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vendredi 10 décembre 2021

Le Poumaïrol (8) PETITE VISITE DE MINERVE DANS L'HERAULT

 « ROGER, ET SI TU ME RACONTAIS MINERVE ? »

« Salut animal, il y a pratiquement un an, on montait au Poumaïrol, manière de se libérer des contraintes du covid. Tu te souviens ? Parce que, si tu as oublié, je te rappelle que tu as laissé une chronique en plan... il me semble (tu me corriges si je me trompe) que tu t’es arrêté  à l’épisode « Minerve »... avant qu’on ne visite un peu le coin... nous venions de gober des huîtres avec du vin blanc, la balade de huit kilomètres devant écluser notre alcoolémie avant  de remonter le canyon de la Cesse vers le pays mystérieux.

J’espère que tu vas toujours bien... Ici le temps reste frisquet mais avec le soleil après les pluies, nous avons encore de belles journées. A bientôt de te lire. Serge.»

Mon cher Serge, aïe, aïe aïe, me remettre dans le bain, reprendre le fil de notre progression vers la montagne, de ce que nous disions, même de ce qu’on a mangé. Vu l’obstacle à franchir, je pourrais te dire que finalement ce n’est pas grave d’être resté en chemin, que ce n’est pas plus mal d’être encore là, un an après... Et puis, c’est toi, non qui a eu l’idée du Poumaïrol ? Rassure-toi, je ne vais pas faire ma mauvaise tête ; nous sommes tant de fois partis pour des paniers de champignons dont on n’a même pas rempli le fond que c’était une bonne idée de partir pour des filles qu’on savait ne plus trouver. C’est toi qui as raison, surtout que cette année nous n’avons rien à raconter. C’est mieux que de transiger, de se trouver de mauvaises excuses : une désinvolture cachant mal la médiocrité de ses petitesses. Vétille ? Bagatelle ? Détail insignifiant ? je ne crois pas : mis bout à bout, ils donnent un ressenti négatif... comme par exemple l’effet affligeant que nous laisse la caste politique à force de manque de volonté, de mensonges, de compromissions. Laissons les grands mots, je m’y mets, il n’y a pas de petite résolution...

Nous avons bu le café je suppose sur ce grand parking vide, payant l’été, ce qui est symptomatique d’un village qui ne vit plus que du tourisme. Il y a bien les vignes autour mais cette production est elle aussi liée aux visiteurs. Et les volets qui ne s’ouvrent que l’été me font l’effet d’une réanimation ne pouvant déboucher que sur une fin de vie. Notre chance fut d’avoir un des plus beaux villages de France seulement pour nous. 



 En descendant vers le village, ce fut une histoire de ponts, d’abord ce viaduc d’accès, monumental ! Mais comment les quelques habitants ont-ils fait pour obtenir satisfaction alors que deux autres ponts naturels au-dessus de la Cesse permettaient d’arriver ? Trois ans de travaux, 115 mètres de long, 40 mètres au-dessus de la rivière, livré en 1912... la France profonde n’était pas abandonnée comme de nos jours ! Concernant les Ponts Naturels ainsi mentionnés sur la carte, un effort d’imagination est nécessaire pour réaliser que nous la route, les garrigues surplombent des tunnels, deux tunnels creusés par la Cesse qui a abandonné d’anciens méandres. D’ailleurs elle coule la rivière en ce mois de décembre, belle et claire... cette fois, nous ne descendrons pas. Et dire qu’en été, on n’en sortirait pas tant il fait bon là dessous ! 

La_Cesse_au_Pied_de_Minerve licence  Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International Author PerPhi
 

Sinon avant d’entrer dans le village, nous avons vu ce qui reste du château, surtout ce coin de muraille « la candéla », ensuite l’endroit où plus d’une centaine de Parfaits cathares choisirent le bûcher plutôt que d’abjurer leur croyance. Dans l’église romane des XI-XIIe siècles, l’autel date de 456 et le Christ a été sculpté dans de l’olivier par Jean-Luc Séverac qui, à plus de 80 ans, vit à Minerve. On lui doit aussi, plus loin, «Als Catars», la sculpture de la colombe cathare en mémoire des victimes de ce 22 juillet 1210... Ne me félicite pas pour la date, c’est juste que je me suis arrêté de fumer un 22 juillet... Et pour l’année tu me diras... Et bé, c’est que Simon de Monfort a pris Minerve un an après Béziers et Carcassonne... bien aidé par les Narbonnais... maintenant quand on traite quelqu’un d’«amori», d’étourdi dans la version aimante sinon d’imbécile en la circonstance, est-ce pour moquer le prélat de Narbonne ou l’abbé chargé de la croisade ou encore le fils de Simon de Monfort prénommés Amaury ou quelque chose comme ça, le prénom devait être à la mode à l’époque... Enfin, regarde sur le Net, toi que je l’ai en panne depuis deux jours) ? A moins que ce ne soit le vicomte Aymeri, ce qui revient au même puisque être bouché à l’émeri n’est pas valorisant... Qu’est-ce qu’on a fait encore ? Nous avons suivi les calades, les rues empierrées  avec, au bout, la vue sur le confluent avec le Brian, l’accès au puits que la catapulte des Croisés a bombardé avec des pierres et aussi des animaux morts pour empoisonner l’eau. Nous sommes sortis par le viaduc puis, d’en haut, par la route, avec de belles vues sur les tunnels, nous avons remonté le cours de la rivière avec l’intention de traverser le causse jusqu’à rejoindre le canyon du Brian. Hélas mais tant mieux pour la nature, un passage à gué qui ne nous aurait pas fait peur en période sèche, nous aurait obligés à mouiller nos pieds. Retour donc au parking et montée vers les dolmens de Bruneau manière d’ajouter deux à quatre mille ans à notre époque et de doubler les deux petits kilomètres à peine parcourus. Figure-toi, je viens de regarder sur la carte détaillée de l’IGN, cette route qui coupe par les causses mène finalement à Ferrals... trop présent, trop pressant, l’homme étreint la planète et je ne te parle pas des huit milliards qui pullulent et qui parlent de bouffer des insectes qui, pour 80 pour cent d’entre eux ont disparu... bien la peine de réhabiliter les quelques colonies de chauves-souris en sursis...

J’arrête, j’arrête, tu m’as déjà entendu répapiller tout ça une centaine de fois. En attendant, rafraîchis-moi la mémoire si tu as quelque chose à ajouter. 

PS : je t'ai mis quelques photos. 

 

dimanche 24 juin 2018

LE POINT DE VUE DE JEAN GIROU / Itinéraire en terre d'Aude

Ce que nous dit Girou du « Kerkorb » dans son Itinéraire en Terre d’Aude (Montpellier CAUSSE, GRAILLE & CASTELNAU / 1936.
  
Chalabre Vue_sur_le_Chalabreil Author Wlehoux
 « … un petit pays distinct dont la capitale est Chalabre. Dans les chartes, vers l’an 1000, on le nomme sous le nom de Caircorb, Chercorb, Chercorps, puis Kerkob, Querecorb, Kercorbez, Kercorbin… /… à la partie sud-ouest du département de l’Aude, ayant pour frontière, les contreforts pyrénéens du sud, à l’ouest l’Hers, à l’est le faîte rocheux qui sépare l’Aude de l’Ariège ; en somme, la rive droite de l’Hers, c’est le Kerkorb, la rive gauche s’appelait d’un vieux nom : le pays de Keille ou Queille, c’est l’Ariège, le Mirepoix…
/… la petite ville industrielle (Chalabre) a gardé la position militaire qui commande les trois vallées de l’Hers, du Blau, du Chalabrais, qui sont les portes du Razès, du Pays de Sault et du Mirepoix…  »

Chalabre Halle aux Grains Author Ji-Elle (talk)
Jean Girou explique comment, suite à la croisade des Albigeois, les occupants français de Lévis et de Pons de Bruyères se firent peu à peu accepter par les vaincus grâce à « une sage administration ». Cela valut à la contrée de devenir « Terre Privilégiée », exempte d’impôts, bénéficiaire de privilèges.
Plus loin, néanmoins, mention est faite des pillages et incendies dus aux armées de Montfort, futurs « usurpateurs d’Ile-de-France » : 

Occitania_y_Aragon_en_1213.svg Author SanchoPanzaXXI

« … la ville de Pendels (Rivel aujourd’hui) fut détruite, le château seul fut épargné… /… Cette armée, qui ne faisait que ruines sur son passage, reçut la soumission de Chalabre, de Sainte-Colombe, de Villefort… »   

L’auteur de L’Itinéraire parle d’une région industrielle allant de Chalabre à Mazamet et dont Rivel serait « la porte d’entrée ».

« … Chalabre est devenu un centre industriel, les fabriques de drap lui apportèrent la prospérité ; aujourd’hui, c’est le chapeau de laine et les peignes en corne qui sont l’industrie du pays… »

mardi 5 juin 2018

L'EAU DE L'AUDE / La goulotte audoise (3)


Vue de Ginoles depuis l'Ouest / Wikimedia Commons /Author Thomas Doussin

L'eau de l'Aude dévale des Pyrénées en torrent, vite et fort. Mais les roches aussi la filtrent ; elle ressort alors au bout d'un cheminement de milliers d’années, aussi invisible que mystérieux, chargée d'éléments minéraux qui ont de toujours intéressé les hommes car plutôt bons pour la santé sinon pour le moral. Des établissements thermaux ponctuent le cours de la haute vallée "première" : Escouloubre-les-Bains, Bains-de-Carcanières, Bains-Esparre, Usson-les-Bains[1]. Dans le cadre de la curiosité du moment pour notre goulotte audoise entre Axat et Carcassonne, le thème du thermalisme nous a retenus encore dans une "haute vallée seconde" de l'Aude, entre Ginoles et Alet. 

GEOPORTAIL Cours de l'Aude de Ginoles (Quillan) à Alet-les-Bains.

A côté de Quillan, Ginoles, un nom rappelant le genou mais en levant les yeux, plutôt serti contre une épaule formidable, dépassant les 1100 mètres avec le Pech Tignous, le bien nommé « teigneux ». Un dénivelé impressionnant ! En bas les figues, en haut les sapins[2] ! En bas de l’escarpement, deux sources chaudes, Prosper et Rosita, des noms comme en écho à la recherche du temps perdu… des années 1900 et quelques… 
 
Belle Otero Author Unknown/ Wikimedia Commons
Jules Laure 1806-1861 Portrait_of_Lola_Montez,_1845 /Wikimedia Commons
Rosita rappelle Lola Montès, ou la Belle Otéro, ces Cocottes, Grandes Horizontales du Second Empire à la Belle Époque… Des 25 degrés des eaux à la fièvre pour la « bête d’or » des Demi-Mondaines… Ces Courtisanes relèvent à coup sûr d’un fantasme parmi tant d’autres même si Gide (et non Proust), emblématique d’un rang plus élevé, fréquenta Ginoles-les-Bains. On y soignait l’arthrite, le foie, les voies urinaires. Un hôtel, un parc aux arbres vénérables, une buvette : cinq-cents curistes y séjournaient alors… Mais le vieux casino démoli, tas de pierres[3], est à mettre sur le compte exotique des Espagnoles… « C’était une Espagnole à moitié folle… » qu’il chantait dans le car du rugby, pas vrai Momon ? C’est fou tout ce qui peut mentalement divaguer, par un matin serein, aux tenilles, activité ô combien ouverte à la méditation, à l’imaginaire, prémices à des nourritures plus terrestres, aux saveurs d’une poêlée de bivalves aillés et persillés.   

A sept kilomètres plus au nord, Campagne-sur-Aude ! Le joli nom que voilà pour ceux qui disent d'instinct « campagne » plutôt que « mas » en parlant d’un domaine agricole ! S’il a produit des dinosaures[4], le village cultive des pêches savoureuses, qui, comme à Ginoles peut-être, partaient se vendre dans les Pays de Sault et d’Olmes, moins favorisés. La carte précise « Campagne-les-Bains », mention flatteuse pour un coin où ne flotte pas le souvenir des intrigantes. L’établissement thermal accueillit un hôpital militaire (1916-1922) lié à la Grande Guerre. On peut faire provision d’eau ferrugineuse à la source de la grotte et profiter un moment de l’ombre reposante des platanes centenaires… 

Plus en aval, connue depuis le fin fonds du département (au sens propre concernant Fleury-d’Aude) pour sa limonade, Alet l’est, extra muros, pour son eau[5] minérale exploitée depuis 1886. Riche en calcium, en magnésium et sodium (la même qu’à Ginoles ?), elle est indiquée contre les inflammations gastriques, intestinales, les affections cardiaques, l’obésité. Dommage que la mise en bouteille, arrêtée depuis 2011, ne reprenne pas encore.
Enterré à Alet-les-Bains, auprès de ses parents, Roger Peyrefitte (1907-2000) homme des « Amitiés Particulières » au collège religieux d’Ardouane (proche de Saint-Pons-de-Thomières, Hérault), amant à 57 ans d’Alain-Philippe Malagnac alors âgé de 12 ans et demi, futur mari d’Amanda Lear. Roger Peyrefitte disait « Le soufre est mon élément naturel ». Sulfureuse, en effet, l'ambiance pour des bien-pensants, les "braves gens" de Brassens, qui condamnent et tolèrent à la fois des déviances exprimant mieux la nature profonde des êtres qu’ils sont, serait-ce en secret… Avec le soufre, abrégeant par asphyxie la mort des condamnés au bûcher, comment ne pas penser aux Cathares se jetant dans le brasier pour ne pas abjurer ! Ces « Bons hommes » et « Bonnes femmes » rappelant dans leur foi l’arianisme chrétien du royaume wisigoth[6], nous ramènent à l’Église hégémonique[7], créant, en 1318, pour prévenir les hérésies, le diocèse d’Alet avec sa cathédrale (détruite par les Huguenots en 1577). Un diocèse qualifié par Nicolas Pavillon, son « évêque de village », un parisien expédié loin de la cour par Richelieu, de « l’un des plus crottés de France ».  D’une chose à l’autre, comme tout peut revenir au commencement, le pape à qui l’on doit le diocèse d’Alet est Jean XXII… et le XXIIIème du nom Angelo Roncalli (1881–1963), élu pape le 28 octobre 1958 est venu, alors qu’il n’était que nonce apostolique, dans cette même haute vallée de l’Aude, mais pour une raison bien plus sereine, pour voir sa famille, des cousins jadis venus d’Italie.  


Alet_les_Bains abbaye Author Devisme alain / Wikimedia Commons



[1] La mentalité faisant qu’il est plus valorisant de se trouver en haut qu’en bas, à moins de 300 mètres d’altitude, à Quillan, ils se croient quillés dans la haute vallée. Comment appeler alors le secteur Puyvalador-Axat ? Et l’appellation de « Très Haute Vallée » est-elle acceptable concernant le parcours de l’Aude au Capcir (entre 2150 et 1400 d’altitude) ? Quant à la Moyenne et à la Basse vallée ?..    
[2] 44% sur moins de deux kilomètres.
[3] « Y’a d’la rumba dans l’air » Alain Souchon.
[4] Reconstitué au Musée des Dinosaures d’Espéraza, un squelette complet de 12 m d’Ampelosaurus Atacis nommé Eva comme l’étudiante qui le découvrit (2001). 
[5] Rennes-les-Bains sera évoquée dans la partie Corbières.
[6] La Provence et à l’ouest tout le Sud de la France actuelle jusqu’à l’embouchure de la Loire 412 à 507 (défaite de Vouillé). Il leur est resté la Septimanie correspondant au Languedoc jusqu’à l’invasion musulmane et la prise de Narbonne en 719.
[7] « Il y a deux Églises, l’une fuit et pardonne ; l’autre possède et écorche ; c’est celle qui fuit et pardonne qui tient la droite voie des apôtres ; elle ne ment ni ne trompe. Et cette Église qui possède et écorche, c’est l’Eglise romaine. » Bon homme Pierre Authié, vers 1300.


samedi 10 décembre 2016

JEAN GIROU (Montpellier 1889 - Marseille 1972) / L’Itinéraire en Terre d’Aude.


Docteur en médecine, Jean Girou s'établit à Carcassonne en 1921. Président de l'Ordre des médecins et... du Syndicat d'Initiative de Carcassonne pendant 25 ans, il est fasciné par les paysages, les monuments et l'histoire de son département d'adoption. 



Son 1er ouvrage s'intitule "Carcassonne, sa Cité, sa Couronne" (1928),  suivi par presque 50 volumes dont le plus célèbre est "L'Itinéraire en Terre d'Aude" (1936), un guide tous publics, réédité en 1987.
La géographie et l’Histoire y concourent, sans que le fond soit professoral pour autant. Et si l’évocation lapidaire du catharisme alterne les extrêmes (l’auteur parle en même temps « d’anarchistes dangereux » et d’une civilisation splendide), rappelons seulement que ce courant religieux était non violent par essence (1), à l'opposé donc, de tous les intégrismes dont l'intégrisme exclusif catholique de l'époque... Ce qui bien sûr n’apparaît pas dans l’Histoire, des mensonges toujours écrits et imposés par les vainqueurs, à savoir, en la circonstance, les envahissants « barons du Nord », cupides et spoliateurs.    




« L’Aude, disait Girou, concrétise sur son sol tous les aspects de la France ; c’est le Pays de la cigale provençale et de l’alouette Lauragaise, le pays de l’olivier et du cyprès, du pin et du mélèze, des roseaux et du laurier ; pays de vignes, pays de vent aux souffles alternés du cers (2) vif et froid, du « marin » humide et chaud ». L’Itinéraire en terre d’Aude. (3)

Et, sur Rennes-le-Château qui a nourri tant de chasses au trésor fantasmées :  


«... sur l’arête du plateau se découpe un décor singulier : des maisons en ruine, un château féodal délabré surplombent et se confondent avec la falaise calcaire, puis des villas, des tours à vérandas, neuves et modernes contrastent étrangement avec ces ruines : c’est la maison d’un curé qui aurait bâti cette demeure somptueuse avec l’argent d’un trésor trouvé, disent les paysans ! » L’Itinéraire en terre d’Aude. 





(1) ce sont les chevaliers, principalement les vassaux de Raimond-Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, menacés de bannissement et d'expropriation pour avoir toléré ou protégé des religieux cathares, qui ont tenté de se battre contre les Croisés d'Arnaud Amaury (cet amori !) et Simon de Montfort. L'expression "chevaliers cathares", si bien chantée, par ailleurs, par Francis Cabrel, prête donc à confusion 
(2) Le cers, vent de N-NE est bien désigné alors que les guillemets font du marin un vent générique, Girou regroupant sous ce terme, tous les souffles venant de la mer ( de NE à Sud). 
(3) Prédécesseur, François-Paul Alibert (1873 - 1953), carcassonnais (encore un) à la personnalité aussi "raide" qu’attachante, auteur de recueils poétiques malheureusement oubliés, bien que remarqués par Valéry, a écrit un « Terre d’Aude » (1906). Un essai, aux airs de journal de voyage, sur l’emprise des paysages, tant naturels qu’humains, sur tous les représentants de notre espèce. Les intellectuels, les artistes y seraient-ils, par essence, plus sensibles ? Et, à l’instar des médiums, réagiraient-ils plus concrètement à ces "radiations" ?  
http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/22/562745-francois-paul-alibert-ce-poete-meconnu.html   

http://www.garae.fr/spip.php?article61

photographies autorisées 
1 auteur Harry / Carcassonne et les vignes en hiver. 
2 auteur Jean-Pol Grandmont / Carcassonne, enceinte extérieure ouest de la Cité (vue vers le château comtal et le nord. 
3 "Les chevaliers cathares" aire de repos de Pech Loubat (Narbonne), chantés par Cabrel, non sans une pointe de scepticisme... (dessin faute de photo autorisée)
4 François Ier Mitterand en campagne (mars 1981), face au diable de bénitier de Rennes-le-Château, voulu par l'étrange abbé Saunière... Auteur André Galaup, écrivain de Limoux dont nous reparlerons sous peu...