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dimanche 5 novembre 2017

ENCORE UN COMITÉ THÉODULE ? / Mayotte, France en Danger !

Par l'intermédiaire d'un questionnaire, le citoyen lambda peut participer aux Assises des Outre-Mers. Un questionnaire seulement plus sur les formes que sur le fond. mais je me débrouillerai pour leur faire savoir que je ne suis pas dupe !  Surtout que plus nous serons nombreux pour la bronca, plus le vent de révolte sera fort, plus ils seront susceptibles de revenir à la place qui aurait toujours dû rester la leur, à faire passer le bien commun avant leur vie personnelle, ce qui devrait être un idéal politique ! 
 
L’Outremer pour la France continentale et Mayotte plus précisément ? 

Encore un comité Théodule ? L'artifice laissant croire aux gogos qu'ils seraient citoyens et au centre des préoccupations des gouvernants et prétendus "grands serviteurs" ?

Dégoût, désespérance. Une élite politique, une administration plus États dans l’État et plus à leur compte que pour le bien de tous. Une révision de la Constitution s’impose puisque le dévouement dans l’honneur à la res publica semble enseveli sous trop de bassesses et de turpitudes.

Ah, ils vous diront que Mayotte avance pourtant ! Oui mais comme un père et une mère indignes diraient de l’enfant qu’il maltraitent qu’il grandit avec les années ! Belle lapalissade ! Et quelle image lamentable collée au symbole viré à l’aigre de « mère-patrie », presque un gros mot désormais...

Un substrat institutionnel glauque et mouvant sur lequel les principes d’égalité, de solidarité, de fraternité ne peuvent s’appuyer.

A Mayotte cela se traduit par des visites répétées de spécialistes patentés, des missions redondantes de députés, de sénateurs, de ministres, de chefs de l’État, qui ne font pas progresser (ou si peu) puisqu’elles ne font que ressasser, que répéter à l’infini un état des lieux qui ne peut qu’aller en se dégradant.

Tout en haut, instrumentalisée par ces cabinets ministériels, la politique d’efforts demandés consiste à serrer la ceinture des moins bien lotis, à favoriser les plus riches (1,5 million d'€ chacun dernièrement) et pour eux, à se payer sur la bête avec 20% d’augmentation (administration Macron par rapport à l’équipe Hollande) !
L’État institutionnel sait aussi modeler et jouer des citoyens de seconde zone ! L’égalité républicaine est de fait toujours promise et reportée aux calendes grecques (2037 pour Sarkozy l’hyper-actif ! 2025 pour les sociaux-traîtres de Hollande le président normal ! 1974 pour l’électron libre actuel qui voudrait nous rétrograder, pour notre bien, en une énième déclinaison de la collectivité territoriale ?). Une mesquinerie sans nom quand on sait que Mayotte pèse 0,7 % du budget de la France !
 
Donc des droits incomplets, amputés... Mais de quoi se plaint-on puisqu’ils progressent ! Une gestion pourtant d’autant plus au rabais qu’il faut partager l’école, l’hôpital et la dotation par habitant avec le clandestin qui n’existe pas puisqu’il n’est pas compté dans les statistiques de l’Insee aux ordres ! Déjà limitée cette dotation est donc encore à diviser par deux !
Oui, une sous-France avec peu de continuité territoriale, plus d’insécurité, moins d’éducation, moins de santé !

Pour ce qui est de la politique étrangère et de coopération c’est plutôt l’omerta. Donc nous sommes en droit de penser qu’en haut lieu, on continue, avec l’argent du contribuable à alimenter et encourager de fait la corruption des "élites" ici comoriennes puisque le problème de l’immigration ne cesse de métastaser. Nous venons de voir comment le gouvernement souhaitait traiter, avec une dissimulation coupable, le problème du visa avec une « feuille de route » dont Mayotte n’avait rien à savoir (Mais la France est toujours si complaisante concernant les chantages de Moroni !) ! 
A les entendre et Macron l'a exprimé dernièrement, Mayotte c’est la France comme ils le récitent tous, toute honte bue, urbi et orbi. C'est pourtant de leur fait si Mayotte n'est pas la France en réalité. Est-ce la France si les autorités s'accommodent d’en faire un camp de clandestins "Calais puissance 10" , avec l’assurance pour "la mère-patrie", de ne pas les voir débarquer en métropole (c’est vrai que Marseille est déjà la première ville comorienne au monde !). 

Coopération dites-vous ? Ouverture sur la région ? Île de prospérité relative et menaçant d’exploser, Mayotte a volontairement été laissée dans une poche utérine toujours liée au cordon ombilical confié aux bons soins des multinationales du business. Quand l’eau viendra à manquer, il nous restera les packs de la grande surface déjà 6 fois plus chers qu'en métropole hors pénurie ! 
Il y a 20 ans, un caboteur arrivait de Madagascar chaque semaine avec ses tomates, des oignons entre autres marchandises. Depuis législation européenne oblige, la tournée a été coupée (Pourtant l’Europe qui enquiquine de contraintes cumulées le petit pêcheur local, édicte des dérogations et ne met pas de bâtons dans les roues quand il s’agit de laisser les thoniers seneurs piller plus près des côtes !) ! Depuis, alors que les beaux parleurs postillonnent depuis toujours que la port de Longoni a vocation à devenir un hub régional, c’est à peine si on voit un début de commencement... Même pas capables de faire un dépôt pour les thons qui seront stockés à l’étranger (les thoniers immatriculés à Mayotte, optimisation oblige, n'y jettent jamais l'ancre !) ! Depuis, en dehors de Madagascar et peut-être pour des raisons peu avouables, les projets d’échanges, la promotion des circuits courts, avec les Comores, avec le Mozambique, la Tanzanie peut-être, restent vœux pieux et lettre morte !

L’appareil d’État n’assure pas ses missions et les émissaires de la « haute fonction » outremer ont une efficience en rapport. C’est « Je parle bien et je gesticule ! » « Après moi le déluge » et « Je passe au purgatoire pour bénéficier d’une promotion à terme » ! On vient pour deux ou quatre ans, pour faire ses preuves, non celles du dévouement au peuple, mais celles d’esprit de corps. Carriéristes ils tiennent surtout à ne pas se faire remarquer en demandant ce que coûterait le rattrapage ! C’est « Tout va très bien madame la marquise... »... Ils se sont longtemps employé à maintenir le couvercle sur la réalité pour que des vapeurs peu ragoûtantes ne remontassent point à Paris. On s’autorise même le n’importe quoi puisque c'est Mayotte et qu’on s’en lavera les mains après. Ainsi l’argent jeté pour avoir construit une école sur un terrain privé (Chiconi). Aussi le gâchis dû aux malfaçons parce que le maître de l’ouvrage n’a pas assumé le contrôle des travaux ! Encore le gaspillage avec une gendarmerie nouvelle mal implantée, à côté de la précédente sous-dimensionnée (Sada)... Des collèges prévus pour 600 et accueillant le double d'élèves ! Des routes d'une durée de vie trois fois moindre, faites trois fois moins bien et pourtant trois fois plus chères (merci la Colas) !
   
Et pour ce qui serait constructif, des projets restant d’autant plus dans les tiroirs à cause de la rotation des apparatchiks sur les postes... On prend les mêmes et on recommence parce qu'il n'y a pas toujours eu de suivi, de passage de relais...   

Ne parlons pas de développement durable sur une île surpeuplée qui va crever de soif. L’aquaculture, autre exemple, faisait les unes des médias locaux jusqu’à ce qu’on laisse tout tomber ! Quant à évoquer l'autosuffisance avec des importations à hauteur de 98 % !

A Mayotte, l’État est coupable jusqu’aux oreilles !

Et si encore les élus locaux, conseillers départementaux, maires, affichaient une volonté sincère d’aller de l’avant ! Au contraire, suivant l’exemple supérieur, ayant plus que rattrapé et devançant même en cela leurs homologues métropolitains, ils forment une caste qui, par la grâce du suffrage universel, va pouvoir faire bénéficier la famille, les amis, le clan de la manne républicaine... Le pouvoir pour le fric et le fric pour le garder ce pouvoir ! Peu est fait pour la gestion des déchets, la protection des espaces naturels, contre l’implantation sauvage de quartiers clandestins. On vient d’en voir un exemple flagrant avec la réforme des rythmes scolaires : des maires appâtés par les 50€ de subvention par enfant, le complément de 40€ des allocations familiales et qui, pour cette raison, toujours naviguant entre deux eaux turbides, ne tiennent pas à dire qu’en matière d’éducation la priorité n’est pas à des réformes lamentables et non adaptées. La défense de la population serait-elle le dernier de leurs soucis ? 
 
Au niveau départemental, nous pourrions lister (pour ce qui me vient à l’esprit) ces promesses n’engageant que ceux qui les croient :
  • la route nord-sud à partir de Longoni vers le centre-ouest !
  • le développement d’un pôle centre-ouest Chiconi-Sada !
  • l’évitement de la capitale par les hauts, ce qui entre nous ne semble pas l’idéal pour le transit des conteneurs !
  • le traitement des embouteillages pires qu’en ceinture parisienne, par manque de volonté politique pour des transports en commun terrestres ou maritimes depuis Koungou au nord et Dembéni au sud ! 

J'ai hésité longtemps tant je n'y crois plus. Alors tant pis si j'ai spontanément réagi, en improvisant presque. Je n’allais quand même pas passer la journée à rabâcher ce qu’ils font semblant de ne pas savoir et qu’ils vont faire semblant d’entendre. Toujours patiner en dressant l’état des lieux, quelques « y a qu’à » « faut qu’on » pour de vrais cons dont moi qui vous parle, qui ne vais plus voter tant que les règles resteront dévoyées, persuadé qu’il faut abattre ce monde pourri pour en bâtir un de neuf ! 
Et si les protagonistes actuels ne valent pas mieux que les précédents (et leur manque d'envie pour faire changer la donne ne plaide pas en leur faveur...), si les notions de respect, de fidélité, de solidarité, d'honnêteté, d'honneur doivent rester des coquilles vides, qu'ils partent avant qu'on ne les mette dehors... La marâtre France a longtemps renvoyé sa fille Mayotte dans le jardin quand quelqu'un sonnait à la porte. Qu'elle ne la cache plus, qu'elle lui assure des habits décents, c'est tout ce qu'on lui demande !  

Démocratie ou semblant seulement, les assises de l'Outremer invitent à participer. Ou est-ce libérer la parole pour que la tension retombe, pour que le marasme perdure ? Dans ce cas, nos meneurs font erreur car le mécontentement foncier exprimé sur le Net rend le divorce plus visible entre les petits et la politique des dirigeants pour les riches. La bronca qui gronde leur a aussi donné à réfléchir. On sent bien que certaines inflexions politiques traduisent la peur, en haut lieu, d'une révolution de toute façon inévitable.       

vendredi 31 mars 2017

UN AMI DIT " QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR POMPER TOUTE CETTE EAU DE PLUIE QUI PART A LA MER ?"/ Mayotte en sous-France


MON AMI, qu'est-ce que tu es naïf et niais ! 

Écoute les intelligents qui nous gouvernent : ils n'arrêtent pas de trompeter "j'ai donné", "vous aurez", "je promets" ! 

Écoute la ministre si gentille de venir t'aider alors qu'elle ne te doit rien ! Les tuyaux, le tanker, la solidarité généreuse de la Réunion, c'est elle !

Regarde ce préfet muselé qui sauve au moins le Nord !

Écoute ces élus et sénateurs qui se décarcassent pour toi ! 

MAIS MON AMI, T'ES BÊTE même... qu'est-ce que tu vas pomper dans les rivières avec des camions-citernes, que tu trouves où d'abord ? 

Écoute donc les intelligents qui ne lâchent toujours pas l'argent "donné" depuis toujours et jamais arrivé ! 

Écoute la ministre si gentille de sa politique pro de l'esbroufe, fière de politiquer depuis 30 ans ! Elle va t'aider alors qu'elle n'y est pour rien ! Fraternité socio-traître, ça change de l'altruisme capitalo-vendu ! Elle a promis pour mai, des tuyaux et un beau bateau plein d'eau sauf que le marchand de tuyaux encaissera pour de l'eau qui n'arrivera jamais car le robinet, populisme aidant, restera fermé par la main flatteuse d'une Réunion ethnocentrée ou seulement avide de coloniser... 

Regarde ce préfet bien persuadé que les Français sont des veaux, assez malin pour laisser l'eau à volonté pour les nordistes même si leur retenue est à moins de 40 % tout en coupant au sud ! Pire, depuis ce jour, puisque la retenue du sud à 80 % va alimenter le Nord ! Diviser pour que ceux qui le sont moins ne soient pas solidaires de ceux qui y sont jusqu'au cou ! 

Écoute le silence assourdissant des élus, il faut dire que les magouilles et crocs-en-jambe entre eux pour continuer à parasiter, à se payer sur la bête passent avant la vie chère, la coopération régionale, le développement digne... Exception faite pour les ailes de poulet qui nous ont valu un député-mabawa que des poulets "expatriés" ont osé faire souffler, d'ailleurs, dans le ballon ! Même apparatchik tu n'es français qu'à 25 %, ici ! 

MAIS MON AMI, SOIS PAS CON ! Ton idée les fait rigoler... Dans une démocratie dévoyée, seuls les coups de schlague peuvent tomber mais rien ne doit remonter ! T'es un Mahorais de base et déjà qu'en métropole la base n'a droit qu'à un bulletin dans l'urne, et encore à condition qu'il soit conforme... 

Alors prie pour que l'ingénieur-expert sorte une belle étude pour 2020 ou la saint-Torchetoi mais ton idée d'aller pomper ce que les rivières envoient à la mer !
Et puis ne pars pas rejoindre ces Assoiffés du Sud qui vont semer le souk ! Paye ta facture surtout pour de l'eau à gastro-entérite ! Pauvre France qui a déjà tant à faire avec la Guyane ! 

PS1 : après la morgue et l'arrogance du fort en gueule Le Roux éphémère sinistre de Hollande, la perfidie de Bareigts, que ne les voit-on pas faire amende honorable à Cayenne ! 

PS2 : les ASSOIFFES du SUD ne veulent pas se faire prendre les quelques euros qui leur restent (84 % de la pop sous le seuil de pauvreté) pour de l'eau non potable facturée par une société privée disant qu'il faut remonter au syndicat lui-même institué par le préfet qui, suivant les ordres de Paris, doit seulement insinuer que les élus locaux seraient responsables. 

PS3 : depuis plus de trois mois, c'est la première fois que nous avons l'eau 2 jours de suite ! Faut se réveiller et faire comme en Guyane ! Dans un pays autoritaire seule l'épreuve de force est susceptible d'apporter des résultats !

vendredi 24 mars 2017

VEAUX ET PETITS OISEAUX DES INFOS DU MATIN ! (un coup de gueule... pas envie de relire !)




5h 30 L’astre solaire étend ses doigts de lumière trop haut encore dans le ciel pour atteindre le djinn de nuages en fuite vers le ponant. L’air semble comprimé de cocoricos concurrents. Les roussettes se la donnent encore avant le jour. Deux petits hiboux se lancent des SMS. Dommage cette rumeur de moteurs en bruit de fond avec un solo plus pétaradant en côte.
5h 45 le djinn de nuages se démantibule tant il a eu peur que le soleil ne le rattrape. Presque tous les coqs respectent une trêve. Un cardinal, rossignol des tropiques, lance son ouverture. Les trilles des souimangas, si clairs et puissants pour des oiseaux-mouches de quelques grammes, défendent les fleurs de papayers. un bulbul rouspète quelque part, plus loin... 

6h Faites que ce matin continue à sourire avec les infos...

* Le nombre de mineurs isolés submerge les associations déléguées par l’État « ... Des enfants sont envoyés des Comores pour bénéficier de la protection de l’enfance qui s’occupe déjà, à 90%, d’enfants issus de l’immigration clandestine et si on veut stopper cette masse qui vient toquer à la porte des services sociaux, il faut absolument développer la coopération avec les Comores... sous peine de blocage... » témoigne anonymement un employé de cette association.  

* les restrictions d’eau provoquent des foyers d’infection, c’est une vraie catastrophe sanitaire, prévient un comité de veille. Comité, commission, étude, réunion, congrès, symposium, assises, séminaire, session, cellule, «haute» autorité ? Ahurissant cet arsenal habilitant les parlotes et la langue de bois comme si la politique n’était qu’un bande-mou d’impuissants par ailleurs si prompts à se raidir sur leurs privilèges !   
« Hallucinant », c’est le mot de la rédaction de Kwézi, pour constater que l’autorité trouve normal que l’eau soit coupée un jour sur deux jusqu’en 2020, que le dessalement de l’eau de mer pour le sud soit acté mais à une date indéterminée (comité, commission, étude et blablabla et caetera !)

* En parlant de date, retenez la volubilité démagogique de Bareigts, la phagocyteuse, dont l’action la plus probante doit être d’avoir été la mieux en cour, damant ainsi le pion à des coteries style Penchard des vieilles Antilles ! Elle a été bien impudente en avançant le mois de mai pour le ravitaillement par tanker depuis la Réunion "voudra voudra pas" qui plus est... Plus solidaire que la grande famille française, tu meurs !

* « Le tanker d’eau on s’en fout, qu’elle vienne d’Afrique du Sud et pas de la Réunion !» lance l'éditorialiste de l'info du matin ! « Ce serait bien que les agents de la préfecture arrêtent de nettoyer les bâtiments à grande eau et d’entretenir les pelouses...» répond le rédacteur !
Ils font état d'une colère sourde qui monte vu qu’il n’y a aucune volonté de réaction rapide ! La réunion d’hier a encore accouché d’une souris... Pardon, autant pour moi, faut reconnaître qu’ils anticipent quand même avec encore une étude, un ingénieur qui travaille pour des moyens de récupération d’eau pluviale, de production électrique autonome. c’est formidable d’envisager, alors que le premier couillon venu en est convaincu depuis vingt ans au moins, que les études mènent loin à condition d’en sortir !

* Mais ils font !.. Ne généralisons pas avec le "tous pourris" si injuste pour l’idéaliste de service ! 200.000 euros, ce n’est pas rien, pour étudier les possibilités de captages qui ne seront pas productifs avant 2020, vu que les 50 premières pages de l’étude traiteront de la nature géologique de l’île depuis que les volcans lui ont donné naissance et que le pavé de bonnes intentions vaudra pour aboutissement, que même la presse sera conviée au lancement de ladite plaquette !

* Les foyers d’infection vous disiez ? Et la tuberculose avec 25 / 1000 concernant le taux de déclaration de la maladie (record de France) avec un bidonville record de France encore, un taux de pauvreté déjà chiffré à 84 % en 2014 !.. Mayotte compte et pas seulement en tant que plus grande pouponnière d’Europe !

* En conséquence, entre la tuberculose et le manque d’eau pourquoi l’autorité de la phagocytose aurait à se préoccuper, pour ces Mahorais, français à 25 % seulement, de la retraite complémentaire ??? Ahah ! ils seront morts avant, ma bonne dame ! 

* Objection votre Honneur ! C’est qu’ils bossent, nos parlementaires ! Après l’épouse, les enfants mineurs, ils ne vont pas tarder à rémunérer le chiot destiné à sécuriser leur mission de représentant du peuple ! Ils ont pondu une ordonnance, un code de la voirie qui vient enfin remplacer celui de Madagascar colonie & dépendances ! Encore faut-il qu’elle passe l’étape de la signature, cette ordonnance... rien ne presse !

Mais sont-ils fiers et beaux, surtout les forts en gueule, n’est-ce pas Le Roux des "sociaux-traîtres" associés du maroquin. A constater votre arrogance, on ne peut plus douter que notre système patine à se regarder pédaler dans la semoule, persuadé que tant que la populace, le troupeau de veaux si choyés en période électorale, croit aux petits oiseaux, tout continuera d’aller bien pour eux ! 

jeudi 12 janvier 2017

UNE DÉPUTÉ FN DÉFEND MAYOTTE / Une île, les tripes à l'air

Ben voyons ! Quand nos dirigeants nous ignorent d'un mépris crasse, Marine Le Pen fait un tabac dans l'île et une député du même bord s'empare d'une question que nos élites trop bien pensantes, oublieuses de la réalité du peuple français, savent brandir, mais à l'international seulement (c'est vrai que là au moins, ils n'auront pas tant de comptes à rendre...).    


Quelques pistes, manière de réfléchir : 

C'est vrai que, libéraux pour l'économie, nos responsables continuent de cultiver une tendance "marxo-international-trostkyste" qui les fait prêcher pour tous les damnés de la Terre à condition qu'ils soient étrangers... mais prêcher seulement, car moins virtuellement, il n'y a qu'à voir où en est une coopération régionale dans le Sud-Ouest de l'Océan Indien, par exemple, laissant peser sur le dos seul des Mahorais une pression migratoire incroyable et à propos de laquelle ils se font traiter de racistes... A Mayotte, les étrangers (à qui nos gouvernants interdisent de partir pour la Réunion ou la Métropole, ben voyons...) représentent plus de la moitié de la population !!! De ne pas les compter (l'INSEE doit être aux ordres...) présente pour eux l'avantage de moins lâcher de leur avarice et pour l'île de devoir partager la portion congrue, c'est particulièrement vrai pour l'hôpital, les établissements scolaires

N'oublions pas le mépris cynique de François Ier la Francisque qui est allé à Moroni et à Mada mais pas à Mayotte... des formules telles que "Parce que c'est mon bon plaisir" ou "Le roi c'est moi" trouvent à s'appliquer pour notre monarchie républicaine. Pour revenir au sieur de Jarnac, faut dire qu'il avait mieux à faire au Rwanda, pays assurément plus français et plus "turquoise", bien qu'issu des colonisations belge et allemande !!! 

N'oublions pas que nos fiers défenseurs du peuple laissent, par l'entremise de l'UE, les pillards libres de gâcher la ressource dans des eaux territoriales plus réduites qu'ailleurs, puis d'aller faire travailler Maurice ou les Seychelles parce que le développement avec un vrai port est le dernier de leurs soucis.

N'oublions pas que nos nomenklaturistes laissent, dans les Travaux Publics, de grosses multinationales parasites libres de faire payer 3 fois plus cher pour des routes avec 3 fois moins de camelote et qui tiennent 3 fois moins de temps !!!  (ils diront que c'est pour prévenir les glissements de terres mais une des dernières en date est encastrée dans une gangue de bordures en béton empêchant notamment le passage des animaux, manière de faire grimper l'addition).

N'oublions pas qu'en 2006-2007, ils ont engagé des études onéreuses pour la retenue collinaire de l'Ourovéni et que la population du Sud ne dispose plus d'eau potable plus d'eau potable, vu que, dix ans après, rien n'a été fait des dossiers. (Comme à l'agriculture, au gré des techniciens nommés, ils dorment dans un tiroir, une conséquence de la gestion "post-coloniale) !!! 

N'oublions pas que ces sinistres crétins, loin de gérer la France "en bons pères de famille" jettent par les fenêtres d'un côté et imputent les économies aux plus défavorisés... Ne me dîtes pas que de réduire les inégalités sans marchandages ni radinerie coûterait tant à la cinquième ou sixième puissance mondiale... l'Allemagne l'a fait pour des millions d'Ossis et nous n'avons pas honte de ne pas faire un effort à hauteur de 0,7 % pour 200 000 habitants ? (voir les promesses pour 2037 puis 2025 des alternatifs de la gouvernance, droite et gauche confondues). 

Faut-il en rajouter avec, dans le désordre, le fiasco de l'école (45% de non-titulaires), celui du tourisme, de la santé, de l'insécurité (Cazeneuve promettant 100 postes pour 14 en réalité en tout et pour tout !) et en général de l'inégalité subie par des citoyens catalogués de troisième zone (allocations, logement, etc.) ??? Par contre, vous pouvez croire que pour ce qui est des Devoirs, la Ferme Générale sait imposer sans état d'âme l'obligation de l'impôt... mieux encore, dans un élan rappelant des pratiques totalitaires (mais la France n'est pas la Biélorussie...), elle perçoit de force l'assiette globale même si la moitié des contributeurs n'est pas encore recensée... Vous avez bien lu : le Trésor Public justifie ainsi devoir faire payer le double aux contribuables listés !!!

Faut-il en rajouter quand un "après nous le déluge" conclut le pourrissement moral des gouvernants ? Ici, si peu est fait pour protéger les milieux naturels (mangrove, forêt). Et ces irresponsables aux bras ballants mais aux poches pleines ne proposent rien pour les énergies alternatives, la récupération des eaux pluviales, des transports moins polluants... 

Ah, si, si ! acoquinés avec les milliardaires qui y perdraient, ils tapèrent du poing sur la table pour pistonner TOTAL quand Mayotte, après un appel d'offres, voulut céder les hydrocarbures nationalisés à une société mieux-disante mais de Maurice !.. Je vous prie de croire que si les hauts fonctionnaires sont promus quand la forfaiture ne remonte pas jusqu'à Paris, dans l'autre sens, les coups de bâton redescendent vite du ministère pour pistonner un pétrolier du premier cercle de la nomenclature, un pétrolier arguant au départ qu'en tant qu'entreprise française, tout devait lui être donné !!! 

...Bref lol... quand nos dirigeants nous méprisent, que pourrait faire l'UE avec encore un ramassis représentatif d'apparatchiks plus prompts à favoriser (avec nos deniers) la finance internationale, à bien profiter de privilèges (ce fonctionnaire de Bruxelles libre de faire ronfler sa grosse cylindrée sur l'autoroute, sans crainte des pv), à imposer des lois fallacieusement surréalistes qui nous interdisent des échanges plus naturels et écologiques avec les voisins mais laissant les coudées franches à des acteurs économiques d'un marché dit libre : le commerce est cadenassé par quelques filiales de grands groupes qui ne se cachent pas de faire un bénéfice même sur le transport par conteneurs ?!?! 
Et de réserver une clientèle captive à des compagnies aériennes déjà financées par le public (Air Austral), n'est-ce point du mépris ? Leur morgue va même jusqu'à faire payer à un prix prohibitif les billets des fonctionnaires en congé administratif ? Dois-je ajouter que mes amis du vice-rectorat libéraient des enseignants avant les vacances et en faisaient rentrer d'autres après la rentrée, les flux financiers vers les privés de l'aérien comptant plus que l'intérêt (pardon pour le gros mot) des élèves  ?  (toujours l'histoire des frais pour l' éleccicon (électeur-citoyen-contribuable) et du bénef pour le milliardaire)...

Moralité : quand younousais pas ce que peut bien foutre le socialo Omarjee, député européen en titre, cela me soulagerait, presque, qu'une autre représentante au Parlement européen, fût-elle FN (1), se soit emparée du riche sujet de notre pauvre Mayotte !!!
De telles attentions, si opportunistes à court terme pour un parti qui reluque avant tout une rente de situation jusque là confisquée par nos deux grandes écuries de canassons, ne doivent pas nous endormir... la nièce de la dynastie Le Pen (2), s'étant clairement positionnée, elle, pour le rejet de Mayotte... 

Dans la turbulence pathétique d'une année 2017, sûrement année charnière, je ne sais pourquoi le "Ah ! les cons, s'ils savaient !" de Daladier revenant de Münich (sept. 1938) me revient en mémoire...   

(1) avant de jeter la pierre, réfléchissons à tout ce que peuvent avoir d'honnête, de moral, d'exemplaire, des socialistes en vue comme Cambadélis, Désir, Dray ou Terrasse ? (voir à ce sujet le projet de loi de Le Roux)

PS : pardon d'être lourd et brouillon, ça sort des tripes, dans l'urgence, de Mayotte éventrée...

http://joellemelin.com/video-de-conference-sos-mayotte-mayotte-aujourdhui-leurope-demain/

mercredi 11 janvier 2017

MAYOTTE AVANCE... PLUS QU’UN PETIT PAS... / Agonie du 101ème département


Sur le site informant sur la plage sable-cocotier-caca de Nyambadao,
http://www.agencepresse-oi.com/mayotte-plage-de-nyambadao-…/
il n’est pas inutile de feuilleter même si on en a ras la casquette de l’école au rabais, de l’eau aux acquêts, en s'en tenant juste à quelques fils d'actualité.
L'article daterait du mois d'août dernier, c'est l’occasion de mettre sous les projecteurs une de ces grandes initiatives attestant de l’altruisme désintéressé de nos élus départementaux, par ailleurs si souvent décriés ! 


Grâce à eux, Mayotte avance ! Ils sont là, nos institutionnels chargés de remobiliser les énergies, de donner les grandes directions vers le développement, d’insuffler les pratiques vertueuses. Nous en convenons avec eux : les petits pas font les grands changements. Élisez les donc pour des matins qui chantent... (je pense à ces handicapés sans tickets de ravitaillement et du coup protégés contre le diabète et l'hypertension !)
De fait, l’agence de presse en question informe que le Conseil départemental « a lancé des travaux pour la définition d’un PCET » (Plan Climat Energie Territorial / août 2016)
Formidable en apparence ! Tant qu’on s’engagera dans de lourds travaux de réflexion pour définir une stratégie susceptible de viser des objectifs écologiques, Mayotte avancera d’autant plus vite... sauf que c’est comme pour la troisième retenue collinaire qui doit nous sauver... dans les papiers depuis 2007 !!!
Quelles bonnes choses, quelles résolutions vertueuses un tel PCET pourrait cacher (on se méfie depuis les PET de la réforme des rythmes) ? 


* Après vingt ans de réflexion, le Conseil départemental... au bois dormant met certainement la dernière main à finaliser sur le papier l’axe Longoni-Sada devant désengorger Mamoudzou et développer le Centre... ce qui permettrait de ne plus s’encombrer l’esprit avec la maudite route des hauts des montagnes rousses (en kusi, la saison sèche), devant épargner au commandant Passot du rond-point et aux brouettes de toutes les contrebandes, le trafic incessant des conteneurs au cœur d’une ville désormais piétonnière...

* Le Conseil départemental... au bois dormant imagine sûrement des parkings à la périphérie de la capitale (il trouvera, à force, où caser la bicoque du gardien si c'est la petite difficulté à résoudre). La population active, comme le montre la simulation en 3D, disposera alors d’un service de transports en commun, de navettes régulières pour une circulation fluide, contrôlée et écologique, jusqu’au centre ville...

* Le Conseil départemental... au bois dormant dessine dans les esprits des pistes cyclables, pour la qualité de l’air, contre l’embonpoint dû aux mabawas (et au député élu grâce à eux). L’avenir est aux déplacements propres, c’est ce qui fut promis au pauvre entrepreneur des vélos électriques... Vous vous souvenez, celui qui fut loué un temps pour son initiative économique : et que je te fasse un reportage avec le parrainage des élus départementaux... Aujourd’hui le jeune en question est en faillite ou a mis la clé sous le paillasson, ce qui revient au même...

* Le Conseil départemental... au bois dormant devrait moins réfléchir tant ça chauffe (le cerveau parce que socialement, tout ne va pas si mal à en croire l’avocat qui se voit déjà député du Nord, insistant sur un ordre des choses à préserver tant qu’il permet à tous les coquins de son espèce (Rép ou Socialos), de profiter pleinement de la rente de situation que nos impôts autorisent... / ce cher Maître a jacté hier, à Kwézi !). Quittons ce bavard et ne noyons pas notre propos avec des considérations dilatoires pour revenir à cet inédit service maritime à rendre Venise jalouse, de Koungou jusqu’à Dembéni, reléguant à jamais aux oubliettes les heures perdues dans les embouteillages d’une époque où les élus pantouflaient (au sens premier).

De temps à autre, un prince ou une princesse Erika vient depuis une métropole perdue dans les brumes ou la non moins reculée île de la Réunion, cousine « de loin » seulement (elle ne se mélange pas avec les torchons), pour donner le baiser libérateur.
Liesse, tambourins, colliers de fleurs du petit peuple où se fondent les intermittents de la sphère politico-associative en mal de tickets de présence (pour faire nombre).

Et comme dans tous les contes, ils eurent beaucoup de promesses d’enfants. Sauf que ces visites de saupoudrage pour les enfants joyeux ajoutent encore aux emmerdements pérennes.
Autant laisser le bilan aux successeurs qui à leur tour s’en prévaudront pour laisser pire encore... Raison de plus pour s’imaginer en sauveurs de Mayotte élaborant un nouveau Plan Climat Energie Territorial, bien huilé aux entournures (pas un vulgaire diaporama powerp...), que dis-je, vaseliné, encore plus magique que le précédent...


Mayotte avance... plus qu’un petit pas et c’est le précipice, à force de lendemains qui déchantent !

mardi 20 septembre 2016

INFOS « CHAUD, CHAUD DEVANT ! » France, Mayotte en Danger

Kwezi FM mardi 20 sept 2016 / Mayotte 1ère / lundi 19 sept. 2016... et prolongements...

Les parents d’élèves de Boueni (sud de l'île) contre les rythmes scolaires ferment l’école à l’heure de la reprise de l’après-midi. La mairie revient enfin à ses devoirs envers la population ! Des devoirs assurément prioritaires par rapport au respect hiérarchisé de la loi venue et tombée d’en haut (détournement de la représentativité politique).
Ce n’est pas vivable pour les enfants clament les parents : climat tropical, pas de cantine, PETs étiques, accompagnement et garde des enfants fragilisant la minorité active...

La préfecture prend acte... Le secrétaire général du vice-rectorat insistait pourtant il y a peu pour la réforme des rythmes : « l’avenir nous donnera raison ».

La logique de l’apparatchik de service est bien de maintenir un pouvoir monolithique... La télé, pourtant d’État, doit avec « Pièces à conviction » traiter des 20 % des fonctionnaires directement nommés par les politiques dont une bonne part par le monarque républicain !
François Ier le Florentin n’a-t-il pas personnellement nommé une soixantaine de préfets amis ? L’émission rappelle quand même que 123 préfets sans affectation sont payés "à ne rien foutre", que d’autres planqués pantouflent au Conseil d’État ou à l’Inspection générale de l’Éducation Nationale...

« ... François Hollande s’était élevé contre ces privilèges en 1989. A l’époque, il était jeune député et haut fonctionnaire à la Cour des comptes : "Si je n’étais plus député, je redeviendrai conseiller à la Cour des comptes. Si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois. Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes pour passer des coups de téléphone. Je serais totalement libre et je serais un vrai privilégié comme je l’étais avant d’être député."
Vingt-sept ans plus tard, François Hollande est président de la République et rien n’a changé.

"Les jobs en or de la République", une enquête de Stéphane Girard diffusée dans "Pièces à conviction" le 21 septembre 2016. »

Qu’en est-il du respect que nous devons aux Institutions quand François II le Piteux, le Pâteux, le Péteux (c’est plus hard avec le «U») a, qui plus est, le culot de vouloir rester sur la piste ?

Pourquoi tu tousses, Lacouture secrétaire général du vice-rectorat ? Parce qu’il ne faudrait quand même pas couper la branche sur laquelle un grand nombre des vôtres est assis ? 

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-21-septembre-2016_1825373.html  

jeudi 15 septembre 2016

CHEMINS D’ÉCOLES, CHEMINS D’HONNEUR... / Mayotte, France en Danger


Une des émissions d’Arte. J’y vois les enfants du monde exposés à bien des dangers : les tempêtes de neige, les ours et les loups en Mongolie, des sentiers vertigineux sur 1950 mètres de grimpette au Mexique, «... crocodiles, rongeurs géants et serpents aux aguets... » en Papouasie, soleil de plomb et tempêtes de sable, sans ombre ni eau dans le désert du Danakil, « moult dangers » dont une pirogue qui prend l’eau dans la forêt vierge du Nicaragua !
Il en a de la chance, mon gamin à Mayotte !

De la chance, son sac rempli de cahiers et de matériel qui n’a pas encore servi... heureusement pour ses vertèbres que le collège ne distribue pas de livres ! (peut-être en raison du niveau qui a tant monté ! dixit Lacouture, bras droit de la vice-recteur).

De la chance, son nouvel emploi du temps avec seulement 30 minutes de plus que les 6 heures quotidiennes prévues par la loi... Son cousin doit avoir trois jours de dépassements, lui !

De la chance avec une heure seulement de « pause méridienne », contrairement à ces enfants et makoko (les mamis de garde) sur les genoux à cause de la réforme des rythmes du primaire (ils n’avaient qu’à entrer en résistance comme notre commune de Sada!). Et puis, une heure, c’est largement suffisant pour prendre la collation sur le pouce... ou plutôt sous le préau... comme nous le souffla à l’époque le député mabawa qui picole !

De la chance avec la journée du sport même si les parents n’ont pas été avertis que l’enfant, du coup, en sandales et sans casquette, allait rester en plein soleil un temps certain et qui plus est, qu‘il serait "rendu à la vie civile" avec un quart d’heure de retard ! (25 minutes pour la dernière classe !)

De la chance alors que le prof menace parce que le grand format ce n’est pas du 21 x 29,7... encore un qui ne sait pas que Mayotte a bénéficié en 2014 de l'opération caritative « Un cahier, un crayon », au même titre que... le Mali, le Sénégal ou la Guinée...
http://dedieujeanfrancois.blogspot.com/2014/10/mayotte-en-danger-quand-la-solidarite.html

Mais tout va mieux, à les entendre, quand ils ne disent pas qu’il faut laisser le temps aux élus ou carrément le temps au temps alors que les médias annoncent qu’un élève mahorais ne coûte que la moitié de ce qui est versé pour lui en métropole (4000 et non 8000 euros)... et pourquoi pas 1200 € puisque 70 %  représentent la rançon qui nous est extorquée au profit des étrangers ? Honte à eux !

De la chance, à en péter de fierté aussi de savoir que Constance Cynique, la vice-recteur est partie se faire épingler la légion d’honneur à Paris.  «... Et à ce titre Denis Lacouture secrétaire général d vice-rectorat, indique "elle est à Paris pour se battre pour Mayotte, pour les enfants de ce territoire. " » http://www.linfokwezi.fr/elle-recoit-la-legion-dhonneur/
Sa meilleure, à ce beau parleur, à propos de la réforme des rythmes (peut-être pas à la lettre car notes prises sur le vif) :
« Moi j’étais pas là quand c’est démarré. C’était déjà en place. La journée est restructurée. Les résultats nous donneront raison... »
Lacouture, tes litanies sont cousues de fil blanc. Chante donc, « grand blanc » (de passage à la radio, il n’était pas en tenue "petit blanc"), épinglé également par le passé, parce qu’ils se l’accrochent entre eux, le hochet, et réciproquement... je te tiens, tu me tiens... (« ... c’est avec des hochets que l’on mène les hommes » Napoléon / fin avril début mai 1802) !

Ils ne parlent que de la loi qui s’impose alors qu’ils la détournent quand ils n’en tiennent pas compte ! Et il serait excessif de les traiter d’ennemis du peuple, de les accuser de non-assistance à population en danger alors qu’ils sont coupables de violences volontaires aggravant la situation de Mayotte ! Quant à savoir si c'est ou non volontaire, l'avenir le dira sûrement... et Lacouture, doublement promu (carrière et légion d’horreur) préférera ne pas avoir à exprimer qu’il n’était plus là et que c’était déjà en place...
Mayotte reste un cul-de-sac, ses chemins d’écoles mènent à l’impasse parce que les "organes" de l’État trahissent les principes républicains ici comme en métropole... « les résultats nous donneront raison » monsieur le haut fonctionnaire ! 


photo flickr.com / légion d'honneur / auteur Christopher Dombres.   

mardi 13 septembre 2016

LE PRINTEMPS DE MAYOTTE ? / Mayotte, France en Danger


D’autant plus flétrie par une surpopulation imputable aux errements ineptes des humains, à commencer par des dirigeants loin de donner l’exemple, l’île, malgré tout, veut survivre. Pas rancunière, ouvrant les bras, Mayotte semble dire qu’il ne lui faudrait pas grand chose pour poursuivre et s’épanouir. Martyrisée par les hommes mais pas abandonnée des dieux !
 
Début septembre encore, la saison sèche semblait resserrer son emprise : sécheresse, poussière et moins de vingt degrés la nuit. Et voilà que tout paraît changé à peine une semaine plus tard. Il a suffi de quelques gouttes sur quelques jours. La verdure aussitôt s’est faite tendre. Les fromagers ont osé sortir leurs premières folioles. On dirait même que les bouquets de bambous ont grandi. Restons lucides sans quoi c’est prendre ses désirs pour des réalités ! Sauf si ce sont des témoins autorisés qui le disent.
 

Les petits hiboux au petit matin, ce doit être leur saison. Mais ces vocalises assumées qui rappellent nos rossignols, autres verdiers ou chardonnerets, ne marquent-elles pas le printemps des Tropiques ? Quel oiseau ose ainsi... Incroyable, c’est le petit souimanga (1), le colibri de quelques grammes ! Quel bel organe ! A peine un peu plus grand, le zostérops a mis ses lunettes pour mieux piquer les insectes minuscules sur les rameaux de tsuzi ou d’ambatri ou ambrevades, les pois d’Angole si vous préférez... Les bulbuls, plus discrets se montrent en couple cependant. Un corbeau-pie plane en tournant et, plus rare, un courol mâle bat des ailes et se laisse porter tour à tour. Hier, dans les hauts, c’est l’épervier plutôt familier d’habitude qui faisait mine de se cacher derrière une branche. 


Qu’ils soient loués tous nos oiseaux qui essaient de répéter les cycles propres à chaque espèce ! Qu’elle soient louées ces pluies, même plus symboliques que vraies ! Cette année, la salade verte, les tomates trouvent à s’acheter, ces dernières au prix incroyable d’un euro le kilo et, en bas d’Ongojou, elles ont du goût, en plus ! Et comment croire qu’il puisse déjà y avoir des avocats, pas des cailloux, de bons fruits, qui mûrissent sans pourrir ! Les manguiers aussi portent autant de fleurs que de promesses, les régimes de bananes se multiplient et les arbres à pain de loin nous font signe...
Même si tous les dangers qui minent Mayotte restent latents, une tranquillité relative vient mettre au second plan l’inquiétude habituelle, le stress dû aux mauvaises nouvelles, un quotidien auquel on ne peut s’habituer...   
Ce n’était pas une bonne idée d’écouter les infos ce matin, mais est-ce plus futé de faire l’autruche ou de faire comme si. Le port, bradé au privé, est menacé de blocage. Aïe le lait de coco de Thaïlande et le cordon ombilical qui engraisse le business ! Les grèves se multiplient ! Le préfet en personne est revenu arpenter les stands du tourisme, en jean, avec sa compagne, pour signifier que l’île est aussi sûre que tranquille ! « Gouverner, c’est faire croire ! » Machiavel... Un missi dominici vient annoncer que sa patronne du vice-rectorat reçoit une légion d’honneur gagnée « en se battant pour les enfants de ce territoire », sic. Hic, je m’en étouffe pour l’élève de Mayotte qui ne reçoit que la moitié de ce qui est dépensé pour le petit métro (4000 euros) ! Mais la nouvelle ministre de l’Outre-mer arrive à la fin du mois, avec des « biscuits » nous dit la radio... Chante toujours, j’en ai déjà le miel dans la gorge !
Plus mon petit souimanga que le gros coucou qui vient depuis Paris pondre son œuf dans son nid...

(1) Faute de cliché disponible, en photo, le souimanga royal de l’Afrique des Grands Lacs. A première vue, il semblerait que seul le plastron rouge soit moins marqué chez le nôtre.    

Photos autorisées commons wikimedia :
1. zostérops, oiseau-lunettes, auteur Cécile Pheulpin. 
2. souimanga royal en.wikipedia. 
3. épervier de Francès jfdedieu.

dimanche 21 août 2016

LANGUES FOURCHUES ET VENIMEUSES ! / Mayotte, France en danger !

http://www.education.gouv.fr/cid206/les-langues-vivantes-etrangeres.html#%C3%80_l%27%C3%A9cole
http://www.education.gouv.fr/cid206/les-langues-vivantes-etrangeres.html#Au_coll%C3%A8ge

Si l’apprentissage de la LV étudiée à l’école se poursuit en sixième, pourquoi demander aux familles de choisir ladite langue vivante puisque ceux qui choisissent espagnol feront de l’anglais de toute façon !
Cet apprentissage devrait représenter 1,5 heure par semaine... Mais le sandwich de la pôôse méridienne sous le préau passe avant !

Sur la carte « école » des sites gouvernementaux :
Mayotte n’apparaît pas... les Comoriens ne sont pas les seuls à prétendre qu’elle ne serait pas française !
Ainsi, les 3800 écoles, soit 1000 de plus qu’aujourd’hui qui proposent l’allemand laissent-elles les Mahorais aussi rêveurs que désabusés ! 

Sur la carte « collège » concernant toujours « l’effort exceptionnel en faveur de l’apprentissage de l’allemand », Mayotte reste fantomatique...  il faut dire qu’avec les trois ZÉROS de la Martinique et de la Guyane, nos nomenklaturistes du crétinisme infus n’ont pas voulu en rajouter !

Puisqu’on parle des langues, alors que ceux qu’on voudrait enfumer réalisent à quel point les jeunes générations pratiquent le français à Mayotte, si en métropole un autoritarisme qui se voudrait social muselle les langues régionales, dans l’île, les sinistres crétins font mine de promouvoir les langues maternelles (shimaoré et le kibushi), vieux voeu qui en restera longtemps au stade de la logorrhée mensongère !.. "parolé, parolé, parolé..."
Par contre, pour promouvoir à fond une réforme des rythmes aussi inutile qu’inadaptée (1), ils n’ont pas hésité à battre la campagne, à appâter les maires alors que les dotations aux communes fondent comme goudron au soleil. Ces hauts-fonctionnaires là rappellent furieusement le régime de Vichy. Nos carriéristes opportunistes se mueront-ils en résistants de la dernière heure pour sauver le pays ?  

(1) Pourquoi enterre-t-on encore l’évaluation de la réforme promise par le gouvernement ?

mercredi 17 août 2016

YOUPPI, LA RENTRÉE ! / humeur (mauvaise)

SINISTRES ET TRISTES CRÉTINS ! 

Plus d’1commune sur 3 facture les rythmes scolaires, jusqu’à entre 20 et 40 € par semaine ! Et il faudrait payer pour des activités intéressantes ou de la simple garderie ! Et que deviennent les communes rurales qui doivent inclure les frais de transports ? 

Dès 2 enfants, ça fait cher et des familles de plus en plus nombreuses arrêtent les frais ! 
Et l’État malmené par des traîtres au bien public, assimilable, sur bien des points, à un marchand de soupe, ne peut que participer à hauteur de quelques malheureux petits pour cent ! (La dotation étant de 30 à 50 € /enfant/an, cela correspond-il à moins de 10 % ?)

Cette réforme est aussi inadaptée pour les enfants que pour les familles. Son but caché serait, par une prise en charge teintée de collectivisme autoritaire rouge-brun, de contrôler une jeunesse dont une marge bascule dans la délinquance (c'était avant la "dérive islamo-terroriste"). C’est ce qui arrive lorsqu’on ne sait plus transmettre les valeurs républicaines du vivre ensemble !
Le mal est même plus profond quand le pouvoir dévoyé n'assure plus sa mission première qui est d‘œuvrer pour son peuple parce qu’il est à la botte des gros intérêts d’une économie corrompue !

Quand donc les TRISTES CRÉTINS refuseront-ils de participer à la mascarade du vote prétendument citoyen, guenille d’une démocratie confisquée ? 

Quand donc les SINISTRES CRÉTINS de l’administration se décideront-ils à ne plus obéir aveuglément à des directives d’un pouvoir toujours plus éloigné des valeurs républicaines (c'est moins confortable d'être résistant que larbin) ? 

Quand donc arracherons-nous les oripeaux désespérants d’une constitution agonisante et triturée par les opportunistes pour les habits brillants d’une VIème République seule capable de ranimer l’élan et l’espérance en l’avenir ?       

lundi 27 juin 2016

OCCITÀNIA !

L'arbitraire regroupe certaines régions et pas d'autres... passez votre chemin, l’État c'est lui ! 
Ce serait pour économiser or, l'oligarchie s'est aussitôt empressée de multiplier les vices-postes de présidents, de vice-vice-présidents et les moins malhonnêtes osent dire qu'on s'y retrouvera, dans dix ans peut-être. Pour vite faire oublier un envers du décor aussi peu reluisant que l'endroit, la clique du monarque-républicain joue à la France éclairant le Monde : demandons donc au "bon peuple" de choisir parmi les noms proposés ! Démocratie quand tu nous tiens ! 
Si la malignité et la prédation politique sont leur fort, les nomenklaturistes sont devenus rares à s'encombrer de culture et d'Histoire. Les nôtres viennent de se distinguer en proposant "OCCITANIE" à Montpellier et à Toulouse ! Peut-être n'y ont-ils vu qu'une référence à ce faux folklore servi l'été aux touristes par une population versatile, se sustentant comme ailleurs en France de pain et de cirque sinon d'un euro de football payé par les impôts ! 
Un pragmatisme hypocrite fait l'impasse sur l'Histoire, la langue, l'accent, la culture, le respect de ce qui n'est qu'une populace, au nom d'une unité monolithique imposée par Paris. Mais quand une minorité de cocus naïfs se pique au jeu et vote majoritairement, et à l'insu de son plein gré, pour une appellation qui défie le pouvoir jacobin, cela rajoute à une crise institutionnelle déjà invalidante.      


OCCITANIE ils ont choisi ! OCCITANIE qu’ils ont dit pour la supra-région voulue par les vassaux des Parigots du mégalo... Hollande et sa clique ne s’attendaient certainement pas à ça ! Une bombe pour sa turgescence... pardon, son état d’urgence et sa jacobino-gouvernance ! Sauf que, comme d’habitude, les autorités peuvent s’arroger le droit de faire dire le contraire aux votes... ils nous firent le coup déjà pour le referendum sur l’Europe de 2005, enterré sans vergogne par un traité de Lisbonne entériné deux ans plus tard. Démocratie quand tu nous tiens ! 
En tant que Languedocien girondin pour plus d'autonomie fédérale vis à vis de Paris, le hasard alphabétique « Languedoc-Midi-Pyrénées-Roussillon » me satisfaisant largement, je ne reste pas moins soufflé par le choix d'une appellation identitaire carrément émancipatrice du pouvoir centralisé !
Vous comprenez, vous foutriez-vous complètement de ce que je pense, que par égard pour notre branche catalane de Perpignan, déjà réduite à « Roussillon » et celle du Rouergue devant se ranger sous l’ambivalence de la signification « Midi », et en n’en pensant pas moins pour Toulouse qui laissa tomber jadis son rang de capitale du Languedoc, je ne vais pas plus voter pour les tricheurs d'en haut que pour une OCCITANIE brute de provocation.
Savent-ils ce qu’ils font ? Faut-il pardonner tant à ceux qui cherchent le bâton pour se faire battre qu'aux gogos qui les confortent en jouant avec leurs dés pipés  ? Doit-on au contraire remercier des idiots utiles sinon les féliciter d’avoir mis les pieds dans le plat, avec tant d'innocence ? 

Patience, pas encore : si la socio-hollandie n'en est pas à une cagade près, le Nord ne se privera pas de toujours imposer son menu si le Sud ne se met pas à crier OCCITÀNIA,  OCCITÀNIA à François II, si piteux, avec son écharpe, quand l'Eire nous le met, son penalty !
Au "panem et circenses" a succédé l'effondrement d'un Empire de Barbares au pouvoir, dira peut-être une Histoire connue pour ne pas repasser les plats !  

illustrations 2. Croix occitane. 1. pays en mal d'autonomie ou d'indépendance, auteur EwenRD...

mardi 7 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin) / Mayotte, France en Danger.

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » (suite & fin).

Des humains expulsés par d’autres se retrouvent avec bagages et enfants sur les routes. On entend « chasse aux étrangers », « crise des expulsés », « initiative citoyenne », suivant d’où viennent les commentaires...  A la télé, ils passent les « déracinés de 1945 » et on se prend à se demander comment c’est encore possible, 70 ans après, le contexte en serait-il différent ! Doit-on encore parler de « décasés », de « déplacés » ?  Et qui oserait exprimer que les « déportés » n'appartiennent qu'au passé ?
Pour ENVOYÉ SPÉCIAL, par contre, ce n’est presque pas d’actualité ! Il est plus important d’attiser haines et vindictes ! Haro sur Mayotte département, la pelée, la galeuse d’où viendrait un mal surtout pas imputable à la grande bonté de l’État, à l’indulgence de la grande famille française. Le département ? un statut que les braves Gaulois veillant dans nos têtes, auraient refusé si on leur avait (illégalement) demandé !
L’émission en « prime time » revient sans le dire sur le demi-siècle qui n'aurait en rien ancré ancré Mayotte dans la République !

Un intervenant regrette que Mayotte soit la dernière roue du carrosse pour ne pas dire la petite dernière, reléguée dans une cabane au fond du jardin familial !

LES MOYENS ! L’ancien préfet du milieu des années 90, Philippe Boisadam, ose avancer le poncif « la France n’a pas les moyens » !  Comment ? Ne sommes-nous pas le quatrième "donateur" de la planète ? L’Agence Française de Développement (AFD) ne distribuait-elle pas 9,35 Milliards d’euros encore en 2011 ! Ne vient-on pas de déverser près d’un milliard d’euros pour le métro du Caire ? Même retiré des affaires, l’ancien « gouverneur » de Mayotte n’a visiblement pas changé ! Passons sur son point de vue sur Mayotte française et la départementalisation ne présentant que peu d’intérêt... l’image de « papa la France » infantilisant l’Africain, on ne connaît que trop...
http://www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/L_AFD/L_AFD_s_engage/documents/rapport_public_politique_francaise_aide_publique_au_developpement.pdf

Et dans sa cabane, que peut en penser la petite française bannie, plus maltraitée que les étrangers et les bi-nationaux ?  


 
Lamentable après cela de pousser la radinerie à toujours serrer la vis à 200.000 Français, l’équivalent de la population rennaise. D’accord pour « l’autopsie d’une faillite politique » mais sans taire la procrastination, les errements, les manquements, les erreurs flagrantes qui ont conduit à l’impasse ! Et puis considérons la manière dont les devoirs s’imposent au plus vite alors que les droits sont remis à 2025 sinon 2036... comme ils le firent avec le département !
Que dit le reportage concernant les impôts sinon que l’assiette doit être pleine même si seulement la moitié de la population y contribue ! Et sur quel ton anodin, cette trahison du principe d’égalité devant l’impôt est énoncée ! Cela deviendrait presque normal de payer double, cela fait sourire même !
Mansour Kamardine, ancien député, a eu l’occasion de faire un parallèle révélateur d’une relative fourberie gouvernementale. Taper fort avec les impôts pourrait pousser Mayotte à faire machine arrière. Saint-Pierre-et-Miquelon (promue de force par la France contre l’avis des insulaires pour faire pression sur le Canada et immatriculée 975 en 1976) préféra revenir à son statut de Collectivité Territoriale en 1985 pour éviter une trop forte pression fiscale. (Dans ce reportage, l’ancien député pâtit certainement d’un montage mettant plutôt en avant ses maladresses : « On chasse les clandestins, on demande aux étrangers de partir... » quand il s’agit de « déloger des occupants illégaux » de terrains, de maisons... Ses interventions sur les médias locaux, nettement plus mesurées lui ont valu une dizaine de cambriolages avec incendie criminel pour le dernier en date).   



LA POSTE... défaillante comme bien des services de l’État... le mauvais exemple venu d’en haut autorise certains employés à en rajouter... Certaines lettres mettent des mois à arriver, de trop nombreux colis n’arrivent jamais...

NOS MONARQUES RÉPUBLICAINS... Laisser penser que c’est le président qui peut offrir ou refuser la départementalisation, c’est pousser un peu même si Giscard se permettait d’offrir 70000 nationalités aux Comores s’ils votaient pour lui.
Mitterand lui, en visite officielle, a atterri à Moroni, à Antananarivo mais bouda Pamandzi. Un désamour, sur un règne de 14 ans, qui s’est au moins marqué par le gel de toute évolution voulue pour Mayotte.
Célèbre pour les paysans de chez lui qui ne mettent pas la charrue devant les bœufs, Chirac a quand même offert (à quel titre ?) un ensemble cuisine-réfectoire à la ville de Sada... un bon augure pour la pause méridienne des rythmes scolaires que nous devons à nos sinistres crétins ! 



Et Jospin ? Un temps dauphin et si paternaliste pour dire qu’il aurait dû emmener son ministre des finances tant on lui en demande ! C’est encore passer sur tout ce qui est donné à l’étranger, non ?
Sarkozy, tel Louis sous son chêne, a joué la générosité... après un demi-siècle de tergiversations ! Son conseiller, par contre, a bien été le seul à se départir de la posture normalement hypocrite des politiques, évoquant un point de vue philosophique et moral, exprimant, en substance «... doit-on être prêt quand on décide d’avoir un enfant ? »...

Paroles ô combien réconfortantes pour la petite dans sa cabane au fond du jardin !

Comme avec le trop-plein d’infos du Net où, aiguille dans la botte de foin, la vérité se cache, quelques commentaires, cependant, dévoilent la responsabilité d’un État qui « n’a pas fait les choses dans l’ordre », d’un État qui s’accommode d’une population à  « 84 % sous le seuil de pauvreté »  (16 % en métropole), d’un État qui après avoir toujours repoussé une départementalisation (1) l’a accordée, mais au rabais.
L’État qui fait la part belle au patronat et aux multinationales (Casino, Carrefour, Sodifram, Total, Colas, etc. ) au point, dans le BTP, par exemple, de ne pas réagir pour les malfaçons ? Comme pour les routes, est-ce payer trois fois plus cher pour trois fois moins de camelote et en prime une obsolescence programmée trois fois plus rapide ? 
L’État, puisqu’il faut l’appeler par son nom, tolérant les États dans l’État, les administrations comme autant de métastases où moins serviteurs que jamais, plus énarques que toujours, les hauts fonctionnaires se servent surtout, sûrs de faire carrière tant que leur "polit-buro" reste caressé dans le sens du poil. La combine consiste à nier les difficultés, à ne pas demander de moyens, à garroter les doléances du peuple, à dénier à la base le droit d’exprimer son désaccord, à escamoter la réalité des problèmes (2), à acquiescer à tout ce qui vient d’en haut, à surenchérir même dans les inepties (réforme des rythmes (3)), à claironner des valeurs républicaines pour eux virtuelles...
Un cercle vicieux alimentant un dévoiement oligarchique généralisé confiscatoire de la démocratie !       

Dans un bilan à l’aune des « dysfonctionnements » relevés, le problème migratoire a été minoré sinon tu. Les étrangers sont plus nombreux que les Français et l’île pourrait compter deux fois plus de gens que ce que chante l’INSEE (4). Facile d’incriminer d’abord les Mahorais, ces pelés d’où viendrait tout le mal ! Et surtout rien sur la responsabilité des Comores ainsi que le double-jeu d’une cinquième colonne de comoro-français plus nombreux que les Mahorais (Marseille est la première ville comorienne au monde !) et dont la pression n’est pas étrangère aux occlusions affectant Mayotte. Ce n’est qu’à ce stade de l’énoncé des causes que la responsabilité des locaux peut être avancée (travail au noir, marchands de sommeil, mariages blancs, reconnaissances d’enfants, sexe...).

Est-ce la faute à la petite ? 
C’est quand qu’on n’aura plus honte de la présenter aux visiteurs, elle qui croupit dans la cabane au fond du jardin ? Un enfant reconnu doit être traité comme les autres et passer avant les étrangers ! Et entre parenthèses, sa grande sœur, La Réunion, pour ne pas la nommer, devrait l’aider et non camper sur ses privilèges, ce que, entre nous, un géniteur juste et honnête n’aurait jamais permis ! 


Nous concernant, il serait exagéré de parler de PROPAGANDE et de BOURRAGE DE CRÂNE... Nous sommes en France, voyons, pas en Afrique... Dire qu’on peut nous manipuler, relève de l’insulte. Nous si fiers de voter blanc sans être nuls, nous, soulagés, presque contents qu’on ne tienne pas plus compte, d’ailleurs d’un NON au référendum de 2005. Nous, si confiants dans un système représentatif si dévoué, si peu carriériste et pas intéressé pour trois sous... Nous, prêts à les entendre chanter des lendemains de croissance !
Et puis, parler de galeux si lointains fera oublier peut-être qu’on se gratte, tant ça démange en Hollandie !

Raison supplémentaire d’espérer en une Sixième République !  

(1) un projet de loi pour la départementalisation fut déposé le 12 mai 1976 à l’AN puis retiré avant d’avoir été discuté. La loi fondant la Collectivité Territoriale à statut particulier et provisoire (24 déc 1976) devait être reprise puisqu’une consultation des Mahorais était prévue dans les trois ans...          
(2) Longtemps l’essentiel a été de mettre le couvercle sur la marmite... Qu’il y ait le moins de remontées possibles en haut lieu, à "Paris" !
(3) un bilan de la réforme en France continentale n’est-il pas tenu sous le coude afin que, en période électorale, sa divulgation ne compromette pas davantage les libéraux aux gouvernes ?
(4) Parmi les avantages, pour l’État, une dotation globale de fonctionnement deux fois plus faible à verser, des cartes de séjour en nombre qui rapportent, "énormément dit-on", à la préfecture et sans que nous puissions évaluer ce que la corruption peut rapporter à certains indélicats...  
Par le plus grand des hasards, la radio Kwezi livre des chiffres de l'INSEE sur la présence étrangère à Mayotte. La statistique concernerait l'année 2012 et les plus hautes valeurs flirtent exceptionnellement avec les 50 %... Qu’ils aillent donc dans les écoles où se font les prévisions pour l’an prochain avec une moyenne de 70 % d’étrangers dans les classes !  

lundi 6 juin 2016

MAYOTTE FAÇON « DÉVOYÉ SPÉCIAL » / Mayotte, France en Danger.


SUSPECT de parler de Mayotte alors que ça barde en métropole (grèves, mouvements sociaux, aléas climatiques même, comme en 1789...) !

LOUCHE de parler de Mayotte... venant de manipulateurs imputant toujours la faute aux autres !
 
Que peut cacher la diffusion par Envoyé Spécial d’un sujet de dernière minute ?
Si tout n’est pas faux, tout est interprété. Il faudrait dépasser le vieux débat de Mayotte française, les confusions entre "colonisation" et "droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", les tables onusiennes loin d’être gravées dans le marbre, le statut départemental brandi tel une CB gold. Ainsi, le cynisme des pouvoirs successifs apparaîtrait sans les scories liées à la décolonisation et aux véto historiques de notre pays, un membre permanent du Conseil de Sécurité. En ce sens le reportage à l’écran le 2 juin en devient anachronique car si l’immigration préoccupe l’Europe, ici elle a submergé une population qui en est à chasser des « occupants illégaux » de biens privés (qu'en est-il des domaines publics ?). Des gens partent, avec les gosses et les matelas pour un « camp » de réfugiés (les autorités voudraient qu’on parle de « parc ») tandis qu’une voyoucratie aussi nombreuse que violente ajoute ces raisons pour multiplier ses exactions au moment où l’État, au pied du mur, se décide ENFIN à faire appliquer une loi dont il ne faisait pas cas, hier encore. Des renforts arrivent à force sinon par force si on peut parler ainsi des effectifs doublés d’un coup.
Cela augure-t-il d’un changement complet de politique pour une coopération active avec les voisins comoriens après des décennies de laisser-aller, d’hypocrisie, de corruption non dénoncée et de solidarité pervertie ?
Dans cette perspective, il est possible de reprendre le vieux débat, serait-ce avec mauvaise conscience puisque des chasses à l’homme, et nombre d’expulsés rappellent malheureusement d’autres tristes colonnes de réfugiés, puisque l’île est livrée à des violences qui résument bien des démissions étatiques, des infos qui n'ont pas eu l'heur de faire l'actualité de « DÉVOYÉ SPÉCIAL ».      

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-2-juin-2016_1469528.htm l

A 33 minutes 48 secondes de la vidéo complète, Françoise et Guilaine présentent ainsi le reportage à venir : « Et maintenant l’actualité de ce matin, Mayotte. Depuis quelques mois, cette île à 8000 km de Paris connaît une situation de plus en plus tendue. Mayotte c’est le plus jeune département de France mais aussi le plus pauvre. Moins d’un habitant sur six a un emploi. Nous avons voulu comprendre pourquoi il y a cinq ans cette île au large de l’Afrique est devenue un département français. Qui a pris cette décision et pourquoi ? Nous allons donc remonter le fil d’un choix politique qui ressemble bien aujourd’hui à une faillite...»

TOUT SE CONFIRME !
C’est une simple actualisation d’une situation vieille au moins de 42 ans ! Commode, en effet, de reprendre le radotage habituel. Mayotte lointaine cristallise les problèmes ! « Africain pauvre » oh ! le pléonasme !  « Département africain », joli l’oxymore ! Et le chômage à un niveau (sous-entendu, « le nôtre à côté ! ») ! Mais qui va- t-on montrer du doigt (sous-entendu, « nous, on n’y est pour rien ! »)? 

PARTI-PRIS ET BANALISATION !
Diagnostic d’une stagnation aggravée certes mais seulement un épisode du feuilleton rebattu. Le scoop, l’inédit dans la chronique de l’immigration à Mayotte, qui devrait focaliser les inquiétudes, ce sont ces « expulsions d’occupants illégaux » assimilables par certains à des « POGROMS » !
C’est vrai que nos barques de migrants et les noyés du bras de mer comptent moins que d’autres ! C’est vrai que nos reconduites à la frontière doivent être plus honteuses que ce que l’hexagone ne montre plus depuis les charters de Pasqua ! Et puis, c'est si commode d'avoir la Grèce et l'Italie en première ligne ! Les Mahorais n'en sont que plus racistes et moins généreux ! L’Europe ouvrant les bras aux exilés et demandeurs d’asile, c'est autre chose !

Revenons à cette trentaine de minutes méritant pour le moins un décryptage.
La vidéo des 31 minutes sur Mayotte http://www.francetvinfo.fr/france/video-envoye-special-mayotte-histoire-d-une-faillite_1480165.html

L’ÉCOLE en sur-effectif, les déjections, l’insalubrité, pas de cantine, le syndicaliste qui précise «... le vice-rectorat souhaite qu’on ne voit pas... » !
Néanmoins, la réforme des rythmes s’est imposée ici d’autorité, plus pour essayer de ralentir la délinquance, d’ailleurs, que pour le bien de gosses soumis aux rotations (une semaine le matin, l’autre l’après-midi / une salle pour deux divisions). Rien à faire du climat, des constructions à 80 % hors normes, des malfaçons, de l’insécurité (fuites, électricité), de l'état sanitaire pour des écoles qui devraient être légalement fermées ! Rien à faire du personnel manquant ou non formé, des communes sans le sou, sous tutelle même ! A contresens sur toute la ligne, le vice-rectorat a fait valoir les aides par tête de pipe, un vil racolage pour mieux couler des municipalités toujours entre deux eaux !
Loin des cercles vertueux chers à la République, les hauts fonctionnaires ont pour priorité de plaire à la hiérarchie, carriérisme oblige ! L’intervention lamentable de Nathalie Costantini, la vice-rectrice va venir le prouver, à la 22ème minute du reportage :
« Vous êtes sur un territoire qui a multiplié par dix le nombre de ses enfants. Vous ne pouvez pas du jour au lendemain réussir à organiser le système scolaire. On n’a pas pu anticiper l’explosion démographique que l’on vit actuellement et nulle part vous n’avez un territoire où vous avez 9000 naissances par an et où de fait vous avez plus d’une classe de 24 enfants chaque jour que vous pourriez ouvrir. »
39 secondes qui valent leur pesant de veulerie, dans le sens du poil, dans le mensonge par omission. Plutôt entendre le syndicaliste, moins vulgaire même quand il dit des gros maux !
 

Encore heureux si, comme pour équilibrer tant de fausseté, ce panorama offert par la télé d’État se devait de parler de l’hôpital surchargé dans une île où on meurt plus facilement et plus vite qu’ailleurs en France. Le commentaire précise bien ce que la gangue administrative peine mais persiste à camoufler : «...Comme 70 % des femmes qui accouchent aujourd’hui sur l’île, elle est Comorienne...»  
Le territoire, madame entre 16 et 32000 euros par mois sans compter les avantages en nature (primes comprises), est ouvert depuis plus de vingt ans à une vague migratoire sans précédent. 70 % des enfants qui vous submergent sauf lorsqu’il s’agit de faire passer de force une réforme lamentable, sont étrangers. Si vous êtes une fois de plus à côté avec votre « explosion démographique », vous vous gardez bien de vous départir de cette solidarité gouvernementale qui ne pourrait que nuire à votre carrière !
Au moins cela vous désigne-t-il clairement dans cette caste d’apparatchiks  mués en ennemis du peuple ! 


L’école c’est aussi la symbolique des foulards des filles, appelés "châles" ici, contraires à la laïcité s’ils couvrent les épaules. Et s'ils laissent voir le décolleté ? Pourquoi ne pas prendre en compte aussi les cheveux qu’on n’a pas eu le temps de tresser ? 



Pourquoi ne pas s’interroger plutôt sur ces inscriptions en arabe qui fleurissent sur les murs du collège de Sada ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt le salafisme qui méprise tant l’islam local et ces prêcheurs qui peuvent, tout comme les voyous, aborder dans le flot des réfugiés fuyant la misère ? Enfin, note positive, pourquoi ne pas mettre en avant la chef de service, Assoumani, des urgences de l’hôpital, jeune femme diplômée, moderne et professionnelle, chevelure à l’air et pantalon blanc ? (à suivre)    

photos autorisées : 
1. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum
2. Mayotte By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum Fille en salouva avec anfes
3. Mayotte Fille en salouva et challe By Périscolaire974 - Template Patrice Tillum

jeudi 12 mai 2016

MAYOTTE FRANÇAISE, CE N’EST QUAND MÊME PAS L’AFRIQUE DES GRANDS LACS ! / France en danger

Des voyous ont des coupe-coupe, machettes et autres sabres d’abattis (1)... en 1994, seuls les cultivateurs couraient la brousse ainsi équipés, mais pour le rude travail aux champs, seulement. C’était le Rwanda sans le sang... Aujourd’hui, depuis janvier, nous en sommes à quatre morts imputables à des meurtres crapuleux et si la décence n’autorise pas encore à comparer avec le Rwanda (2), notons cependant que si la France s’exposa particulièrement à l’époque dans son opération mitterandienne Turquoise, bien malvenue dans une ancienne colonie belge, ici, en complète négation de ses missions régaliennes, elle brille surtout par son apathie sinon son absence !  Comment pourrait-il en être autrement avec un préfet plus soucieux de rabaisser les mouvements sociaux que de juguler la délinquance ?!?! 

panga d'époque et shombo pidja forgé localement.

(1) le représentant du MEDEF demande un contrôle des ventes. Pourquoi pas, à y être, celle des tournevis et des marteaux ? Sinon, il ne faut pas confondre ces lames longues dont le «panga» avec le «shombo», une palette ronde, certes coupante mais plutôt outil à tout faire, servant à travailler la terre et qui peut être femelle (pidja) ou mâle avec son appendice crochu (gori).
(2) suite à l'expulsion par les locaux des occupants illégaux de terrains, des messages circulent. Ils appellent à refouler les étrangers pour mettre le préfet face aux responsabilités régaliennes non assumées et ce d’autant plus que les procédures de reconduites à la frontière vont être enrayées par des possibilités d’appel, à partir du 1er novembre 2016.
Dans l’autre camp, un plan d’auto-défense sinon de représailles, a été  clairement notifié sur les réseaux sociaux.
Au prétexte que la France serait un pays évolué, le refus de prendre en compte les errances et lâchetés, en premier lieu de l’Etat, relèvent de l’indignité nationale quand, avec ces pauvres gens dormant dehors, ce sont bien des pogroms que nous avons sous les yeux ! 

jeudi 28 avril 2016

MAYOTTE (suite 4) "LAISSE PISSER, MAYOTTE SE LES COLTINE..."



10. LA FRANCE DES DROITS LAISSE PASSER LES MIGRANTS TANT QU’ILS RESTENT COINCÉS À MAYOTTE ! 

L'article précise : «... Les Mahorais souffrent de cette situation générant un niveau de délinquance, de criminalité et d’insécurité grandissant, qu’ils sont les premiers à dénoncer... »
Certes mais sans vouloir en exonérer les coupables, l’État (coopération et politique étrangère avec les Comores tout simplement lamentable !) et en second les édiles sortis des urnes, il faut reconnaître qu’une responsabilité incombe aussi, en aval, aux Mahorais. Au-delà des liens de famille et de la proximité avec Anjouan, certains se font payer pour "endosser" des enfants étrangers, d’autres sont devenus marchands de sommeil pour des chambres dans une maison en chantier ou des bangas (cabanes de tôles) aux loyers excessifs, une bonne partie profite "innocemment" (ce n’est pas les réduire à voler pour manger) de bras peu chers pour la culture des champs, l’élevage des zébus, la maçonnerie et le second œuvre, le gardiennage, le ménage, la lessive (qu’on fait faire encore souvent à la main !), la garde d’enfants... Dans ces conditions (et je peux ajouter que l’exploitation est allée jusqu’à atteindre un mépris raciste indigne eu égard à la religion dont l’île a la faiblesse de s’honorer !), à combien s’élève la part de sincérité lorsqu’ils protestent contre l’occupation illégale des terrains, les arbres centenaires tronçonnés, les classes en sureffectif, le niveau scolaire plombé, l’hôpital surchargé et en sous effectif, les vols, les cambriolages, la surpopulation carcérale aux 3/4 étrangère ?     


 
11. LA REVENDICATION A-T-ELLE CAUSÉ DES ÉMEUTES ET DU CHAOS ? 

« Paradoxalement, les manifestations motivées.../... fournissent.../... un contexte propice à la prolifération des émeutes et du chaos »
C’était un risque potentiellement élevé dans la mesure où les forces de l’ordre ont réagi à tout ce qui nuisait à l’ordre public : à la fois la grève pourtant justifiée et la malfaisance causée par la voyoucratie... Sans un mot pour les revendications, sans rien annoncer contre la délinquance enhardie, le préfet a quand même affirmé qu’il démantèlerait les barrages (des syndicalistes fallait-il comprendre !).
Le risque a été assumé notamment lorsque les protestataires de Bandrélé ont délogé eux-mêmes un "péage" un kilomètre environ vers le sud. Le risque a été circonscrit lorsque les habitants de Kaweni ont osé nommer les délinquants de leur quartier, lorsque ceux de M’tsapéré se sont formés en groupes d’auto-défense afin de signaler au plus vite à la police ou aux gendarmes,les groupes de casseurs, en se gardant bien de se muer en justiciers.  

Photos autorisées : 
1. Anjouan et la retraite du "colonel Bacar" en.wikipedia. 
2. commons wikimedia kwassa_kwassa / author Ikassai.