mardi 26 janvier 2016

LA POLITIQUE EST UN DON DE SOI ! / Mayotte, France en Danger !


    Faire de la politique, ce n’est plus se mettre au service de tous, se sacrifier et faire passer sa famille, ses enfants, après. Faire de la politique c’est choisir un créneau bien payé et faire carrière. Et si faire en être, c’est ne rien faire et toujours pointer la coresponsabilité de l’État, ici, à Mayotte, cette clique affairiste fait bien partie de ces criminels, ainsi que l’affirme Philippe de Villiers (1), qui depuis quarante ans mènent le pays à la catastrophe.
    A l’échelle de Mayotte, en tempérant le propos, nos élus sont néanmoins coupables de non-assistance à population en danger. Quant à leur cupidité, leur manière de s’en mettre plein les poches, elles l’emportent ici sur l’addiction au pouvoir suscitant tant de destins providentiels en métropole.
    Le 22 janvier 2016, la station Kwezi recevait un obscur premier adjoint pourtant bien connu à l’échelle locale, Bacar Ali Boto. Ce cher élu de Mamoudzou a gentiment répliqué combien les élus s’enrichiraient s’ils restaient dans le privé. Ainsi titillé sur les indemnités supplémentaires qu’une intercommunalité rapporte, il défendait le maire et peut-être aussi, à y être, sa modeste personne (il faudrait vérifier l’organigramme de la Cadema, la C. d’agglomérations Dembéni Mamoudzou en question).    
    Sachant qu’un maire d’une ville de plus de 50000 habitants touche 4181 EUROS et pratiquement autant en tant que président d’une communauté d’agglomérations soit 4115 EUROS, rétorquons à Ali Boto que tous les patrons du privé ne touchent pas 8300 EUROS, à plus forte raison concernant ceux, qui, avant de s’engager en politique, par conviction, n’en doutons pas, AURAIENT COULÉ LEUR BOÎTE (2), il n’est pas sans le savoir...  
    Monsieur le premier adjoint ne peut qu’en sourire comme il l’a fait lorsque la journaliste a demandé s’il connaissait le nom du maire ! A malice, malice et demie... Bien sûr qu’il connaît son maire MOHAMED MAJANI, qui est aussi son beau-frère pardi ! Mais non, ce n’est pas qu’une histoire de famille puisque le BACAR rigolo s’est esclaffé qu’il avait mené une liste contre lui au premier tour... quitte à se rallier au second ! Incroyable, en effet ! Mais il a bien raison, Ali Boto, de ne pas s’en offusquer et de ricaner, au contraire, car, sans préjuger des opportunités s’ouvrant pour l’avenir, ils vont ramasser au moins le temps d’un mandat, MOHAMED et BACAR... Ah, ah, ah !
    Si le Net laisse dans l’ombre le passé professionnel du maire de Mamoudzou, il nous instruit quand même du grand cas qui est fait des deniers publics... la municipalité « divers gauche » a en effet rechigné 13 jours avant d’inhumer deux clandestins noyés... Où irait-on si la solidarité religieuse prenait le pas sur une saine gestion républicaine ?


http://www.ipreunion.com/actualites/reportage/2015/01/22/mayotte-imbroglio-autour-de-l-inhumation-de-deux-naufrages-a-mamoudzou,29031.html

(1) son livre s’est déjà vendu à 250.000 exemplaires... la barre est haute pour Sarkozy qui vient de sortir le sien (tirage initial de 120000 exemplaires) ...

(2) la communauté d’agglomérations avec Dembeni n’apportant que 11000 habitants supplémentaires, Mohamed Majani fait du + 100 % avec moins de 20 % d’administrés supplémentaires ! Dans le privé, il se ferait des couilles en or, sûr ! Rigole BACAR !  

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