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mardi 16 avril 2024

ELLE RÉCOLTE (4)

Aujourd'hui mardi 16 avril 2024.  


 

L'incursion des makis n'était pas prévue. Seulement ces avocats et citrons géants ! 



Le ciel, hier... 


Elle récolte... ils S'INVITENT ! (3)

Finalement, un bruit sur la varangue confirme qu'il faut laisser là le panier de crabes politiques malencontreusement ouvert suite, pourtant, à une bonne intention... 

Ankoumba en kibushini (malgache de Mayotte), le maki de Mayotte, sous-espèce d'Eulemur fulvus, lémur fauve de Madagascar. Voilà trente ans, les attirer avec une banane pour une photo sortait de l'ordinaire. Aujourd'hui, protégés, plus nombreux et plus effrontés que jamais, ils forment des bandes de plus d'une dizaine de membres. 
Barabufka, banane dessert naturellement sucrée à faire revenir à la poêle. 

Tout entamé, vomi, chiures (pas d'appareil photo dans l'urgence) il faut les repousser puis trier, récupérer le récupérable, laisser leur part, mais pas à table, au compost ! 


La main avant l'attaque. 
     



samedi 13 avril 2024

ELLE RÉCOLTE (2)

 

Une variété de corossol, celle qui peut se confondre avec la pomme-cannelle. 

Papaye jaune et cabosses de cacao. 



Mains dont une de barabufaka(s). Revenue à la poêle, cette banane si douce n'a pas besoin de sucre ajouté pour être appréciée... 




Est-ce la barabufaka dzilu plutôt que la djèu ? 



Mains d'une autre variété, celle du vazaha n'étant là que pour donner une idée de la petite taille de ces bananes alors que les pieds montent haut. 



Aucun rapport avec la chanson des Gypsies mais on dirait bien celle-ci de banane. (ils auraient pu écrire “ mena ” pour “ rouge ”).  





 


dimanche 7 avril 2024

MARCEL SCIPION / 3. Le Clos du Roi.

D’abord un livre sauvé des flammes... Enfin, que ce ne soit maladroit et choquant de l’exprimer ainsi car c’est un homme coincé dans son camion que les flammes menacent. Sa vie se déroule à l’envers, en accéléré ; en dépit des souffrances il se sent serein, presque libéré, tant pis s’il ne peut revoir sa femme, ses enfants. La mort desserre son emprise, il lui arrive de préserver, de prolonger la vie, un sursis, ici, pour intimer à l'intéressé qu’il a une autre façon de garder ses abeilles et moutons, mais à jamais cette fois ! 

Marcel révèle que c’est une voix qui lui reproche de n’avoir pas travaillé son don d’écriture ; Marcel a la foi, il sait que la voix vient d’en Haut. Il doute néanmoins même si l’institutrice lisait déjà ses rédactions à la classe. L’orthographe, sûrement, qui le bloque... 

À partir d'une photo de l'agence Roger-Viollet (édition Rombaldi). pardon pour ce détournement... mais comme disait Pagnol, dans l'esprit, pour ce qu'il avait adapté et copié de Giono qui avait contre-attaqué en justice : « Je n'ai pas pu m'en empêcher ! ».  


Il faut surmonter la souffrance, lui changer les idées, Christiane Vivier, professeure et amie lui apporte crayons et cahiers ; elle corrige puis tape les textes, les lui montre. Il y démontrait un vrai plaisir d’enfant. L’écriture en tant que thérapie, pas pour faire un livre... Refaire surface, rééduquer longuement ses membres, se faire à la hanche artificielle, récupérer de ses deux pieds brisés, pour que l’homme blessé espère en son futur, que l’homme nouveau revienne à une vie nouvelle. 

Il va mieux et c’est plus difficile de le persuader de finir le projet presque à terme. C’est souvent l’entourage qui pousse au livre, objet vivant, unique en cela, comme il en est d’une bonne chanson, d’un bon film... Un homme nouveau, oui, bien qu’il soit déjà monté à Paris, que, de bouche à oreille il a brillamment participé au “ Magazine des Arts Traditionnels ” de France Inter... Une déception ? Non, cela n’enlève rien au mystère de l’écrit, dans sa genèse, sa finalisation, fantasmagorique, presque ! 

Petites abeilles de Mayotte sur des morceaux de papaye confite (2014)
2015... les photos datent de dix ans en arrière. Est-ce lié à la chimie de contrebande à hautes doses que l'Europe vend à l'Afrique et qui arrive à Mayotte avec les migrants clandestins ? Inquiétant...


Nicole Ciravégna (1925-2011) raconte qu’elle le présenta un jour à son amie France Vernillat (1912-1996), à la RTF (ORTF)  de 1952 à 1974, qui le fit parler de l’apiculture sauvage d’autrefois. Le récit, parfois truculent, passa aussi sur France Culture ; un an plus tard, la productrice descendit en Provence pour persuader Scipion d’enregistrer à nouveau. Plus hésitant, Marcel se fit désirer ; à force de discuter, après promesse d’un bon déjeuner, un accord fut conclu. Sauf, et c’est là un trait de son caractère, Marcel exigea « de la daube, de grosses pâtes coudées et des œufs à la neige » ; où et qui pour cuisiner ce menu atypique ? il est seulement indiqué qu’avec l’hydromel « il était rouge comme un piment » !  Lui, coutumier de la sieste, allait-il s’écrouler ? Le micro resta branché pour des paroles plus drôles, plus piquantes encore, diffusées ensuite dans “ La vie sur le vif  ”. 

Anecdotique mais symbolique : le pain à la maison... 


Un Clos dit “ du Roi ”, un vallon où emmener les moutons l'été à transhumer. Cuire son pain à la maison, mais pas pour rigoler (cinquante kilos de farine, quinze jours de miches pour la dizaine de personnes d'une famille élargie), faire ses patates, ses choux, son miel, sa médecine même avec les limites qu'on sait, son vin, distiller son marc en fraude, braconner les sangliers, le lièvre pour qui le grand-père a réservé trente choux terribles appâts à portée de fusil lors des nuits glacées de pleine lune à « couillonner » les gendarmes... Et tout ça conté presque au coin du feu, le même foyer que celui, passé, des quatre de la famille aux douze personnes avec la tante, tonton et leurs sept gosses, suite au décès de la mère de Marcel (il n'avait que six ans)... Oh c'est rustique, presque un cliché pour citadin mal à l'aise, rêvant d'un retour impossible à la nature... Pourtant Scipion est un vrai gavot, un paysan des Basses-Alpes plutôt Hautes (depuis 1970, la nouvelle appellation « Alpes-de-Haute-Provence » étant plus appropriée). Dans la postface du Clos du Roi, Nicole Ciravégna, elle-même professeure de Lettres et écrivaine, pour beaucoup dans l’écriture du livre, dit de Marcel qu’il est « un Pagnol de la montagne ».

Comment ne pas aimer Marcel Scipion quand il raconte la soupe de sa grand-mère, la solidarité qui fait partager le cochon entre voisins, l’équilibre ancestral pour la nature de la part de l’agriculteur chasseur, fustigeant ainsi ces repeuplements protégés ne pouvant que générer des malformations. Le gaspillage non plus il n’aime pas... (mon grand-oncle Noé, comme Marcel, ne gardait-il pas toujours le cuir des chaussures pour faire, par exemple les charnières des portes du jardin ou du poulailler ?). 

J’aime Marcel pudique, qui avoue sa sensualité : « C’est émouvant, une femme qui, dans l’amour, découvre qu’elle existe... ».

J’aime Marcel pas avare de certains secrets dont celui, pour reprendre des forces, de ceinturer nu le tronc d’un chêne : « C’est une source de vie, un chêne. Et qui sait vous donner une vigueur terrible. Je le sais. Je l’ai fait ». Étonnant comme on retrouve une pratique identique chez Henri Vincenot, pourtant loin dans le Morvan...  

Comment ne pas aimer Scipion lorsque dans son introduction, il présente ainsi sa démarche :
« Ces souvenirs, j’ai pris grand plaisir à les évoquer.
Puissent-ils, lecteur, “ t’agrader ” aussi. »
Un pays, c’est une langue aussi qui régente tout un état d'esprit !   

Presque, je laisserais en plan mes mots, là, tout de suite, par fringale, gourmandise, pour vite rouvrir les pages du Clos du Roi !  

mardi 2 avril 2024

ELLE RÉCOLTE...

La première mouture a été corrigée dans la mesure du possible. 

Elle boit pas, elle fume pas, elle embête pas... elle récolte ! 

pepera (concombre), kokombr

huntsi kotriki kontiki(banane verte à bouillir ou à frire)

zavoka, m'darasini (cannelle)

antsaska, bananes mûres

zavoka, m'darasini (cannelle écorce et feuilles)

tamutamu (curcuma)

pilipili (piment moins fort que Cayenne ou oiseau)

pilipili, vuaniu (noix de coco)

muhogu (manioc), sakuha (pomme, prune de Cythère)

bilimbi en créole, madiru en kibushi (de l'arbre “ à cornichons ”), sakuha, zavoka, fruit de la passion

Bilan : cette année, il n'y a pas eu de mangues, de litchis, notre citronnier est à moitié mort (à cause de la sécheresse je pense ?) et juste quelques avocats...  

Des gens attachants, faciles à vivre, riches de trois langues, le shimaoré (la bantu, africaine), le kibushi (la malgache, indonésienne), le français (la latine, européenne), à cheval entre le consumérisme et l'économie de subsistance...

Comment une gauche qui se dit progressiste, ouverte à la misère du Monde, au prétexte de vieilles lunes colonialistes, se ferme à eux jusqu'à vouloir les vendre aux Comores vindicatives ?

Mayotte française...

mercredi 27 mars 2024

Des VOLCANS et des HOMMES. MAYOTTE

Des volcans et des hommes - Mayotte, la naissance d'un géant sous-marin - Regarder le documentaire complet | ARTE 



 Images : Flo Dedieu ULM 23 août 2017. 

ILS ne SAVENT pas le FRANÇAIS !

 Suite des haïkus, façon Mayotte côte Est, en intro une petite chronique que le papier n'a pas oubliée. 



« Florian professeur. 

Mari va récupérer son petit garçon. Une vieille dame qui se trouve aussi chez la nounou déclare que désormais, elle reviendra plus souvent. 

« Et pour quelle raison ? lui demande-t-on; 
— Parce que ton petit (2 ans ½) m'apprend le français et que je vais faire des progrès ! 

Elle poursuit alors que ne sachant que le shimaoré, elle suit des cours pour les adultes et que la dernière fois, elle a fait sensation. 
— Qu'est-ce que tu leur as dit ? 
— Florian n'arrêtait pas de répéter « Je vais chercher maman... je vais chercher maman... »; il a pris ma main pour que je l'accompagne... La dame continue « moi qui justement, devais dire la même chose, je n'avais que la fin de ma phrase “ ...mon fils.”. Grâce au petit, je l'ai trouvée ma phrase. Quand mon tour est venu et que j'ai prononcé “ Je vais chercher mon fils. ”, ils sont restés tout attrapés, avant de me féliciter. 

Alors tu comprends, je vais venir le voir plus souvent ! » Vendredi 10 avril 2009. 






lundi 25 mars 2024

FAÇON HAÏKU...


Seulement “ façon haïku ” pour ces enfants des classes de 5e1 et 5e3 au collège de Bandrélé, année scolaire 2005-2006. Pourquoi ? 

D'abord, parce que, eux et tous les autres, sur quarante années laissent, pour les avoir côtoyés,  une réelle émotion. La mémoire, certes, ne retient que quelques noms pour des raisons précises mais il suffit d'un concours de circonstance, les réseaux sociaux, un courriel, une rencontre voire la télé quand les élèves font montre d'une certaine notoriété comme journalistes sinon dans la politique. Alors on se souvient surtout de cette connivence entre ceux qui apprennent et celui qui professe... Comme en amour, il faut que ce soit dans la réciprocité. 



Ce jour, c'est en classant des photos pour, au bout de nombreuses heures, ne pas trouver celles de l'article d'hier (oh ! déception, désillusion sur les capacités de l'informatique qui ne perdrait rien) que, dans ces archives, ressortent ces “ haïkus ”...  



Comment ? mais ils ne parlent pas français.. c'est un des arguments des détracteurs, un mépris ajouté à leurs certitudes comme dans la revue d'Histoire Hérodote où l'Histoire de Mayotte n'est évoquée que du point de vue contempteur : 

* Mayotte n'est française que par “ effraction ”, “ accident ” lorsqu'ils sont moins venimeux. 

* “ Mayotte, l'erreur des présidents d'Estaing et Sarkozy ”. 

* Mayotte objet d'un “ ½ siècle de violations du Droit International ” alors qu'on peut aussitôt contester en avançant la seconde moitié du principe de décolonisation à l'ONU, à savoir le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (la géopolitique incluse dans ce blog atteste, avec au moins une vingtaine d'exemples, de l'ambiguïté même de la vision de l'ONU aux résolutions non contraignantes / Wikipedia donne une liste d'une trentaine de résolutions importantes : le nom de Mayotte n'apparaît pas). 



Dans l'équipe de la revue “ Hérodote ”, sous la direction d'André Larané, lui-même détracteur, un auteur , Alban Vignat, se distingue particulièrement avec ses poncifs primaires contre Mayotte... pour n'avoir jamais mis les pieds sur l'île et pour avoir écumé l'Afrique (Maroc, Madagascar, Centrafique) en tant que professeur, son parti pris se pose là... 

Et ces petits de l'atelier “ façon haïku ” et bien, comme pour les enfants en bas de chez moi, qui jouaient en chantant les comptines (je préfère “ contines ”... mais c'est vrai qu'ils comptent : « Un deux trois, allons dans les bois, quatre, cinq, six, cueillir des cerises) et chansons bien de chez nous, contrairement à ce que pourraient prétendre Larané et Vignat, vous, vous pouvez juger sur pièces !  

P.S. : bien sûr, au bout d'un an, je me suis désabonné à la revue “ Hérodote ”.   




samedi 10 février 2024

OUAM m'écrit de Macronie...

Encore à propos de Mayotte, en commentaire à « Mayotte, des nouvelles du front » (accepté pour publication sur Agoravox), de la part d'un certain Ouam à un certain karibo plutôt FN mais déçu par le RN et surtout pour la façon originale et ouverte de donner son avis, de proposer, demander non sans sympathie. Entre parenthèses, les ex-maoistes, polpotistes et plus encore les consanguins staliniens qui, d'habitude, ne manquaient pas de me tomber sur le râble (surtout quand on leur parle du rôle de l'URSS plus contre les gauchistes que contre Franco lors de la guerre d'Espagne), semblent avoir changé d'âne, à moins, qu'émoussés, dévirilisés, ils ne se retrouvent à court d'arguments dans un monde politique qui les a laminés... 

Note : je mets quelques images des fois que certains feraient marche arrière parce qu'il y en a trop... 



Ouam qui écrit de Macronie : 

@karibo

Je te dirai bien la meme chose que j’ai dis a JF, poour toi qui es comme moi sur le territoire, sois réaliste jamais F Asselinot, ou F Phillopt ne sera élu, pas ici ils sont trop cons, tiens dans le dernier choix au deuxieme tour ils ont choisi la pire des options entre MLP et Macron ils ont choisi Macron l’enfermiste liberticide anti france fouteur de bordel, au moins meme si la Lepen est une vendu chose qui n’est pas impossible un truc est certain ou quazi certain elle est comme D TRump détestée par l’oligarchie, il suffis de regarder le précédent mazndat de D Trump ou comme tu le soulignais la Lepen sera bloquée de partout, sausf qu’il y a un truc TRESSSS important enfin pour moi, pour d’autres peut etre qu’ils s’en fotent et je peut le comprendre , MLP ne pourra JAMAIS contrairement à Mazcron faire des politiques aussi fachisantes , cad enfermer toute une population sans forme de proces , ni faire des couvre feux de ouff comme on a eu dans les PIRES des pays d’europe, non pas parce que elle n’en aurai pas envie, ne suis pas un doux reveur mais parce qu’(elle ne le poyraais pas ayant toute l’oligarchie co,nntre elle, toute la presse , toutes les assocs tous les (etcetc) qui criraient en bloquant le pays et en se roulant par terre que le retour du nazisme est à nos portes, ouradour sur glane et j’en passe ... comme tabasser et mutiliser sa population, idem cela lui serai imposble car elle n’aurai pas la caution pour le faire contrairement à macron qui lui est porté par tous ces grands organismes, d’ailleurs personne ne peut en douter ni me démentir simplement parce que c’est bien sous macron que nous l’avons vécu et peut etre meme le revivre comme encore recemment encore il y a 6 mois les émeutes ethnico religieuse ou toute la France ou quazi a étée cramée abimée pendant plusieurs jours, ils n’y a pas eu ces emeutes pour Crépol, ne l(’oublions pas , les gus qui voulaient mettre le bordel se sont instantatnément cette fois retrouvé en prison ferme et ils ont trouvé de la place dans les prisons, deux poids deux mesures faut etre plus qu’aveugle pour ne pas le voir ou vraiment aimer se raconter des histoires, m’enfin ca fais déja un boutr coimme bcp de Francais que je fais plus qu’y penser a me tirer d’ici en me rasant le mation, c’est en cours meme , faut bien preparer son départ et surtout pour une bonne reussite ne pas se precipiter car cela sera comme bcp un aller simple

@Jean-François Dedieu

Salut a toi
Je passe vite fais car j’ai la vague impression que vous prenez tres tres cher en ce moment, j’ai vu que vos locaux petent totalement les plombs car c’est désormais toute l’afrique et non pas seulement les Mahorais , c’est toute la cote D’afrique et plus si affinité... Avec les MNAs etcetc, éhbé vous etes dans une sacrée panade vu que pour ces gens cela semble etre une nouvelle poorte d’entrée pour l’europe
A part retourner sous l’ancien statut, cad sortir du giron Francais , j’sais pas trop quoi vous dire, la il y a Darmanin qyui va venir faire la danbse du ventre et peut etre tabasser vos locaux qui sont en fait nos GJs d’ici car si j’ai bien compris ils se rebiffent et n’en peuvent plus de vivre dans cette situation et ca viens des femmes si j’ai bien compris qui n’en peuvent plus de ne pas pouvoir sortir de chez elles pour cause d’insécurité, un peu comme ici en métropole, suis désolé de pas etre optimiste avec ce gevt de vendus ne peut rien y voir de positif , ouis vous en avez en plus pour 3 ans et demi encore à subirt, en plus vu que t’en parlais plus haut vous avez votés tres majoritairement pour le diable chez vous cad la Le Pen ca il va vous le faire payer tres tres tres cher le Macron poiur que vous vous ne l’oubliez jamais qu’il ne faut pas le faire, c’est un peu les methodfes d’une autre époque ou lorsque le village resistais on appliquais une punition collective à toute la population, désolé de pas etre positif hein, je regarde ce qu’il se passe de loin et de haut defoius c’est pratique pour voir et comprendre ce qu’il se passe.
De plus economiquement il ne fera rien bien au contraire , ici lkes caiisses sont archi vides, c’est le darwa dans meme les petites villes et l’endettement prevu rien que pour cette année est prevu de 300 Millards, et on est le plus grand découvert en volume de la zone Euro désormais , ca ne pourra donc pas continuer comme cela... bref j’sais pas quoi te dire a part « surtout prend tres soin de toi et de ta famille » si t’es toujours la bas, pour dire serai plus rassuré en Ukraine car au moins tu sais d’ou ca peut venir alors que la... rien de pire qu’une guerre civile et vous ne m’en semblez pas tres loin, j’ai bon ? toi qui est sur place



En réponse (parce que ça m'est venu comme source qui coule) : 

Jean-François Dedieu 10 février 05:46

@Ouam (Paria statutaire non vacciné)

Salut Ouam... pour passer vite, merci pour ta longue missive ! 

Comme tu dis, ça craint, alors autant ne pas chercher... la marche comme conseillent les toubibs, fini, et quand c’est le cas, sur la nationale en faisant en sorte de ne pas rester isolé... sinon tu apprends à être vigilant et malheureusement à te méfier d’un certain regard, bref à une vigilance pour tout et envers tous. 

À part ça, tu as raison, c’est un tel foutoir dans l’hexagone que les malheurs d’une petite île passent pour être d’une banalité, surtout de la part de la bande de dirigeants malfaisants qui ont toujours émis paroles et actes en eaux troubles pour Mayotte... certes ils sont pour Mayotte mais sans les Mahorais comme ils sont pour la France mais sans son peuple ! 

Paris se venge du vote FN, c’est sûr, quand Darmanin pousse au crime sciemment en proclamant publiquement que l’État est impuissant contre les délinquants mineurs, ce qui, depuis, les fait encore plus jouer au chat et à la souris avec les bleus de la mobile. Ce faisant, il expose les forces de l’ordre mais ils ne sont pas à un double-jeu près, nos gouvernants ! 

Tu parles aussi des locaux... disons que comme nos professionnels de la politique, ce qui ne devrait pas être, bien qu’entre marteau et enclume, ils soutiennent la population, mais toujours en retard, en calculateurs... Quant aux représentants nationaux, leur fragile cohésion, les amortisseurs procéduraux, la pesanteur des ors de la République font que leurs quelques mots percutants ne passent pas la forte isolation phonique institutionnelle. Et puis, serait-ce par leur rente de situation, ils se rendent tous complices de fait du pouvoir central (ça me fait rigoler lorsque j’entends des hérauts de la parole audible avancer que les politiques devraient être mieux payés en ne complétant pas avec des contreparties, à savoir une stricte limitation de mandats par exemple, assez de ce professionnalisme qui provoque un déficit démocratique certain, qui voit les nouveaux entrants se couler dans ce moule indécent, qui empêche la mission honnête d’exister).

Ici c’est seulement la population qui démontre des sursauts salutaires du moins pour ce qu’elle représente de citoyens pas contents du tout mais qui n’en sont pas à se faire vengeance eux-mêmes même en initiant de plus en plus d’auto-défense... lorsqu’ils font fuir les voyous par exemple alors que les gendarmes muselés par Dard Malin, souvent obligés de se replier, ne laissent derrière eux que des gaz ne faisant pleurer que les gens dans leurs maisons. 

Quant à faire économiquement, nos monarques républicains ont toujours été dans les fausses promesses (quel pléonasme !), la procrastination dans ce qu’elle a de plus puant quand elle est là pour avantager certains intérêts, donc certaines bourses pleines à encore s’engraisser ! La piste longue par exemple encore remise aux calendes grecques au profit de la Réunion par la Bornée (oh que je préfère la Denrée !), le port d’intérêt économique régional (évoqué il y a 30 ans aussi), les installations pour congeler les prises des thoniers industriels (on préfère laisser l’étranger en profiter... Maurice c’est sûr, les Seychelles peut-être aussi.).. Comme d’habitude il leur est plus facile de laisser piller la ressource et de l’autre côté, taper sur le petit pêcheur local, en taxes, règlementations à n’en plus finir... comme sur la masse en métropole rackettée par les impôts dont la TVA !  

Bon, j’espère avoir répondu sinon complété ton point de vue ; 
Merci encore pour ta lettre amicale qui je pense m’a bien mis sur la piste d’une argumentation, serait-elle parcellaire. 

À la prochaine Ouam, al cop qué ven ! 

lundi 5 février 2024

MAYOTTE ACCABLÉE (4)

Les trop sûrs d'eux qui attaquent froidement :

Eric F 4 février 13:45
J’ai beau chercher, je ne vois strictement aucun intérêt géopolitique ni économique à cette anomalie que constitue la souveraineté sur une île située à des milliers de kilomètres. Ça nous attire des griefs et inimitiés, ça déstabilise l’archipel, la situation est intrinsèquement intenable et très artificiellement tenue à bout de bas.

On peut comprendre des positions personnelles nostalgiques de l’époque où une partie de la mappemonde était teintée en bleu pour les possessions françaises, époque de la marine à voile et des équipages. Ce n’est plus ’’soutenable’’.

Jean-François Dedieu 4 février 15:00
@Eric F

Ce n’est pas que vous ne voyez pas, c’est que vous ne voulez pas voir. Quant au “soutenable” si vous pensez que ce sont les aumônes pour 0,45 % de la population française qui vont nous sauver de la faillite...

Voyons quelques points d’Histoire. Étranglée par l’Angleterre, perdant Maurice, la France, pratiquement avec la permission du vainqueur va s’emparer de Mayotte en maigre compensation. Laissons la marine à voile pour ma deuxième bordée de canons à savoir une période plus récente, celle des deux blocs : entre le Mozambique marxiste et Madagascar socialiste révolutionnaire bien sûr que les Étasuniens et leurs alliés tiennent à garder un ancrage dans le Canal de Mozambique. Ajoutons-y la route maritime de secours si le Canal de Suez est fermé, ce qui semblerait être le cas à cause des Houthis... Plus proche de nous, des intérêts presque inavouables ont joué pour aller dans le sens des Mahorais dont le maillage des Îles Éparses, les intérêts des pilleurs de thons et actuellement des gisements de gaz et de pétrole de grande importance. Ces intérêts ont bien sûr pesé pour laisser Djibouti pourtant stratégiquement située (avec la différence qu’eux réclamaient l’indépendance). Ces intérêts pèsent davantage encore quand les pays du Sahel nous mettent dehors et que les Russes et les Chinois s’immiscent toujours plus. Et les ZEE, n’ont-elles pas un intérêt économique ?

“ griefs et inimitiés ” de toute façon avec ou sans Mayotte cela ne changerait rien... Ah si, pardon, ce serait pris pour une faiblesse et on serait attaqués, dépecés de toutes parts.

“ l’archipel déstabilisé ” oui, par la corruption, l’autocratisme et viser Mayotte est dès lors tant un réflexe politique qu’un chantage récurrent (sauf qu’ils n’arrivent pas à vélo comme à la frontière de la Finlande.

“tenue à bout de bas ”, pardon d’en plaisanter, ce serait bien si cela ne dépassait pas le cadre d’une rencontre galante, nostalgique, elle. Non, la France ne tient pas Mayotte à bout de bras, en renvoyant toujours aux calendes grecques, dans une radinerie innommable. Alors qu’elle continue de donner à millions au monde entier, elle laisse une bonne part de la population dans la pauvreté (42 % de la population avec moins de 160 euros par mois / décembre 2022 / Le Monde). À l’abjection s’ajoute le cynisme lampant, qui freine les projets, les retarde de 20 ou 30 ans. À court terme néanmoins, elle permet la prospérité du capitalisme international calquée sur la progression globale du pouvoir d’achat.

Merci pour votre intervention.

L’apostilleur 4 février 15:35
@Eric F

Oui vaste question.
Un parallèle peut être fait avec les îles de l’arc antillais.

En parcourant les Grenadines indépendantes on mesure l’écart de niveau de vie et d’insécurité avec leurs voisines. Les anticolonialistes avaient raison en leur temps, aujourd’hui pas sûr que les populations ne regrettent pas ce statut.
A Cuba, une jeune femme me racontait discrètement ses difficultés du quotidien, en quelques mots je lui disais la vie chez ses voisins antillais. Le pire n’est jamais loin, le meilleur n’a jamais existé pour tous.
Mayotte c’est comme la Corse et d’autres encore, l’autonomie et les droits exigibles oui. L’indépendance non.
La Nouvelle Calédonie, l’Ecosse, la Bavière, la Padanie (Italie), la Catalogne.. des territoires riches égoïstes qui réclament leur indépendance.
Mayotte et les territoires pauvres c’est le contraire.

Le rattachement de nouveaux territoires candidats à la France ou à d’autres devrait pouvoir être possible sans attribuer la citoyenneté et les droits afférents. Il en résulterait une amélioration progressive des conditions de vie des populations. Une chimère impossible que les don Quichotte humanisateurs condamneraient au nom de la République.

Dont acte, on laisse donc en l’état.
Taubira et son compagnon indépendantiste usent du beurre et de l’argent...

Eric F 4 février 18:58
@Jean-François Dedieu

Vous ne répondez pas à la question des intérêts géopolitiques pour la France à maintenir une situation très singulière par rapport à la norme internationale d’auto-administration des peuples.
Jadis il s’agissait de comptoirs maritimes comme accès au commerce continental, ou encore de base d’escale pour la marine militaire qui patrouillait dans le monde. Cela n’est plus en vigueur. Il a été aussi question de la richesse que constitue un vaste espace maritime, c’est très théorique dans l’hypothèse de gisements sous marins, hormis bien sur pour l’intérêt local.

Concernant le terme ’’non soutenable’’, cela s’applique à la persistance des disparités et singularités avec l’archipel et le continent de rattachement. La question migratoire est intrinsèquement insoluble. Cela ne fonctionne que par palliatifs et exceptions.

Enfin, l’expression ’’tenu à bout de bras’’ signifie juste qu’il n’y a qu’une très faible autosuffisance, les standards appliqués ne correspondent pas à la rentabilité d’activité locales, et la situation n’est pas propice au tourisme intensif comme les Seychelles.

Je comprends que vos attaches personnelles vous donnent une approche affective sur cette question, et je reconnais que la mienne est prosaïquement distanciée et rationnelle.

Jean-François Dedieu 4 février 20:08
@Eric F

la norme internationale d’auto-détermination des peuples ? Vous y croyez ? Je vous en livre les contre-exemples et encore je me suis arrêté à 2012...

Les contradictions de l’ONU, vous les voulez sauce tartare ?

1948 République populaire de Corée coréenne.

1950 La Chine entreprend de « libérer » le Tibet.

Années 50 – 60. La fédération Ouganda – Kenya – Tanganyika ne se fera pas à l’indépendance.

1960 L’indépendance sépare le peuple Ewé (0,5 Million) écartelé entre le Ghana, le Togo, le Bénin.

1961Les Britanniques trahissent la promesse d’autonomie faite au Buganda (royaume intégré à l’Ouganda).

1961 Cameroun britannique partagé entre le Nigeria et le Cameroun français

1968 Rodrigues refuse l’indépendance mais est intégrée à Maurice.

1971 Taiwan refuse la Chine Populaire à l’ONU et perd son siège

1973 Cap Vert bissau-guinéen ?

1976 République arabe sahraouie marocaine.

1983 République turque de Chypre du Nord

1988 Palestine israélienne.

1990 Transnistrie russo-moldave

1991 Ossétie du Sud russo-géorgienne

1991 République du Somaliland somalien

1992 Haut-Karabagh Azerbaïdjanais

1992 Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Kosovo yougoslaves

1993 Erythrée éthiopienne

1999 Abkhazie russo-géorgienne

2002 sécession du Timor oriental indonésien

2006 Montenegro yougoslave puis serbe

2008 Kosovo yougoslave puis serbe

2011 Soudan du Sud soudanais ?

2012 Azawad malien

Si, si, les activités locales sont rentables, ce fut même un eldorado comme pour cette femme partie de rien et à présent en tête de la plus grande flotte de bus...

Pour finir, ce n’est pas par affect qu’il faut défendre à tout prix la position de Mayotte française, les arguments sont recevables et bien plus moraux que ceux des « sans cœur » aux oukases inhumains allant jusqu’à livrer toute une population au nom du premier principe de l’ONU sur la décolonisation et avant tout par négation du sens de l’Histoire, et, il faut le dire, par haine de la France et des Occidentaux...


MAYOTTE ACCABLÉE (3)



Il y a les extrémistes, lapidaires, sans nuance, ceux qui veulent faire de l'esprit aussi, mais pas méchants. Aita Pea Pea 3 février 23:57

@L’apostilleur
Abandonner Mayotte. Ceux de nationalité française peuvent venir en métropole où outre-mer français. Les autres se demerdent .

Jean-François Dedieu 4 février 04:44
@Aita Pea Pea

c’est bien de ne pas être impliqué dans un lâche opportunisme... Je clique « Très intéressant » !
Quand Suez est bouché, la route du SO de l’Indien dépanne... et puis il y a beaucoup de pétrole dans la zone... et encore du poisson.
Enfin, pour ne pas parler du lien conscience-Histoire, comment dire sinon que si j’adopte un chat, ce n’est pas pour l’abandonner sur une aire d’autoroute...

zygzornifle 4 février 09:25

Il faut donner son indépendance a cette ile, qu’ils se débrouillent eux même avant que toute la fRance subisse le même sort .....

Jean-François Dedieu 4 février 10:15
@zygzornifle

et les Corses, les Occitans, Basques, Bretons, Flamands, Alsaciens itou...

charlyposte 4 février 10:40
@Jean-François Dedieu

Il est vrai que Mayotte est une chance pour la France !!!

Jean-François Dedieu 4 février 11:13
@charlyposte

vous avez réfléchi longtemps pour sortir ça ?

charlyposte 4 février 11:21
@Jean-François Dedieu

Selon mes sources...Mayotte est surtout utile pour planquer les navires pirates et autant pour la reproduction des tortues

Jean-François Dedieu 4 février 11:31
@charlyposte

Merci pour la réaction !
Même si les Somalis sont descendus loin dans le Sud, je n’ai jamais entendu parler de navires pirates basés à Mayotte, les Mahorais descendants d’esclaves n’ont jamais été tournés vers la mer. Maintenant, s’agissant de quêtes de trésors oui, notamment à Europa et Bassas de India... un capitaine de jonque avait trouvé...

Vrai pour les tortues, faudrait s’informer pour savoir si le braconnage, le dérèglement climatique sont néfastes...

charlyposte 4 février 11:49
@Jean-François Dedieu

Que dire des navires pirates Européens au XVI ET XVII siècle via le commerce mondial avec ou sans lois ! on me souffle à l’oreille * À L’ABORDAGE *

Jean-François Dedieu 4 février 12:45
@charlyposte

La Buse à Maurice et La Réunion !
Le capitaine Misson dont le nom est lié au mythe de Libertalia !

dimanche 4 février 2024

MAYOTTE ACCABLÉE (2)



Suite aux questions et interpellations, surtout à l'intention de ceux qui ne suivent pas agoravox, quelques échanges avec ceux qui réagissent, sans images, pour les purs et durs :

L’apostilleur 3 février 21:54

@ l’auteur

« ..Si la France continentale et de l’Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n’aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable... »

Votre connaissance du contexte semble certain. Qui accable « lâchement » Mayotte ?

Concernant les causes, si « ..une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire.. » concernant les autres causes, qu’elles sont-elles d’après vous ?

Qu’entendez-vous par la « part » que la « France continentale et d’Outre-mer » devrait prendre ?


@L’apostilleur
D’abord merci pour cette réaction constructive, positive.

La FRANCE accable, du moins ceux qui sont habilités à parler en son nom, la France qui possède une ZEE importante mais qui rabaisse, méprise une terre qui lui en offre pourtant une part.
Il y a longtemps que je ne me fatigue plus à fouiller les chiffres mais qu’on me dise si pour 0.45 % de la population, l’État qui accable continue de ne verser que 0,2 % de sa redistribution ?

La France accable comme elle accable tous les Français, à commencer par les logorrhées fourbes (Emmanuel Ier dernièrement à se contredire sans vergogne), les tromperies, les promesses non tenues, la solidarité clanique de la bande de malfaisants aux commandes...

La France accable en laissant prospérer une caste politique locale lui ressemblant trop, une caste de margoulins pour des rentes de situation...

La France accable en se faisant des croche-pieds pour que le projet ne devant prendre que 2 ans en prenne 20 s’ils ne font pas en sorte qu’il tombe dans les oubliettes...

La France accable en laissant, comme dans une famille, la grande sœur La Réunion, exploiter la petite, coloniser en fait... et plus globalement en étant (soi-disant) le troisième pays de milliardaires au monde...

Quant aux autres causes, pauvreté, surpopulation, lâcheté viennent en premier.
La surpopulation fait que les plus honnêtes des migrants défrichent. Résultat la superficie des forêts a pratiquement diminué de moitié en 30 ans, donc moins de pluies et crises de l’eau exponentielles.

Et puisque la part que devrait prendre le reste de la France est caractérisée par un manque flagrant de solidarité (la fameuse « fraternité » de notre devise !), que penser d’une mère qui accueillerait la misère du monde pour condamner et réduire ses propres enfants à cette même misère, sans que la grand-mère, plus à l’aise à 8000 km ne veuille prendre en charge personne, leur interdisant même de quitter le bout de terre où ils sont arrivés.

Deuxième mouture vu que la première a mis très longtemps à être publiée et que j'ai cru qu'elle avait été effacée :

Jean-François Dedieu 4 février 06:23 À L’aspostilleur

D’abord merci pour cette participation positive.

La FRANCE accable lâchement en maintenant une gouvernance rappelant par trop de points, les gouverneurs des colonies.

La FRANCE accable lâchement en donnant moins qu’à d’autres. N’ayant plus le courage d’aller fouiller les chiffres, je me demande seulement ce qu’elle « donne » aux 0.45% de Français d’ici si quand elle « donnait » 0.2% aux 0.3% de la population de Mayotte... une dotation qu’il faut par force partager avec la population d’étrangers, visible ou non.

La FRANCE accable par ce que valent nos politiques, une caste où les honnêtes qui ne se pourrissent pas ne font pas long-feu... Logorrhée, double langage, mensonge les yeux dans les yeux, se contredire sans rougir, empiler des lois ne donnant pas à s’appliquer, se faire des croche-pieds volontairement pour que le projet demandant 2 ans en prenne 30 s’il ne tombe pas dans les oubliettes... Est-ce qu’on leur apprend tout ça à l’ENA ?

Donc la FRANCE accable par ses faiseurs de realpolitik qui, par leur existence, encouragent de fait des bandes de malfaisants soucieux de leurs rentes institutionnelles à faire de même localement.

La FRANCE accable de toujours favoriser les gros bénéfices. N’est-elle pas le troisième pays au monde pour ses milliardaires ? L’économie, le fric forment la ligne directrice qui motive, en plus des gros intérêts métropolitains, la grande soeur La Réunion, trop heureuse d’exploiter la petite (30 ans que Mayotte demande une piste longue pour se dépêtrer des tarifs exorbitants d’Air Austral ! Borne s’est encore montrée dilatoire à ce sujet dernièrement... décidément il faut être de sac et de corde et sans conscience pour exister politiquement ! À vomir ! )

La FRANCE accable par la pauvreté et le manque de solidarité qu’elle entretient. Et puisque la comparaison avec ce qui se passe dans certaines familles, est parlante, que dire de la mère-patrie laissant ses enfants dans une pauvreté qui s’aggrave puisque s’ajoutent les enfants des autres dont elle ne veut pas chez elle ou chez la fille aînée à côté, et qu’elle oblige à rester dans la cabane au fond du jardin (titre de séjour territorialisé).

En espérant avoir répondu, bien qu’ayant été obligé de recommencer (un dysfonctionnement a tout effacé... donc, je fais une copie avant d’envoyer).

samedi 3 février 2024

MAYOTTE, ÉTAT DES LIEUX PONCTUEL.

 Il y a un peu du « Barrage contre le Pacifique » de Marguerite Duras (1950) avec la rancœur accumulée à Mayotte contre une administration enkystée plus encore qu'en métropole, des relents de colonialisme au sens large, dépassant la vision gauchorigide du fait colonial. En prime, les aléas dont le dérèglement climatique, la potentielle menace d'un cyclone, le volcan nouveau qui, ajoutant aux séismes, a fait s'affaisser au moins la côte Est du lagon de vingt centimètres. Quelques éléments parcellaires pour une vision moins distante bien que subjective, de l'intersection immigration et insécurité. 

* IMMIGRATION & INSÉCURITÉ : les étrangers plus nombreux que les nationaux (ce n'est pas un gros-mot !) sur un territoire français (et que tous ceux qui voudraient dégainer l'éternelle rengaine onusienne aillent voir mes autres articles sur le sujet !). Des demi-mesures de la part des autorités qui loin d'arranger un tant soit peu enveniment la situation, en particulier à cause d'une jeunesse laissée en déshérence. Ainsi une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire. Insécurité le jour qui faisait éviter les lieux isolés (on craint à présent de sortir dans la rue), insécurité la nuit qui fait que la population s'enferme et ne traîne pas sur les varangues, insécurité sur les routes pour ceux qui doivent se déplacer. Même les casernes de gendarmerie doivent soutenir des sièges ! Même les forces de l'ordre doivent souvent reculer sous les assauts ! 


Les files de voitures laissées pour passer le barrage à pied et s'organiser en vue de continuer une fois de l'autre côté. 


En plus de l'arrivée des voisins, encouragés et peut-être aidés par Azali (les Russes et Biélorusses n'ont pas été les premiers !) pour semer un chaos destiné, à terme, à force de tergiversations françaises, à annexer et faire de Mayotte la quatrième île de l'Union des Comores, pour des raisons de demande d'asile, après des Syriens un temps, Sri-Lankais ou Somalis, à présent, c'est une vague d'Africains des Grands Lacs qui a ajouté au désastre pour avoir monté leur camp de réfugiés sur le seul stade digne de ce nom à Mamoudzou. Bien sûr qu'on ne peut que regretter la guerre terrible du Nord-Kivu, la dévastation intentionnelle des vagins, les victimes par millions, le pillage des ressources par les Occidentaux sinon les Russes et les Chinois... Mais ce n'est pas être nombriliste que de considérer ces réfugiés comme la goutte d'eau ajoutant au tsunami récurrent de violences à Mayotte. Si la France continentale et de l'Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n'aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable. 

Les responsables ? En premier lieu une marge de MAHORAIS cyniques, marchands de sommeil, employeurs au noir, laissant s'installer sur leurs terres, complaisants des mariages blancs, des fausses déclarations d'hébergement, d'adoption, dénonçant le clandestin de l'autre. Un état de fait qu'une gouvernance indigne de la part d'une France de toute façon amorale, autorise.  

* L'ADMINISTRATION : enkystée bien qu'hors sol, perpétuant quelque peu, la vision en serait-elle caricaturale, du temps des gouverneurs. De toute façon, on vient un temps à Mayotte, un purgatoire en quelque sorte mais bien payé et assurant ensuite une promotion, une mutation avantageuses. On vient un temps, alors pourquoi s'enquiquiner à s'impliquer dans une problématique qui dépasse... autant ne pas entraver son plan de carrière. Que le muzungu, le Blanc, ne fasse que passer sans trop mettre vraiment le nez, arrange les locaux dans leurs petites affaires. Et l'avancée de celui qui se dévoue reste malheureusement dans un tiroir (parfois pour ressortir des années plus tard... une réalité en tous points, lois, projets, très française... Est-ce que la piteuse éjection de la France en Afrique pourrait débloquer ce piétinement de petits pas, ces tergiversations à hue et à dia, ce en même temps véreux, ces affaires étrangères toutes en cachoteries, tout en promesses mensongères ? Faut être optimiste pour espérer un sursaut... 

Une partie du barrage dans sa version “acceptée” suite à l'enlèvement, dans un premier temps, des troncs, dans un second, des conteneurs. 

LE PRÉFET : après la négation du ressenti, Thierry Suquet fait croire que la vie continue, l'économie en étant le principal indicateur. Ainsi, de vivre avec une immigration non contrôlée et une grave insécurité liée pour une bonne part, représenterait un cadre normal et acceptable. À la population de s'adapter au mal chronique ! Samedi 27, le titulaire en poste depuis bientôt trois ans communique « la vie économique, sociale locale reprend son cours. Aucun barrage ne sera toléré...». Le fric, le fric ! et tant pis pour les droits des citoyens ! Résultat : vendredi 2 février : les barrages sont toujours en place (l'île attend le médiateur pour en avancer peut-être dimanche... Pardon de me laisser aller à un parallèle avec Bruno Lemaire mettant à genoux l'économie russe... 

Plus globalement, la solidarité gouvernementale fait que de la part de l'autorité, atténuation et banalisation de la réalité relèvent d'une malhonnêteté foncière ayant pour premier principe de contenir la contestation populaire quitte à promettre, à jouer la montre, à berner afin de toujours promouvoir les privilèges libéraux (voir par ailleurs, d'après Julien Bayou, la complaisance du ministre “ Léo Brumaire ” pour les milliards de Lactalis...). Concernant Mayotte, l'essentiel a longtemps été de mettre le couvercle sur l'huile en feu, rien ne devant remonter à Paris ; aspect positif de la modernité, le nom  “ Mayotte ” est de plus en plus prononcé, serait-ce pour des complications pouvant augurer de ce qui nous attend dans une métropole à la gouvernance assujettie à l'Europe puisque nos dirigeants promeuvent une souveraineté supra-européenne pourtant complètement anticonstitutionnelle . Allons-nous consentir au viol permanent dû au le libre-échangisme ? (Il ne suffit pas d'avoir le verbe batailleur pour convaincre, monsieur Attal ! ne parlons pas du “ tout et son contraire ” d'Emmanuel Ier !).  

Le lycée, camp retranché... 

   

LE RECTEUR : comme l'autre, dans la triste réalité de ceux qui ne feront surtout pas de vagues ; solidarité gouvernementale oblige, l'actuel zélé solidaire ne dit rien à la télé des violences dont notre jeunesse et toute la population sont victimes (un doigt coupé alors que la victime se laissait pourtant dépouiller de son portable, coups de machette sur les bras, la tête). Il faut absolument retourner à ce monsieur la citation qu'il vient de faire d'Einstein, à savoir qu'il est idiot de toujours faire la même chose en espérant des résultats différents. Encore un matois de la roublardise érigée en principe de gouvernement... Que ne dit-il rien, Jacques Mikulovic, des jeunes étrangers bacheliers interdits d'études en métropole parce que le titre de séjour territorialisé les bloque dans l'île ? Rappelons-lui charitablement les souvenirs laissés par ses prédécesseurs : un certain Jean-Marie Perrin qui a fustigé en son temps, le vagin des Mahoraises, un secrétaire général (Denis Lacouture), fort de son expérience au Niger et en Mauritanie (comme par hasard), se montrant tout colère parce qu'une de ses prérogatives n'était pas de construire des murs, sans doute ne voulait-il rien savoir des incursions violentes... Venez donc constater qu'entre les plaques en fer, les murs rehaussés, les rouleaux de barbelés, les établissements scolaires ont tout de camps retranchés... Et est-ce que les frais sont, comme ils le furent, défalqués sur des crédits d'enseignement, un budget devant déjà, comme pour la santé, la justice notamment, être partagé avec l'effectif  non pris en compte pour la dotation par habitant ? Plus grave, les enfants et adolescents qui doivent être retenus dans les enceintes quand les bandes montent à l'assaut ! Tout peut arriver !toujours vivre avec l'angoisse au ventre ! Un autre de ces lumineux personnages, souvent nomades des mers du Sud (l'un d'eux ne s'est -il pas publiquement vanté de concourir avec son beau-frère à celui qui collectionnerait le plus d'îles, le plus de nominations exotiques ?!) a remercié les Mahorais, d'être patients et gentils au point d'accepter les rotations, à savoir deux classes en roulement par quinzaine, matin ou après-midi dans un même local (et cette théorie du genre qui persiste, wokisme aidant !). Parlons encore d'une certaine Nathalie Costantini qui fait son chemin parmi les huiles, dont le principal leitmotiv à Mayotte fut celui de la "pause méridienne, la paus' méridien' "... sans afficher que c'était pour cadenasser le temps libre d'une jeunesse potentiellement incitée à commettre jusqu'à des violences. cela donne actuellement une majorité de parents qui, après être venu chercher l'enfant à dix heures ne le ramènent simplement pas quelques heures après pour l'après-midi ! 

Sinon, pardon, il y en a un qui, dans les années 90 a dû faire du bon boulot pour Mayotte parce qu'il a eu la Lozère en retour ! Doublement pardon de ma part puisque j'ai injustement oublié son nom.     

* les élus... les locaux, encore des matois campés sur leurs rentes de situation, aussi français sinon plus de ce point de vue que bien de nos édiles métropolitains, de ceux, qui, malins, restent un temps muets avant que de bien sentir d'où vient le vent.

LES SÉNATEURS alertent : Saïd Omar Oili écrit au premier ministre avant le chaos ; le sénateur Thani Mohamed Soilihi, désormais moins en marche et renaissance, soutient le mouvement sans réserve. Selon lui, les Comores ne sont pas un partenaire fiable. À l'image de ce qu'a initié le Royaume-uni, il veut appuyer pour déléguer la gestion des demandeurs d'asile à des pays tiers tels le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda... 

LES DÉPUTÉS 
Estelle Youssouffa (enfin une députée qui dépote !) : 
« J'ai demandé le départ du préfet de Mayotte parce qu'il a envoyé policiers et gendarmes employer la force sur des personnes âgées et des manifestants pacifiques mobilisés pour demander la sécurité alors qu'il n'a pas le même“ courage ” face aux criminels et délinquants qui traumatisent quotidiennement la population. Parce qu'il a été aux abonnés absents sur l'occupation du stade de Cavani qui prospère tranquillement depuis six mois. 
Ses déclarations alimentent la colère populaire. Il a failli à sa mission, il doit partir. 
Assez de dégâts ! » 
Mansour Kamardine dénonce les sous-effectifs dans les forces de l'ordre, l'enseignement, la santé, la justice ainsi que les carences de compétences dans les champs d'intervention obligatoires. 

ÉLUS LOCAUX. 
Le maire de Mamoudzou réclame l'état d'urgence. 
Jacques Martial Henry, élu d'opposition : « ...le préfet n'avait pas à ouvrir le service immigration en temps de crise : il faut se battre contre un Comorien pour récupérer son terrain, il faut se battre contre les Réunionnais* pour avoir un marché public, contre les Africains pour avoir accès au stade, les Mahorais sont spoliés par les étrangers, l'administration n'a pas à provoquer alors qu'ils débarquent tous les jours, occupent un stade. Au début on a laissé faire, aucun élu ne s'implique, le CD, les sénateurs, les députés doivent être les interlocuteurs de l'État... les associations qui s'occupent des immigrés sont financées... on ne s'occupe plus des Mahorais... Depuis le Congo, les Grands Lacs, tout le monde regarde Mayotte... »
* à la journaliste lui faisant remarquer que les Réunionnais sont français, il répond qu'à La Réunion pas une entreprise mahoraise ne peut se voir concéder un marché public. 

Après cet état des lieux malheureusement loin des solidarités et fraternités utopiques, plutôt reprendre sa respiration, après Duras, avec Le Clézio, par exemple, auteur d'un Sud-Ouest de l'Indien... le recul, la perspective lointaine devant permettre d'avancer...  

Sources principales : France Mayotte Matin, Kwezi, Mayotte Hebdo, Le Journal de Mayotte...