer du fric dans un puits sans fond, une fuite en avant sans fin. À peu jongler avec les chiffres tant l'Insee est encore plus aux ordres outremer, notons que la population scolaire à Mayotte s'élève à 34 % de la population, soit le double de ce qu'elle est en métropole. Dans ce décompte de la population à hauteur de 310.000 habitants, l'Insee voudrait faire croire que la moitié de cette population officielle est étrangère... En vertu d'un nouveau principe webien consistant à multiplier fausses et vraies aiguilles non plus dans une botte mais dans un hangar de foin, restons-en là, la shadock se prévaudrait-elle des 22.000 expulsions d'étrangers... se gardant bien d'évaluer tous ceux qui reviennent, parfois une semaine seulement après. 
« Mais pourquoi emportes-tu ton matelas ? tu sais bien que tu seras vite de retour ! » racontait feu Younoussa Bamana (1935-2007), emblème s'il en est de Mayotte française ! Borne promet de nouveaux radars, pour mieux compter sans doute tous les bateaux qu'on laisse passer... Par le passé, les autorités ont eu jusqu'au culot de parler d'un bateau patrouilleur... dont on attendait le moteur depuis trois ans ! 
Bref, merci d'émettre tant de blablas ineptes en vue d'agrandir les capacités, d'augmenter les volumes plutôt que de fermer le robinet ad hoc ! Toujours plus d'écoles, plus d'hôpitaux, de logements, de retenues d'eau... Noyer sous une avalanche de fausses bonnes idées qui ne réjouissent que l'opportunisme intéressé des politiques profitant de la manne, relève d'une hypocrisie cynique, irresponsable, salement dégueulasse !  
Ah les cons ricanants, à se prendre en photos, à trahir l'électeur, à ne rien dire, à se contredire avec arrogance, à mentir, sans jamais se remettre en cause... à nous prendre pour des débiles sous tutelle auxquels il ne faut surtout plus proposer de référendum ! Et Borne, adepte du foutage de gueule, d'une compassion traître, remettant aux calendes grecques le développement du 101ème département. 

La piste longue de l'aéroport par exemple, dont on parle depuis 20 ans au moins, retardée pour une bestiole un coup, pour une alternative en Grande-Terre à nouveau au détriment des terres agricoles sinon des forêts toujours sacrifiées... Foutage de gueule, madame la première spécieuse qui ne fait que défendre la main mise de la Réunion sur Mayotte, ici, le monopole d'Air Austral... Parlons-en du colonialisme si propre à notre espèce et qui se perpétue sous des formes toujours réinventées... 
Que du blabla, madame ! Plutôt que de saturer à cette overdose d'intelligence scélérate, de turpitudes, quelques faits qui ne seront que divers : 

* Dernière semaine de novembre : les forces de l'ordre incapables de s'interposer entre deux bandes rivales. Bilan : des véhicules de police, CRS, brûlés, la faculté, les établissements scolaires, tous les établissements publics fermés une semaine. 

* Samedi 9 décembre : descente de voyous lors d'une fête, les gaz lacrymogènes (on entend les détonations pratiquement tous les jours, après la capitale, la violence gagnant le reste de l'île) qui mettent à mal la population vulnérable (bébés, vieux), la voiture de mon voisin brûlée... C'est vrai que Darmanin a déclaré à la télé, plutôt que de la fermer pour une fois, qu'on ne pouvait rien contre les mineurs délinquants... Et s'ils ne jouaient qu'à harceler... En attendant un soignant constate : « Ce qu'on voit au bloc est horrible, faut voir les coups de machette ! »

*  Hier, une armée de voyous part en guerre... les forces de l'ordre les regardent passer... nous aussi, aux infos : 


Mais rien n'est urgent, n'est-ce pas Madame la première immorale, des voyous certes mais quand ils sont coordonnés pour nuire, il ne faut surtout pas se demander à qui profite le crime... autant rigoler avec les cons... Et quand le recteur embauche comme prof le clandestin qui la veille encore vendait à la sauvette des oignons pour s'en sortir, il faut dire « Merci qui ? ».  

Pour prolonger, Alain Bauer :     

Sinon faut-il conclure à la Bernard Guetta, le ton pompeux, parce qu'en métropole, en Europe, tout va, que les problèmes de Mayotte s'expliquent par l'éloignement ? Mieux vaut se taire quand on ne sait pas...  


jeudi 5 mars 2020

DEMO..., DICTA..., DEMOCRATURE ou DICTACRATIE ?

Les trois types de dictateurs se ressemblent par certains côtés : 

* le refus du pluralisme. 
*  des élections truquées. 
* une propension sanguinaire. 
* la déraison.  

A moduler, à nuancer quand :

* le pluralisme est inefficient dès lors que les trois pouvoirs sont dans la main du chef (exécutif, législatif, judiciaire). 
* les élections sont dévoyées afin d'éviter le blocage : abstention cautionnée, vote blanc non exprimé... Bien que légalisé, de quelle légitimité le chef peut-il  se prévaloir ?
* le sang versé par la violence d’État : le nombre de blessés, d'éborgnés, d'amputés suite à des manifestations légales. 
* la déraison et l'autisme se manifestent par la fermeté, l'inflexibilité quant à une décision, la fermeture au dialogue, les mensonges de campagne, la distance et le cynisme parce qu'on se veut le dirigeant indiscuté (vojd, führer, duce, caudillo, conducator, lider maximo, guide de la révolution, grand timonier, ... chef de l’État français, et pourquoi pas "great leader" ou "dernier recours"). 

Ainsi pour mener la barque malgré les Gaulois réfractaires, les alcooliques, les illettrées, les fainéants, ceux qui ne sont rien ou autres palourdes, il y a : 

1. LE DICTATEUR dit ÉCLAIRÉ, autoritaire mais en général, contrairement au roi, pour servir le pays et ses gens. 
* gestion rigoureuse du pays. 
* réformes obligées, à marche forcée. 
* mise à bas des institutions sauf si, contournées, non appliquées, non modernisées, elles assurent la légalité du pouvoir. 

2. LE DICTATEUR DISCIPLINAIRE quand il n'est pas à la tête d'une junte militaire
* recours à la violence, à des milices de maintien de l'ordre (il suffit de bien les payer). 
* faire peur pour imposer son idéologie dogmatique. 

3. LE DICTATEUR GRAND FINANCIER, l'argent. 
* l'argent par l'entreprise, le commerce, les parts de marché, le profit usuraire. 
* la réduction des dépenses sociales, du pognon de dingue... 
* le pillage de la masse des plus ou moins pauvres par la faction au pouvoir  au moyen de lois coercitives, sous couvert d'une fausse concurrence, au profit de l'économie néo et ultralibéralisée.
* une prédation systématique pour amasser et assurer le futur grâce aux paradis fiscaux. 

La démocratie phagocytée laisse le champ libre à une dérive autocratique 

* Quand le pouvoir refuse de se limiter dans le temps... (pourquoi pas un seul mandat de 7 ans [demandé par Balladur]),
* quand l'inversion du calendrier de la législative renforce le fait majoritaire (2001),
* quand le Non au referendum n'est pas respecté (2005), 
* quand le recours aux pouvoirs exceptionnels (article 16) peut se banaliser, 

* quand la légalité de l'élection (abstention acceptée, vote blanc non accepté comme exprimé) amène à un choix par plébiscite,
* quand la finalité est de vouloir le pouvoir pour le pouvoir et ses intérêts, 
* quand malgré les turpitudes personne ne démissionne,
* quand la séparation des pouvoirs n'est pas assurée, 
* quand l'interdiction préventive de manifester a été voulue, 
* quand le fichier Gendnotes prévoit le fichage par décret, 
* quand le président n'assure son maintien que par les armes et les lois, 
* quand les lois favorisent les riches, 
* quand la fraude fiscale n'est plus qu'une "optimisation",
* quand l'inégalité de traitement lèse majoritairement le peuple, 
* quand l'égalité devant la loi n'est pas assurée (Cahuzac, Balkany et plus généralement...), 
* quand les opposants sont réprimés (Gilets Jaunes, Mélenchon...), 
* quand le principe fondamental du referendum est refusé au peuple, 
* quand en assumant de susciter la crainte ("Qu'ils viennent me chercher !"), on réveille la haine à force de s'en prendre aux biens des mêmes qui ne s'en sortent plus...   

 « ... Mais allez en dictature ! Une dictature, c'est un régime où une personne ou un clan décident des lois..." qu'il a dit le détenteur en exercice d'un pouvoir présidentiel abusif.

« Lorsque Machiavel écrivit son traité du prince, c’est comme s’il eût dit à ses concitoyens, lisez bien cet ouvrage. Si vous acceptez jamais un maître, il sera tel que je vous le peins : voilà la bête féroce à laquelle vous vous abandonnerez." Denis Diderot dans l'Encyclopédie 1755

Dix-huit arguments qui font dire qu'on n'y est pas encore mais que la colonne de direction n'est pas loin de casser... Ce ne sont que quelques notes, une réflexion (plutôt écrire sur des sujets plus plaisants comme le carnaval !)... Néanmoins, la bienpensance (la même qui schématise avec son "populisme qui amènerait le pire", la même qui clame la liberté d'aller au boulot mais qui engrange le maintien des acquis et les bénéfices des mouvements sociaux) qui, à l'occasion de la calamiteuse réforme des retraites, fait exprès de ne considérer que l'obstruction des uns (opposition parlementaire et la Rue, ultime possibilité d'exprimer un refus) et le passage en force des autres, devrait se demander si elle ne voit que le doigt quand le sage désigne la lune...  
 
et plus généralement le Net et Wikipedia.

mercredi 11 décembre 2019

LA FRANCE S'ENFONCE DANS UNE INFÂME MEDIOCRITÉ... / PISA, IDH...

Toujours à donner des gages aux milliardaires de la mondialisation, complice de la finance internationale, si elle n'est plus un exemple depuis longtemps, la France de ceux qui osent parler en son nom, s'enfonce dans une infâme médiocrité... 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-se-tiers-mondialise-219884

"... Selon le classement de l’IDH, la France la situe au 26ème rang mondial, ex-aequo avec la Tchéquie. Elle se place derrière la Norvège (1er rang), la Suisse (2ème), l’Irlande (3ème), l’Allemagne (4ème), Hong Kong (4ème ex-aequo), l’Australie (6ème ), l’Islande (6ème ex-aequo), la Suède (8ème), Singapour (9ème), les Pays-Bas (10ème), le Danemark (11ème), la Finlande (12ème), le Canada (13ème), la Nouvelle Zélande (14ème), le Royaume-Uni (15ème), les États-Unis (15ème ex-aequo), la Belgique (17ème), le Liechtenstein (18ème), le Japon (19ème), l’Autriche (20ème), le Luxembourg (21ème), Israël (22ème), la Corée du Sud (22ème ex-aequo), la Slovénie (24ème), l’Espagne (25ème)..."

"... La France ne fait plus partie des 10% des pays du monde où il fait « bon vivre »..."

L'école, l'instruction... Pardon au pays de l'égalité et de la fraternité ? Depuis trop longtemps en panne l'ascenseur républicain, grippé, peut-être plus réparable, ne fait plus monter que les inégalités. Un pouvoir absolu, trop fort, jacobin, vertical, impose d'en haut et on voit le résultat... Le dernier classement Pisa : 23ème sur 79... La France était 8ème en 1990 ! 

Nos élites trahissent depuis trop longtemps et ne se mettent en avant que pour servir leurs intérêts. Le mouvement de grève actuel et la révolte des Gilets Jaunes depuis un an démontrent que la démocratie n'est plus défendue par une constitution figée, dévoyée pour servir des castes dirigeantes qui ne veulent surtout pas changer de paradigme !       

samedi 12 janvier 2019

ELECCICON et GILET JAUNE / Il faut le démettre !

Gilet Jaune pixabay


« Voter, un devoir ! », « Un droit pour lequel on s’est battus ! », « Y’en a qui sont morts pour en avoir le droit ! » (faux mais ça passe si on bombe le torse en expectorant 1789 !), répètent à l’envi les bonnes âmes, les cons vaincus qui en prime cautionnent un système corrompu !  

Voter c’est donner son avis sauf que cela correspond en France à élire et élire c’est nommer quelqu’un. Or, depuis Sarkozy, ceux qui élisent le président sont moins nombreux que ceux qui ne votent pas pour lui. Pour fonctionner, le système se dit majoritaire alors qu’une majorité de Français ne veut pas du candidat que le mécanisme dit institutionnel impose… Les chiffres sortis ou non des urnes le disent, incontestables ! 

gilets-jaunes-CarrefourEsperance-belfort Wikimedia Commons Auteur Thomas Bresson

Mais qui sont ces mauvais Français persuadés que, quelle que soit la tête, la politique « libéralisme, Europe, euro, évasion fiscale, stocks options, immigration, chômage, pesticides » ne va pas changer ? 

Ils ont seulement décidé de ne plus jouer au jeu dit démocratique par ceux que cela arrange, ceux qui voudraient obliger à participer. Bartolone, monsieur « on ne s’enrichit pas en politique », président au palais Bourbon, de ceux qui ont dévoyé la politique à leur profit, en en faisant un métier lucratif et au-dessus des lois, ne voulait-il pas rendre le vote obligatoire ? La contrainte, la soumission aux tricheurs ! Contre une abstention toujours plus marquée et face au vent de la fronde, les cerbères de la Constitution phagocytée (il ne reste que le 1/3 des écrits originels !), condescendants, ont daigné considérer que le vote blanc ne devait pas être compté avec les nuls. 

Jugez donc de la partialité d’un Conseil Constitutionnel plus à même de défendre les intérêts particuliers de la caste que de promouvoir la démocratie en république ! Ce conseil censé être sage accumule six raisons, en fait des arguties, à commencer par l’ancienneté (1852) du point de vue sur le vote blanc :

https://www.conseil-constitutionnel.fr/referendum-traite-constitution-pour-l-europe/bulletins-blancs-et-nuls

« … e) On pourrait imaginer un décompte à part des bulletins blancs, mais, en aucun cas, leur assimilation aux suffrages exprimés. Cette assimilation produirait en effet des conséquences techniques indésirables (Cf. tableau ci-dessous).
f) Il faut enfin souligner l'ambiguïté que présenterait le décompte officiel des bulletins blancs : mesurerait-on la neutralité ou l'hostilité de l'électeur à l'égard des options en présence ?.. »

Et que n’ajoutent-ils un « g » sur leurs apanages et autres avantages qui s’en retrouveraient remis en cause et revus à la baisse !   

Cette fois, l’ELECCICON, l’Électeur-Citoyen-Contribuable, une fois surmontée la mauvaise conscience qu’on voudrait tant lui faire ressentir, essaie d’être moins con et se conforte dans le refus à partir du moment où la tendance va de plus en plus dans son sens.
Devenu GILET JAUNE, à partir de la goutte de gas-oil qui soit dit entre nous, SANS LUI ET SON OPINIÂTRETÉ COÛTERAIT 1,80 € DEPUIS LE 1er (alors les lâcheurs un peu de retenue svp !), il s’est fédéré autour d’exigences très républicaines et auxquelles adhèrent une majorité de Français dont les Jaunes sans Gilets du « mais on vit bien en France » et de « l’addition va être salée » pour signifier en fait le « maintenant ça suffit », leur petit confort ne supportant plus… Un minimum de décence, profiteurs sans vergogne des avancées malgré l’inertie honteuse qui vous plombe, bons supplétifs du pouvoir que vous êtes, vous qui êtes coupables d’avoir élu Macron et sa clique de députés godillots se targuant de changer le monde mais qui s’accrochent si fort aux privilèges induits par un jacobinisme garde-chiourme qui assujettit à une représentativité au rabais, vidée de sa substence ! De sa légitimité même puisque, inscrit dans le marbre, article 3 de la Constitution de 1958 :  
« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. »

Alors que les Français sont à 80 % pour le Referendum d’Initiative Citoyenne, à 70 % pour que le vote blanc soit considéré comme un choix exprimé, la clique des godillots qui piétinent et claquent des talons devant le guide, eux, font de la résistance au changement !  Bien dans la ligne de cette représentativité qui par le traité de Lisbonne a traité le NON au referendum de 2005 sur la Constitution européenne comme nul et non avenu… 

gilet Jaune RIC Wikimedia Commons Auteur Mielchor

Et que dire du prince puisque le peuple est son souverain ? Macron n’est qu’une marionnette au service de ceux qui ont financé son élection à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros ! Ne leur doit-il pas des retours sur investissement ? Quand on est si abject, on ne démissionne pas ! Sauf que le GILET JAUNE ne s’en laissera pas compter !   

dimanche 23 décembre 2018

"L'HOMME EST UN LOUP POUR L'HOMME", vaste programme...

"L'homme est un loup pour l'homme"... Les humains ne valent pas mieux que les loups groupés en meutes ennemies... Avec le Leviathan (1651), Thomas Hobbes est d'avis que l'homme doit abandonner sa liberté de bête primitive ne comptant que sur sa force pour subsister. Aussi doit-il se soumettre au pouvoir transcendant, à l'autorité verticale, à l’État de Droit souvent héritier mais plus progressiste que celui, devenu absolu, du souverain. Il s'agit d'une obéissance, d'un consentement à la perte de sa liberté sans limites pour une liberté sociétale encadrée, la fameuse "liberté [...] de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui..." inscrite dans le marbre de la deuxième Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (préambule de la Constitution du 24 juin 1793)(1). Or la vieille règle naturelle, celle de la loi du plus fort vient dévoyer "l’État des droits pour tous" avec une minorité de loups qui asservissent une majorité fataliste, convaincue du bien fondé inégalitaire jusqu'à ce que le temps et l'évolution fassent leur œuvre...  

Source Pixabay
 C'est donc une constante dans les sociétés humaines : des masses asservies par une minorité qui cadenasse le pouvoir. La domination, l'exploitation d'une majorité soumise par une minorité se proclamant supérieure semble être inscrite depuis toujours dans les gènes de l'homme, être social. L'influence exercée par les détenteurs du pouvoir a longtemps anesthésié les mécanismes de perception, de jugement, de mémoire, pour être imposées en tant que norme à la masse matée, fataliste, conformiste et manipulable des sujets. Cette domination qui perdure depuis des siècles s'érode néanmoins avec le temps, l'évolution des mentalités, la prise de conscience par les basses classes des injustices subies. Depuis un second XVIIIème siècle, l'avènement des démocraties a marqué cette évolution et a certainement contribué à limiter les implosions sociétales, à freiner les explosions de violence liées aux révolutions pourtant inévitables et dues au consensus sociétal qui se déchire.

Depuis que l'Histoire existe et même si elle a évolué positivement au fil des siècles jusqu'à cristalliser un refus aussi délibéré qu'énergique des opprimés, cette prédation qui a pris un tour économique dans les pays les plus avancés, demeure prégnante. Les oppresseurs, en effet, mettent en avant un ordre économique arbitraire fondé sur une croissance infinie, à en croire leur mensonge originel, alors que le premier imbécile venu sait que la Terre n'est qu'une bulle de vie presque hermétique, où, pour reprendre la formule célèbre de Lavoisier, serait-elle discutable... "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".
La synergie obscène des possédants qui s'arrogeraient aussi le monopole de l'intelligence et une sorte de légitimité culturelle dans une quête pourtant inhumaine, sauvage, aussi acharnée que sans limites pour de foutus milliards, n'est rien moins que suicidaire puisque après nous avoir fait dévorer le renouvelable, le système imposé nous oblige à ronger la matrice seule apte à renouveler le transformable... Parabole de la poule aux œufs d'or que nous tuons à petit feu mais sûrement... cette année, c'est début août que nous avons épuisé ce que la planète peut donner. 
Pire, au nom de la libre concurrence, des affairistes de l'acabit d'un Patrick Drahi seraient pour supprimer des semaines de congés payés, rallonger la semaine de travail quand ils ne sont pas pour robotiser le travail tout en exigeant de l’État dit "providence" (quelle sale expression discutable puisque les moyens donnés ne font que revenir, par une distribution solidaire, à ceux qui ont été prélevés ! et si la providence consiste à endetter le pays en empruntant inconsidérément, pas la peine de se prétendre trop intelligents et subtils comme le fit ce beauf de Le Gendre, chef de file de la majorité "en marche" à l'Assemblée !).    

Considérant ce climat délétère dans une période troublée, les leçons de l'Histoire sont plus que nécessaires. Chaque État ayant progressé à un rythme propre, la population des moins bien lotis a néanmoins été motivée par les situations les plus avancées à l'étranger, en vue d'une amélioration de sa condition. En ce moment le mouvement des Gilets Jaunes fait des émules ailleurs... Sans oublier la main mise idéologique, en partant de la misère d'un monde rural, de paysans puis d'ouvriers suite à l'industrialisation, et à présent dans un pays comme la France où il n'y a plus d'ouvriers suite à la désindustrialisation voulue par des politiques soumises au capitalisme mondialiste, dans un pays où quelques agriculteurs productivistes et empoisonneurs mais sur la corde raide, ont remplacé les paysans, n'assistons-nous pas, avec la révolte actuelle des Gilets Jaunes accompagnée d'un penchant pour une vie plus saine, sans malbouffe, à un même refus de la part des laissés pour compte envers les castes dominantes ? 

Wikimedia Commons Auteur René Maltête.
 Et les bobos de la capitale de trouver que la demande de référendum à l'initiative des citoyens est dangereuse, qu'elle ouvre la voie aux désordres, au fascisme, aux racismes. Toujours le même mépris du peuple ! J'ai écouté dernièrement Dominique Reynié chez Zemmour et Naulleau. Ce n'était pas tant qu'ils s'acharnaient à trois contre Quatennens le député FI mais à cause de leurs arguments lamentables : Naulleau pour l'élection indirecte du président (?), Zemmour pour la Constitution de la Vème République pourtant déconstruite par des faussaires (!!!) et ce Reynié pour l'élection telle quelle, sans un mot pour le taux d'abstentions qui devrait interpeler, des bulletins blancs non considérés comme exprimés (2) ! Et la pirouette manière de botter en touche de ces m'as-tu-vu avec le distinguo entre "légalité" et "légitimité" ! Oui, oui, Paris-Première chaîne du jacobinisme borné !    

La Vème République initiée par un président respectueux de sa parole : 


Que voyons-nous aujourd'hui, sinon tout le contraire, en mettant en parallèle un président de 40 ans arrogant et déjà si hypocrite et corrompu, marionnette de conspirateurs  à l'aune de ce monsieur Drahi ? Bien sûr qu'il va rester au nom de la légalité légitimée ou de la légitimité légale n'est-ce pas monsieur Reynié, homme de think tanks, de libéralisme, pourfendeur du populisme qu'il voit toujours le couteau entre les dents ?  

Oui, le dernier Zemmour et Naulleau confirmait bien des choses et pour finir avec une petite phrase, alors qu'un ministre demandait au Général s'il fallait s'occuper des cons, De Gaulle n'aurait pas répondu "vaste programme" mais "lourde tâche !".  

(1) elle-même précédée par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, on lit, article 4 : La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui... et qu'on doit sûrement à l'origine aux Lumières sinon à quelques humanistes plus anciens...  

(2) Les faussaires : Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande. 30 articles seulement demeurent sur les 92 au départ ! Et où sont les législatives à mi-mandat pour abonder ou sanctionner la politique menée ?
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/quand-tombe-le-masque-des-populicides?fbclid=IwAR09dfSX7N8L6SMPWBNYvBXvVFyKPI-oYawaltoDHC2vpopMdHX9NO26Qgg


dimanche 20 mai 2018

LA TERRE TREMBLE ? DORMEZ BRAVES GENS... / Mayotte en Danger.

http://www.brgm.fr/actualite/seismes-mai-2018-mayotte

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10211371394191724&set=a.1188373000631.2025131.1567507063&type=3&theater

https://www.lalsace.fr/actualite/2018/05/15/un-puissant-seisme-ebranle-mayotte

https://www.ouest-france.fr/mayotte/seismes-mayotte-la-prefecture-active-une-cellule-de-crise-la-population-s-inquiete-5762370

LA TERRE TREMBLE ? DORMEZ BRAVES GENS...

Non, non rien n'a changé... l'administration centrale, préfet, ministre, hauts-fonctionnaires ont pour manie d'infantiliser, de prendre les citoyens pour des demeurés, on leur MENT pour tout, par omission. Ils utilisent l'hypnose, la narcose, le soporifique, l'anesthésique sinon ils minimisent, que ce soit pour la catastrophe qui attend Mayotte que pour les séismes actuellement ressentis pour lesquels, au bout de cinq jours, ils n'ont que ce méprisant " Dormez braves gens ! " ou, en plus agressif "Passez, y a rien à voir !"

Il en va du refus d'agir contre l'immigration clandestine car ils ne pourraient rien faire, parait-il contre ce petit nain politique comorien qu'ils sont forts, pourtant, de toujours corrompre à qui mieux-mieux ! La Françafrique et la diplomatie restent consanguines...

Ah madame la ministre sait bien parler, c'est la condition sine qua non pour être de cette élite de manipulateurs politiques ! Tout est faux dans son propos, elle n'est que fidèle aux principes de manipulation mensongère...

Dans ce pays, on ne soigne pas, on muselle en remettant toujours à plus tard ! On ne manifeste pas d'empathie, seulement du mépris ! Même le suffrage universel devenu jeu de dupes et de tricheurs, permet à une représentation devenue ploutocratie de toujours rabaisser un peuple refusant d'admettre que la démocratie est confisquée ! 

"Vous êtes de la merde dans un bas de soie !" a dit quelqu'un de très impliqué et convaincu de ce qu'il disait. Ce n'est pas ragoûtant mais c'est fondé... Faut s'en persuader serait-ce dur à admettre...

Quand des peuples luttent pour la liberté, le nôtre, dit libre, a pourtant à se libérer d'un système dont la vacuité, loin de générer des lendemains qui chantent, n'entretient qu'une caste de nomenklaturistes profiteurs d'un cercle vicieux qu'il serait antirépublicain et antidémocratique de bloquer !

USGS 

samedi 29 juillet 2017

LA DÉMOCRATIE CONFISQUÉE / France en Danger

"... Et sur la liste des grandes puissances occidentales qui se veulent les chantres de la démocratie, la France n’a rien à envier à son voisin d’outre-Atlantique. Pire, elle serait peut-être l’un des pays dans lesquels les valeurs démocratiques ont le plus reculé ces derniers temps ; en novembre 2016, un sondage Ipsos-Sopra Steria révélait que 77 % des Français interrogés étaient conscients de ce déclin. Dont les causes sont, pour la plupart, connues — et, donc, non atténuées : élus trop corrompus, élections qui ne changent rien, augmentation de l’insécurité et des zones de non-droit..."

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/des-etats-unis-a-la-france-en-195427


Et nos médias d’État ne sont que de vils propagandistes ! 

Que penser en effet de la journaliste du matin à france info éructant "... la démocratie vous remercie : elle se porte bien..."  ! 

Que penser de ces présentateurs photogéniques sans plus qui osent nous faire avaler qu'il y a moins de chômage alors qu'on compte 3900 chômeurs de plus en juin et que rien n'est dit sur les 319 000 radiés d'office

Je les ai entendus les journalistes de la CSSR d'avant la chute du communisme ! Prolongements d'un pouvoir autoritaire et parce qu'il n'était pas permis de ne pas les croire, ils prenaient un ton sinistre pour annoncer les progrès et les chiffres du plan dépassés... Finalement était-ce plus hypocrite que le ton d'une Marie-Sophie qui fait honte à Perpignan sa ville d'origine ou celui de Julian le beau brun en symbole de la jeunesse et du dynamisme français actuel ?   

mercredi 21 juin 2017

REFORME DES RYTHMES... SCOLAIRES... VRAIMENT ??? UNE IDÉE DU BILAN ET CE QUI NOUS ATTEND...

Pourquoi n’ont-ils pas dit « réforme des rythmes de l’enfant » ? Certainement parce que cela aurait mis en lumière un fond idéologique pouvant être perçu comme irrecevable, un bonapartisme déjà puant. Pourquoi se retenir de le dire ainsi quand une réforme portant sur l’école ne dit rien des enseignants comme des enseignements tout en effaçant complètement les parents. N’est-ce pas la négation de la citoyenneté et des germes de totalitarisme à l’horizon ? Et peut-on s’empêcher de mettre en perspective l’encadrement de la jeunesse tel qu’il fut pratiqué par des régimes tristement connus ?
Dans l’intitulé même de la réforme l’emploi de l’adjectif « scolaires » est abusif puisque tout concerne le péri ou l’extra-scolaire. Et quand les adeptes de la réforme argumentent, ce ne sont vraiment que des lapalissades et des arguties démagogiques qu’ils avancent.
Faute d’avoir sous la main l’évaluation de la réforme gardée sous le coude jusqu’aux élections (n’est-ce pas déjà l’aveu d’un échec ?), attardons nous d'abord sur l’évaluation faite par la ville de Nantes dès le printemps 2014, puis celle des inspecteurs généraux (2015), et la mention de l’avis des professeurs des écoles aussi court que net et arrêté.

NANTES la ville d’Ayrault vous convainc-t-elle ?
114 pages (1) dont la conclusion sur l’évaluation de la réforme à Nantes, une ville acquise aux chambardements gouvernementaux... du blabla, du vent ! 114 pages pour ça :

«... * Les expériences engagées montrent une bonne dynamique d’acteurs et doivent être prolongées. 

* Ce n’est pas tant l’organisation horaire en elle-même qui apporte une plus-value que la dynamique de projet partagé. La réforme fait plus sens pour les personnes impliquées dans de tels projets. 

* L’organisation est très lourde à gérer. 

* La plupart des problématiques évoquées ci-dessus (coordination, information, locaux, etc) ne sont pas propres aux écoles expérimentales, mais ces dernières ont pu proposer des réponses intéressantes pour les résoudre. 

* D’autres écoles ont construit des projets tout aussi intéressants mais qui ne suivent pas le schéma « expérimental » (ex : Ledru Rollin, Garennes). 

* Le temps expérimental n’est pas une réponse en lui-même à la question du rythme. Il doit être intégré dans une réflexion plus large sur le rythme pour ne pas succomber à une forme « d’activisme » comme ce fut le cas dans certaines écoles. (????? NDLR)

* Dans la mesure où le schéma expérimental permet de toucher la plupart des enfants sur un temps d’activité  précis, il constitue un levier particulièrement intéressant à mobiliser dans le cas des écoles en éducation prioritaire...»(????? NDLR)

En 2015, rapport de l’Inspection Générale à la ministre « Efficacité pédagogique de la réforme des rythmes scolaires »
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/41/0/2015-042_efficacite_pedagogique_de_la_reforme_des_rythmes_scolaires_494410.pdf

« ... * ... la  cinquième  matinée  est  appréciée  pour  les  possibilités  qu’elle  offre  sur  le  plan  pédagogique.  Des  interrogations  se  posent  néanmoins  sur  l’alourdissement  des  semaines  des  enfants et parfois aussi sur l’accroissement de la complexité de leurs journées. 

* Concernant  l’école  maternelle,  la  réorganisation des  après-midi,  plus  courtes  qu’auparavant,  a réduit les temps d’apprentissages après la pause méridienne. Cette réduction affaiblit le bénéfice de la matinée supplémentaire. Pour les petites sections, le bilan semble un peu plus positif, sous réserve de la réelle fréquentation scolaire de cette cinquième matinée.

* À  l’école  élémentaire,  la  réorganisation  des  enseignements  semble  avoir surtout  bénéficié  au français et aux mathématiques, qui étaient déjà favorisés dans les répartitions horaires et qui se repositionnent majoritairement sur les cinq matinées. Les sciences, les arts et surtout l’éducation physique et sportive apparaissent, un peu plus encore qu’auparavant, en danger. (évaluation en interne des impacts dont les parents n'avaient pas à être informés, semble-t-il).  

* Les  taux  d’absence  enfin  inquiètent,  surtout  en  maternelle,  surtout  le  samedi,  et  peut-être 
– mais cela doit être vérifié –- en éducation prioritaire... »

Rien de bien convainquant et deux points assez incompréhensibles puisque, entre les Projets Educatifs Territoriaux, étrangement "acronymés" "PEDT" parce que justement il ne vont pas péter loin, et le travail scolaire, les inspecteurs notent (entre parenthèses, rien d’original) :
«... – assurer l’aide au travail personnel, pour tous les enfants, durant le temps scolaire ;
– offrir  à  de  petits  groupes  d'élèves,  après  le  temps  de  classe,  des  activités  pédagogiques complémentaires ; ...»

Quant à nous faire prendre des vessies pour des lanternes en affirmant que 60 heures d’aide personnalisée (AP de 2008) au bénéfice des élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages valent moins que les 36 heures d’activités  pédagogiques  complémentaires  (APC) instituées en 2013, c’est vraiment nous prendre pour des imbéciles... ce qui correspond bien au mépris « démocratique » que des membres d’une corporation d’experts dits "fonctionnaires" porte au peuple. 

Un point de sincérité néanmoins de leur part :
«... On ne peut réfuter cette fatigue, tant elle est souvent rapportée. Et quand bien même il semblerait  hasardeux  de  l’attribuer  directement  à  la  nouvelle  organisation  du  temps  scolaire,  il  est  un fait que le constat de cette fatigue est vécu sur le terrain comme un signe d’échec – provisoire, on peut l’espérer – de l’ambition de mieux penser le temps global de l’enfant... »

12 mai 2016.
98 % des 800 professeurs des écoles parisiens sondés par le SNUipp-FSU-Paris, fer de lance de la contestation des nouveaux rythmes, estiment que les « objectifs ne sont pas atteints ». « Les élèves sont plus fatigués, moins disponibles pour les apprentissages. Leur comportement s’est dégradé »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/article/2016/05/12/reforme-des-rythmes-scolaires-a-quand-l-evaluation-promise-par-le-gouvernement_4918332_1473685.html#JCtvaHrk4io4GShH.99

prévu dans les Macronades à venir :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/04/28042017Article636289619490038685.aspx
«... Dès l'été 2017, un décret devrait donner aux communes la possibilité d'appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires. Elles pourront décider de revenir à la semaine de 4 jours ou non. Elles pourront aussi maintenir ou supprimer les activités périscolaires. E Macron tire un trait sur une des réformes les plus importantes et les plus contestées du quinquennat. Les aides aux communes pour financer le périscolaire seront maintenues jusqu'en 2019. Après elles seront réservées aux communes pauvres pour les aider à payer le périscolaire... »

mardi 20 juin 2017

LU DANS AGORAVOX :


"Nos médias presstitués... :
Thérésa May gagne les élections législatives, avec 42,4% des suffrages et 31,3% d’abstentions... « un désastre », « une claque », « un échec » !

Macron qui gagne avec 32,4% des voix et une abstention de 51,3%, un « tsunami » , « une victoire écrasante »"

"Un tsunami dans une flaque d'eau !"

"Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit" (cité dans l'esprit et peut-être pas à la lettre) COLUCHE



mercredi 22 mars 2017

Vous avez dit NOMENKLATURA ? Rien de bizarre, hélas ! / LA NOMENKLATURA FRANçAISE

"... La conviction de détenir la vérité, le complexe de supériorité.../... sont les piliers du système oligarchique français fondé sur l'opacité et le secret. A l'abri des regards indiscrets, on peut ainsi continuer à distribuer des prébendes financées par les contribuables, à "ajuster" les comptes publics jusqu'à les rendre présentables aux masses - réélection oblige - et à vivre la belle vie.
page 24 / et déjà en 1986 !



jeudi 16 février 2017

L’ÉCOLE A MAYOTTE, LE LASSO DES GAUCHOS FACHOS ! / Mayotte, France en Danger !

Cantine "offerte"par Chirac.

Des parents d’élèves, des enseignants crient au secours, les premiers pour exprimer leur incompréhension, leur inquiétude, leur colère contre une administration arrogante, les seconds parce que FLIQUÉS et menacés, réduits à devoir « fonctionner » ils doivent la FERMER sous peine de répression, de sanctions. L’horizon reste sombre à Mayotte où un effet loupe traduit le délabrement général de l’Éducation Nationale sinon d’un État droit dans ses bottes et plus prompt à régurgiter ses grands principes à l’échelle de la planète qu’à démontrer une once d’empathie pour ses propres enfants, pauvres et laissés pour compte.
A Mayotte la réforme des rythmes qui a vu nos nomenklaturistes dézingués imposer un bouleversement sans impliquer les parents, les enseignants et en mettant les maires devant le fait accompli (1) (sur l’île on aimerait savoir ce que sont devenues les sommes avec lesquelles ils furent appâtés...), s’apparente à une réelle MALTRAITANCE.
L’appel au secours d’un collectif citoyen (extraits ci-dessous) en dit long sur une réalité toujours plus cadenassée par un vice-rectorat ignorant et méprisant les parents et usant de menaces pour forcer l’adhésion des enseignants :

« Nous, parents de l’école de ........(1) à ...........(1) prenons acte de la prise en compte de notre requête concernant le retour aux horaires antérieurs dans une école déjà affectée par le système de rotation.

Nous regrettons néanmoins qu’après de longs mois de refus, les instances, vice-rectorat et inspecteur, s’arrogent le mérite et l’intelligence d’un retour en arrière, dans la plus grande hypocrisie.

Nous regrettons aussi que le vice-rectorat, par l’entremise de ses cadres et subordonnés, ait formellement interdit aux enseignants de participer à un projet coopératif de soutien scolaire. Les raisons bassement procédurières de cette interdiction donnant lieu à une convocation des enseignants visés (2).

Nous regrettons encore le refus de dialoguer de la part des instances, un refus doublé de l’injonction faite aux enseignants de ne jamais aller dans le sens des parents. Dans le contexte très déstabilisé de Mayotte cela a conduit à faire perdre aux enfants le quart de l’année scolaire dans un secteur déjà très défavorisé, des pauvres qui n’ont rien... sinon l’école encore gratuite (familles précaires, 1 € de l’heure, « logements » insalubres, analphabétisme...) !
La réaction de Nathalie Costantini, vice-recteur, n’en est que plus affligeante lorsque qu’elle encourage les parents ne partageant pas son idée de la République, à aller voir dans le privé !
Sommes-nous dans un pays où de hauts-fonctionnaires font passer l’intérêt public avant les leurs ? Triste corollaire, la parole dévoyée qu’ils s’acharnent à imposer contribue à pousser vers des écoles confessionnelles, à exclure DANGEREUSEMENT, en trahissant les idéaux de notre école de la République ! » 

http://www.linfokwezi.fr/wp-content/uploads/2016/10/costantini.mp4?_=1

 

 École restituée parce que apparemment construite sur un terrain privé ! 
Redondances engageant au-delà de mon positionnement contre les ENNEMIS DU PEUPLE : trop d’errements confirment les dérives d’une administration théoriquement au service du peuple :

* alors que la réforme impose des horaires plus inadaptés encore à Mayotte, les parents demandant expressément à revenir aux anciens horaires (demande d’autant plus motivée par la présence de deux classes dans le même local par roulement de 7h à 17h 45 !), le premier conseil d’école devant se tenir dans les deux semaines suivant l’élection des parents délégués n’a eu lieu que’à la mi-novembre, malgré l’urgence. 

* Refus de l’autorité malgré les « amendements Hamon » autorisant cette adaptation.

* Mensonges quant à la lourdeur procédurière puisque le retour aux anciens horaires a été autorisé, finalement, force a été d’admettre le bien-fondé de la demande  des parents. 

* Morgue des missi-dominici (conseillers et inspecteurs) qui visitent les enseignants en les considérant tels des demeuré s’ils rechignent. Ces subordonnés dociles et sans vergogne osent interdire ce qu’ils imposaient (les études dirigées par exemple), ne ressentent aucune gêne à imposer un jour ce qu’ils interdisaient la veille (la lecture à voix haute, autre exemple)... Complices de ces supplétifs des gourous du ministère, tous ces collègues qui s’enflamment pour une nouvelle réforme comme ils s’étaient enflammés pour la mise en place de celle, antérieure, préconisant le contraire... Les mauvais ne seraient pas si nocifs si les flatteurs prenaient moins de place et si les gentils ne laissaient pas faire...

Les refus répétés de l’administration (pour de bien vilaines raisons) démontrent bien la manière pour le moins autoritaire d’empêcher une prise en charge sinon une participation de la société civile... Avec la non-prise en compte des aménagements légaux, l’abus de pouvoir est avéré... Cette confiscation de la démocratie n’est pas sans rappeler des façons de fonctionner de pays qui n’ont pas une culture démocratique comparable à la nôtre. 

Le vice-rectorat, le ministère de l’Éducation Nationale, le Secrétariat d’État à l’Outre-Mer n’ont pas donné suite à la demande du Canard Enchaîné qui a bien voulu entendre les doléances de ces parents à propos de défaillances gravissimes de l’État.
Ces responsables censés nous servir exposent actuellement leur pathétisme patibulaire alors que le problème de l’immigration non contrôlée (solidaires, tous les services de l’État en ont fait un sujet tabou)  débouche, entre autres maux, sur des cas de TUBERCULOSE avérés...

http://www.linfokwezi.fr/un-nouveau-cas-de-tuberculose-a-s…/
http://www.linfokwezi.fr/la-cgt-eduation-sinterroge-sur-le…/