Aujourd'hui mardi 16 avril 2024. |
L'incursion des makis n'était pas prévue. Seulement ces avocats et citrons géants !
Le ciel, hier... |
Aude, Languedoc, Tchécoslovaquie, Ariège, Pyrénées, Brésil, Océan Indien, Lyon, foyers familiers mais unique maison des hommes. Passer ou dire qu'on passe ? Apprendre du passé pour alerter sur la gouvernance cupide suicidaire. Se ressourcer dans l'enfance pour résister, ne pas subir. Les aïeux, l’accueil des autres, les langues, les traditions, le quotidien et ce que chacun, à son niveau, se doit de léguer aux jeunes (mémoire, histoire, arts...) rapprochent les cultures.
Finalement, un bruit sur la varangue confirme qu'il faut laisser là le panier de crabes politiques malencontreusement ouvert suite, pourtant, à une bonne intention...
Une variété de corossol, celle qui peut se confondre avec la pomme-cannelle. |
Papaye jaune et cabosses de cacao. |
D’abord un livre sauvé des flammes... Enfin, que ce ne soit maladroit et choquant de l’exprimer ainsi car c’est un homme coincé dans son camion que les flammes menacent. Sa vie se déroule à l’envers, en accéléré ; en dépit des souffrances il se sent serein, presque libéré, tant pis s’il ne peut revoir sa femme, ses enfants. La mort desserre son emprise, il lui arrive de préserver, de prolonger la vie, un sursis, ici, pour intimer à l'intéressé qu’il a une autre façon de garder ses abeilles et moutons, mais à jamais cette fois !
Marcel révèle que c’est une voix qui lui reproche de n’avoir pas travaillé son don d’écriture ; Marcel a la foi, il sait que la voix vient d’en Haut. Il doute néanmoins même si l’institutrice lisait déjà ses rédactions à la classe. L’orthographe, sûrement, qui le bloque...
Il faut surmonter la souffrance, lui changer les idées, Christiane Vivier, professeure et amie lui apporte crayons et cahiers ; elle corrige puis tape les textes, les lui montre. Il y démontrait un vrai plaisir d’enfant. L’écriture en tant que thérapie, pas pour faire un livre... Refaire surface, rééduquer longuement ses membres, se faire à la hanche artificielle, récupérer de ses deux pieds brisés, pour que l’homme blessé espère en son futur, que l’homme nouveau revienne à une vie nouvelle.
Il va mieux et c’est plus difficile de le persuader de finir le projet presque à terme. C’est souvent l’entourage qui pousse au livre, objet vivant, unique en cela, comme il en est d’une bonne chanson, d’un bon film... Un homme nouveau, oui, bien qu’il soit déjà monté à Paris, que, de bouche à oreille il a brillamment participé au “ Magazine des Arts Traditionnels ” de France Inter... Une déception ? Non, cela n’enlève rien au mystère de l’écrit, dans sa genèse, sa finalisation, fantasmagorique, presque !
Petites abeilles de Mayotte sur des morceaux de papaye confite (2014) |
Nicole Ciravégna (1925-2011) raconte qu’elle le présenta un jour à son amie France Vernillat (1912-1996), à la RTF (ORTF) de 1952 à 1974, qui le fit parler de l’apiculture sauvage d’autrefois. Le récit, parfois truculent, passa aussi sur France Culture ; un an plus tard, la productrice descendit en Provence pour persuader Scipion d’enregistrer à nouveau. Plus hésitant, Marcel se fit désirer ; à force de discuter, après promesse d’un bon déjeuner, un accord fut conclu. Sauf, et c’est là un trait de son caractère, Marcel exigea « de la daube, de grosses pâtes coudées et des œufs à la neige » ; où et qui pour cuisiner ce menu atypique ? il est seulement indiqué qu’avec l’hydromel « il était rouge comme un piment » ! Lui, coutumier de la sieste, allait-il s’écrouler ? Le micro resta branché pour des paroles plus drôles, plus piquantes encore, diffusées ensuite dans “ La vie sur le vif ”.
Anecdotique mais symbolique : le pain à la maison... |
Un Clos dit “ du Roi ”, un vallon où emmener les moutons l'été à transhumer. Cuire son pain à la maison, mais pas pour rigoler (cinquante kilos de farine, quinze jours de miches pour la dizaine de personnes d'une famille élargie), faire ses patates, ses choux, son miel, sa médecine même avec les limites qu'on sait, son vin, distiller son marc en fraude, braconner les sangliers, le lièvre pour qui le grand-père a réservé trente choux terribles appâts à portée de fusil lors des nuits glacées de pleine lune à « couillonner » les gendarmes... Et tout ça conté presque au coin du feu, le même foyer que celui, passé, des quatre de la famille aux douze personnes avec la tante, tonton et leurs sept gosses, suite au décès de la mère de Marcel (il n'avait que six ans)... Oh c'est rustique, presque un cliché pour citadin mal à l'aise, rêvant d'un retour impossible à la nature... Pourtant Scipion est un vrai gavot, un paysan des Basses-Alpes plutôt Hautes (depuis 1970, la nouvelle appellation « Alpes-de-Haute-Provence » étant plus appropriée). Dans la postface du Clos du Roi, Nicole Ciravégna, elle-même professeure de Lettres et écrivaine, pour beaucoup dans l’écriture du livre, dit de Marcel qu’il est « un Pagnol de la montagne ».
Comment ne pas aimer Marcel Scipion quand il raconte la soupe de sa grand-mère, la solidarité qui fait partager le cochon entre voisins, l’équilibre ancestral pour la nature de la part de l’agriculteur chasseur, fustigeant ainsi ces repeuplements protégés ne pouvant que générer des malformations. Le gaspillage non plus il n’aime pas... (mon grand-oncle Noé, comme Marcel, ne gardait-il pas toujours le cuir des chaussures pour faire, par exemple les charnières des portes du jardin ou du poulailler ?).
J’aime Marcel pudique, qui avoue sa sensualité : « C’est émouvant, une femme qui, dans l’amour, découvre qu’elle existe... ».
J’aime Marcel pas avare de certains secrets dont celui, pour reprendre des forces, de ceinturer nu le tronc d’un chêne : « C’est une source de vie, un chêne. Et qui sait vous donner une vigueur terrible. Je le sais. Je l’ai fait ». Étonnant comme on retrouve une pratique identique chez Henri Vincenot, pourtant loin dans le Morvan...
Presque, je laisserais en plan mes mots, là, tout de suite, par fringale, gourmandise, pour vite rouvrir les pages du Clos du Roi !
La première mouture a été corrigée dans la mesure du possible.
Elle boit pas, elle fume pas, elle embête pas... elle récolte !
zavoka, m'darasini (cannelle) |
antsaska, bananes mûres |
zavoka, m'darasini (cannelle écorce et feuilles) |
tamutamu (curcuma) |
pilipili (piment moins fort que Cayenne ou oiseau) |
pilipili, vuaniu (noix de coco) |
muhogu (manioc), sakuha (pomme, prune de Cythère) |
Suite des haïkus, façon Mayotte côte Est, en intro une petite chronique que le papier n'a pas oubliée.
D'abord, parce que, eux et tous les autres, sur quarante années laissent, pour les avoir côtoyés, une réelle émotion. La mémoire, certes, ne retient que quelques noms pour des raisons précises mais il suffit d'un concours de circonstance, les réseaux sociaux, un courriel, une rencontre voire la télé quand les élèves font montre d'une certaine notoriété comme journalistes sinon dans la politique. Alors on se souvient surtout de cette connivence entre ceux qui apprennent et celui qui professe... Comme en amour, il faut que ce soit dans la réciprocité.
Ce jour, c'est en classant des photos pour, au bout de nombreuses heures, ne pas trouver celles de l'article d'hier (oh ! déception, désillusion sur les capacités de l'informatique qui ne perdrait rien) que, dans ces archives, ressortent ces “ haïkus ”...
Comment ? mais ils ne parlent pas français.. c'est un des arguments des détracteurs, un mépris ajouté à leurs certitudes comme dans la revue d'Histoire Hérodote où l'Histoire de Mayotte n'est évoquée que du point de vue contempteur :
* Mayotte n'est française que par “ effraction ”, “ accident ” lorsqu'ils sont moins venimeux.
* “ Mayotte, l'erreur des présidents d'Estaing et Sarkozy ”.
* Mayotte objet d'un “ ½ siècle de violations du Droit International ” alors qu'on peut aussitôt contester en avançant la seconde moitié du principe de décolonisation à l'ONU, à savoir le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (la géopolitique incluse dans ce blog atteste, avec au moins une vingtaine d'exemples, de l'ambiguïté même de la vision de l'ONU aux résolutions non contraignantes / Wikipedia donne une liste d'une trentaine de résolutions importantes : le nom de Mayotte n'apparaît pas).
Dans l'équipe de la revue “ Hérodote ”, sous la direction d'André Larané, lui-même détracteur, un auteur , Alban Vignat, se distingue particulièrement avec ses poncifs primaires contre Mayotte... pour n'avoir jamais mis les pieds sur l'île et pour avoir écumé l'Afrique (Maroc, Madagascar, Centrafique) en tant que professeur, son parti pris se pose là...
Et ces petits de l'atelier “ façon haïku ” et bien, comme pour les enfants en bas de chez moi, qui jouaient en chantant les comptines (je préfère “ contines ”... mais c'est vrai qu'ils comptent : « Un deux trois, allons dans les bois, quatre, cinq, six, cueillir des cerises) et chansons bien de chez nous, contrairement à ce que pourraient prétendre Larané et Vignat, vous, vous pouvez juger sur pièces !
P.S. : bien sûr, au bout d'un an, je me suis désabonné à la revue “ Hérodote ”.
Encore à propos de Mayotte, en commentaire à « Mayotte, des nouvelles du front » (accepté pour publication sur Agoravox), de la part d'un certain Ouam à un certain karibo plutôt FN mais déçu par le RN et surtout pour la façon originale et ouverte de donner son avis, de proposer, demander non sans sympathie. Entre parenthèses, les ex-maoistes, polpotistes et plus encore les consanguins staliniens qui, d'habitude, ne manquaient pas de me tomber sur le râble (surtout quand on leur parle du rôle de l'URSS plus contre les gauchistes que contre Franco lors de la guerre d'Espagne), semblent avoir changé d'âne, à moins, qu'émoussés, dévirilisés, ils ne se retrouvent à court d'arguments dans un monde politique qui les a laminés...
Note : je mets quelques images des fois que certains feraient marche arrière parce qu'il y en a trop...
Ouam qui écrit de Macronie :
@karibo
@Jean-François Dedieu
@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Salut Ouam... pour passer vite, merci pour ta longue missive !
Comme tu dis, ça craint, alors autant ne pas chercher... la marche comme conseillent les toubibs, fini, et quand c’est le cas, sur la nationale en faisant en sorte de ne pas rester isolé... sinon tu apprends à être vigilant et malheureusement à te méfier d’un certain regard, bref à une vigilance pour tout et envers tous.
À part ça, tu as raison, c’est un tel foutoir dans l’hexagone que les malheurs d’une petite île passent pour être d’une banalité, surtout de la part de la bande de dirigeants malfaisants qui ont toujours émis paroles et actes en eaux troubles pour Mayotte... certes ils sont pour Mayotte mais sans les Mahorais comme ils sont pour la France mais sans son peuple !
Paris se venge du vote FN, c’est sûr, quand Darmanin pousse au crime sciemment en proclamant publiquement que l’État est impuissant contre les délinquants mineurs, ce qui, depuis, les fait encore plus jouer au chat et à la souris avec les bleus de la mobile. Ce faisant, il expose les forces de l’ordre mais ils ne sont pas à un double-jeu près, nos gouvernants !
Tu parles aussi des locaux... disons que comme nos professionnels de la politique, ce qui ne devrait pas être, bien qu’entre marteau et enclume, ils soutiennent la population, mais toujours en retard, en calculateurs... Quant aux représentants nationaux, leur fragile cohésion, les amortisseurs procéduraux, la pesanteur des ors de la République font que leurs quelques mots percutants ne passent pas la forte isolation phonique institutionnelle. Et puis, serait-ce par leur rente de situation, ils se rendent tous complices de fait du pouvoir central (ça me fait rigoler lorsque j’entends des hérauts de la parole audible avancer que les politiques devraient être mieux payés en ne complétant pas avec des contreparties, à savoir une stricte limitation de mandats par exemple, assez de ce professionnalisme qui provoque un déficit démocratique certain, qui voit les nouveaux entrants se couler dans ce moule indécent, qui empêche la mission honnête d’exister).
Ici c’est seulement la population qui démontre des sursauts salutaires du moins pour ce qu’elle représente de citoyens pas contents du tout mais qui n’en sont pas à se faire vengeance eux-mêmes même en initiant de plus en plus d’auto-défense... lorsqu’ils font fuir les voyous par exemple alors que les gendarmes muselés par Dard Malin, souvent obligés de se replier, ne laissent derrière eux que des gaz ne faisant pleurer que les gens dans leurs maisons.
Quant à faire économiquement, nos monarques républicains ont toujours été dans les fausses promesses (quel pléonasme !), la procrastination dans ce qu’elle a de plus puant quand elle est là pour avantager certains intérêts, donc certaines bourses pleines à encore s’engraisser ! La piste longue par exemple encore remise aux calendes grecques au profit de la Réunion par la Bornée (oh que je préfère la Denrée !), le port d’intérêt économique régional (évoqué il y a 30 ans aussi), les installations pour congeler les prises des thoniers industriels (on préfère laisser l’étranger en profiter... Maurice c’est sûr, les Seychelles peut-être aussi.).. Comme d’habitude il leur est plus facile de laisser piller la ressource et de l’autre côté, taper sur le petit pêcheur local, en taxes, règlementations à n’en plus finir... comme sur la masse en métropole rackettée par les impôts dont la TVA !
À la prochaine Ouam, al cop qué ven !
Il y a un peu du « Barrage contre le Pacifique » de Marguerite Duras (1950) avec la rancœur accumulée à Mayotte contre une administration enkystée plus encore qu'en métropole, des relents de colonialisme au sens large, dépassant la vision gauchorigide du fait colonial. En prime, les aléas dont le dérèglement climatique, la potentielle menace d'un cyclone, le volcan nouveau qui, ajoutant aux séismes, a fait s'affaisser au moins la côte Est du lagon de vingt centimètres. Quelques éléments parcellaires pour une vision moins distante bien que subjective, de l'intersection immigration et insécurité.
* IMMIGRATION & INSÉCURITÉ : les étrangers plus nombreux que les nationaux (ce n'est pas un gros-mot !) sur un territoire français (et que tous ceux qui voudraient dégainer l'éternelle rengaine onusienne aillent voir mes autres articles sur le sujet !). Des demi-mesures de la part des autorités qui loin d'arranger un tant soit peu enveniment la situation, en particulier à cause d'une jeunesse laissée en déshérence. Ainsi une bonne part de la violence est liée à cette submersion migratoire. Insécurité le jour qui faisait éviter les lieux isolés (on craint à présent de sortir dans la rue), insécurité la nuit qui fait que la population s'enferme et ne traîne pas sur les varangues, insécurité sur les routes pour ceux qui doivent se déplacer. Même les casernes de gendarmerie doivent soutenir des sièges ! Même les forces de l'ordre doivent souvent reculer sous les assauts !
Les files de voitures laissées pour passer le barrage à pied et s'organiser en vue de continuer une fois de l'autre côté. |
En plus de l'arrivée des voisins, encouragés et peut-être aidés par Azali (les Russes et Biélorusses n'ont pas été les premiers !) pour semer un chaos destiné, à terme, à force de tergiversations françaises, à annexer et faire de Mayotte la quatrième île de l'Union des Comores, pour des raisons de demande d'asile, après des Syriens un temps, Sri-Lankais ou Somalis, à présent, c'est une vague d'Africains des Grands Lacs qui a ajouté au désastre pour avoir monté leur camp de réfugiés sur le seul stade digne de ce nom à Mamoudzou. Bien sûr qu'on ne peut que regretter la guerre terrible du Nord-Kivu, la dévastation intentionnelle des vagins, les victimes par millions, le pillage des ressources par les Occidentaux sinon les Russes et les Chinois... Mais ce n'est pas être nombriliste que de considérer ces réfugiés comme la goutte d'eau ajoutant au tsunami récurrent de violences à Mayotte. Si la France continentale et de l'Outremer prenait sa part au lieu de toujours accabler lâchement une petite île, la population n'aurait pas à se révolter pour sa survie contre une situation invivable.
Les responsables ? En premier lieu une marge de MAHORAIS cyniques, marchands de sommeil, employeurs au noir, laissant s'installer sur leurs terres, complaisants des mariages blancs, des fausses déclarations d'hébergement, d'adoption, dénonçant le clandestin de l'autre. Un état de fait qu'une gouvernance indigne de la part d'une France de toute façon amorale, autorise.
* L'ADMINISTRATION : enkystée bien qu'hors sol, perpétuant quelque peu, la vision en serait-elle caricaturale, du temps des gouverneurs. De toute façon, on vient un temps à Mayotte, un purgatoire en quelque sorte mais bien payé et assurant ensuite une promotion, une mutation avantageuses. On vient un temps, alors pourquoi s'enquiquiner à s'impliquer dans une problématique qui dépasse... autant ne pas entraver son plan de carrière. Que le muzungu, le Blanc, ne fasse que passer sans trop mettre vraiment le nez, arrange les locaux dans leurs petites affaires. Et l'avancée de celui qui se dévoue reste malheureusement dans un tiroir (parfois pour ressortir des années plus tard... une réalité en tous points, lois, projets, très française... Est-ce que la piteuse éjection de la France en Afrique pourrait débloquer ce piétinement de petits pas, ces tergiversations à hue et à dia, ce en même temps véreux, ces affaires étrangères toutes en cachoteries, tout en promesses mensongères ? Faut être optimiste pour espérer un sursaut...
Une partie du barrage dans sa version “acceptée” suite à l'enlèvement, dans un premier temps, des troncs, dans un second, des conteneurs.LE PRÉFET : après la négation du ressenti, Thierry Suquet fait croire que la vie continue, l'économie en étant le principal indicateur. Ainsi, de vivre avec une immigration non contrôlée et une grave insécurité liée pour une bonne part, représenterait un cadre normal et acceptable. À la population de s'adapter au mal chronique ! Samedi 27, le titulaire en poste depuis bientôt trois ans communique « la vie économique, sociale locale reprend son cours. Aucun barrage ne sera toléré...». Le fric, le fric ! et tant pis pour les droits des citoyens ! Résultat : vendredi 2 février : les barrages sont toujours en place (l'île attend le médiateur pour en avancer peut-être dimanche... Pardon de me laisser aller à un parallèle avec Bruno Lemaire mettant à genoux l'économie russe...
Plus globalement, la solidarité gouvernementale fait que de la part de l'autorité, atténuation et banalisation de la réalité relèvent d'une malhonnêteté foncière ayant pour premier principe de contenir la contestation populaire quitte à promettre, à jouer la montre, à berner afin de toujours promouvoir les privilèges libéraux (voir par ailleurs, d'après Julien Bayou, la complaisance du ministre “ Léo Brumaire ” pour les milliards de Lactalis...). Concernant Mayotte, l'essentiel a longtemps été de mettre le couvercle sur l'huile en feu, rien ne devant remonter à Paris ; aspect positif de la modernité, le nom “ Mayotte ” est de plus en plus prononcé, serait-ce pour des complications pouvant augurer de ce qui nous attend dans une métropole à la gouvernance assujettie à l'Europe puisque nos dirigeants promeuvent une souveraineté supra-européenne pourtant complètement anticonstitutionnelle . Allons-nous consentir au viol permanent dû au le libre-échangisme ? (Il ne suffit pas d'avoir le verbe batailleur pour convaincre, monsieur Attal ! ne parlons pas du “ tout et son contraire ” d'Emmanuel Ier !).
Le lycée, camp retranché... |
LE RECTEUR : comme l'autre, dans la triste réalité de ceux qui ne feront surtout pas de vagues ; solidarité gouvernementale oblige, l'actuel zélé solidaire ne dit rien à la télé des violences dont notre jeunesse et toute la population sont victimes (un doigt coupé alors que la victime se laissait pourtant dépouiller de son portable, coups de machette sur les bras, la tête). Il faut absolument retourner à ce monsieur la citation qu'il vient de faire d'Einstein, à savoir qu'il est idiot de toujours faire la même chose en espérant des résultats différents. Encore un matois de la roublardise érigée en principe de gouvernement... Que ne dit-il rien, Jacques Mikulovic, des jeunes étrangers bacheliers interdits d'études en métropole parce que le titre de séjour territorialisé les bloque dans l'île ? Rappelons-lui charitablement les souvenirs laissés par ses prédécesseurs : un certain Jean-Marie Perrin qui a fustigé en son temps, le vagin des Mahoraises, un secrétaire général (Denis Lacouture), fort de son expérience au Niger et en Mauritanie (comme par hasard), se montrant tout colère parce qu'une de ses prérogatives n'était pas de construire des murs, sans doute ne voulait-il rien savoir des incursions violentes... Venez donc constater qu'entre les plaques en fer, les murs rehaussés, les rouleaux de barbelés, les établissements scolaires ont tout de camps retranchés... Et est-ce que les frais sont, comme ils le furent, défalqués sur des crédits d'enseignement, un budget devant déjà, comme pour la santé, la justice notamment, être partagé avec l'effectif non pris en compte pour la dotation par habitant ? Plus grave, les enfants et adolescents qui doivent être retenus dans les enceintes quand les bandes montent à l'assaut ! Tout peut arriver !toujours vivre avec l'angoisse au ventre ! Un autre de ces lumineux personnages, souvent nomades des mers du Sud (l'un d'eux ne s'est -il pas publiquement vanté de concourir avec son beau-frère à celui qui collectionnerait le plus d'îles, le plus de nominations exotiques ?!) a remercié les Mahorais, d'être patients et gentils au point d'accepter les rotations, à savoir deux classes en roulement par quinzaine, matin ou après-midi dans un même local (et cette théorie du genre qui persiste, wokisme aidant !). Parlons encore d'une certaine Nathalie Costantini qui fait son chemin parmi les huiles, dont le principal leitmotiv à Mayotte fut celui de la "pause méridienne, la paus' méridien' "... sans afficher que c'était pour cadenasser le temps libre d'une jeunesse potentiellement incitée à commettre jusqu'à des violences. cela donne actuellement une majorité de parents qui, après être venu chercher l'enfant à dix heures ne le ramènent simplement pas quelques heures après pour l'après-midi !
Sinon, pardon, il y en a un qui, dans les années 90 a dû faire du bon boulot pour Mayotte parce qu'il a eu la Lozère en retour ! Doublement pardon de ma part puisque j'ai injustement oublié son nom.
* les élus... les locaux, encore des matois campés sur leurs rentes de situation, aussi français sinon plus de ce point de vue que bien de nos édiles métropolitains, de ceux, qui, malins, restent un temps muets avant que de bien sentir d'où vient le vent.
LES SÉNATEURS alertent : Saïd Omar Oili écrit au premier ministre avant le chaos ; le sénateur Thani Mohamed Soilihi, désormais moins en marche et renaissance, soutient le mouvement sans réserve. Selon lui, les Comores ne sont pas un partenaire fiable. À l'image de ce qu'a initié le Royaume-uni, il veut appuyer pour déléguer la gestion des demandeurs d'asile à des pays tiers tels le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda...